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« De toute façon, le seul qui peut me battre c'est moi-même...

- Oh la ferme ! Répliqua sèchement Samy. Rappelle moi plutôt ce que je fais là déjà ? Demanda la collégienne en baillant.

Après tout, nous étions tôt le samedi matin des vacances et Samy comptait en profiter pour une grasse mat' bien méritée. Mais c'était sans compter sur Daiki qui l'avait appelé dès 7 heures du matin pour lui annoncer qu'il l'attendait devant chez elle. Elle n'avait donc eu donc choix que de renoncer à ses plans pour le suivre. Voilà donc pourquoi elle se retrouvait à présent à bailler dans les rues désertes à suivre le basketteur qui refusait de lui révéler leur destination depuis bientôt trois quart d'heure. D'ailleurs, l'attitude de l'as de Teiko était assez étrange : enfin, plus étrange que d'habitude. De temps à autre, il s'arrêtait soudainement au coin d'une rue pour regarder ce qui se passait dans la prochaine. Puis il pestait et reprenait son chemin.

- Tu te souviens du service que je t'ai rendu la semaine dernière ?

- Euh.... Non, pas du tout...

- Si si. Tu sais, quand tu étais poursuivi par des fans hystériques de Kise qui voulaient t'étriper car elles vous ont vu sortir du karaoké ensemble et qu'elles pensent que vous êtes ensemble –comme tout le collège et même le monde entier à mon avis parce que vous trop complice pour n'être qu'amis mais bon c'est pas mes affaires tant que Akashi ne trucide pas Kise même si ça lui ferait les pieds mais je m'égare là-, elles t'ont poursuivi dans tout le collège, tu es tombée sur moi et tu m'as supplié de t'embrasser pour qu'elles te foutent la paix. Même que tu as dit « je ferai tout ce que tu voudras en échange »

- Euh oui peut-être, dit la jeune fille en rougissant à ce baiser dont le basketteur avait bien évidemment profité. Mais tu es sûr que j'ai employé ces mots là exactement ? Ajouta-t-elle en parfaite mauvaise fois.

- Parfaitement. Et le temps est venu pour toi de payer ta dette.

- Eh...comment ça ? Dit-elle en relevant la tête vers lui, un peu inquiète du sourire un trop victorieux à son goût du basketteur.

- Je veux que tu sois mon esclave pendant les prochaines vingt quatre heures.

- QUOIIIIIII ?????!!! S'étrangla l'amie d'enfance d'Akashi.

- Tu as parfaitement compris. Et si tu refuses, je dis aux fans de Kise que tu lui fais des choses pas catholiques dans les vestiaires.

- QUUUUOOOOIIIII ?!! Mais t'es malade espèce de sale pervers !

- Justement, en parlant de ça...

- De ton esprit de sale pervers ?

- Oui. Pour répondre à tes questions de tout à l'heure, je cherche un marchand de journaux à peu près désert.

- Mais pourquoi fair....oh non... non non non, tu vas me demander ça ?!

- Si parfaitement. Mon premier ordre de la journée est d'aller m'acheter mes magasines pornos. A tes frais bien sûr.

- Mais c'est hors de question !! Absolument hors de question !!

- C'est ça ou j'appelle la fan numéro 1 de Kise –tu sais, celle qu'on surnomme la killeuse- dont j'ai le numéro juste ici.

- Bon bon ça va, pas besoin de sortir les grands moyens...j'vais les chercher, tes bouquins du démon...

- Pfff, j'suis sûr que tu raffoles de leur homologue féminin.

Suite d'OS Kuroko No BasketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant