OS 4 : dernières engueulades...

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Ryan rejoint Kagami à l'heure dite et pour une fois, il était en avance. Ils se regardèrent un instant, se consultant du regard. Ils avaient la même idée en tête. Alors ils s'approchèrent l'un de l'autre et s'embrassèrent. Puis se séparèrent à bout de souffle. Ils voulaient juste voir que qu'ils ressentaient l'un pour l'autre : de l'attirance ou de la nostalgie ? Ryan le regarda en lui caressant la joue, affirmant tout haut ce que ce baiser leur avait silencieusement fait réaliser.

« Je... je suis désolée... mais... c'est lui que j'aime.

- Et moi c'est Victoire...

- Alors c'est ici que se séparent définitivement nos chemins.

- Oui.

- Je ne pense pas qu'on puisse être de simples amis avant un moment... il est du genre jaloux.

- Elle aussi.

- À alors à bientôt Kagami.

Elle sourit, ils se serrèrent la main et ils se dirigèrent vers le village.

- Ça sent le brulé non ? »

Ils se figèrent et aperçurent un des bâtiments du village où ils logeaient en flammes. Comme un seul homme, ils sprintèrent pour retourner au village, à la recherche de leur aimé(e). Kagami courut entre les habitants et les touristes, affolé, à la recherche d'une tête connue pour finalement apercevoir une tête blonde qui dominait la foule. Il courut vers eux, sur de lui. Kise mesurait 1m90 après tout. Il arriva finalement près de lui pour voir qu'il tenait fermement Samy contre lui. Ce fut la jeune femme qui l'aperçut en premier.

« Taiga ! Où est victoire ?

- Elle n'est pas avec vous ?

- Non, je pensais qu'elle était avec toi. Elle est partie à ta recherche lorsqu'on nous a évacués.

- On a besoin de renfort, le feu a gagné le parc ! hurla quelqu'un dans la foule au loin. Et, devant le regard paniqué de Samy et Ryota, l'américano-japonais comprit que c'était la direction qu'avait emprunté Victoire. Il courut dans cette direction sans demander son reste, sous les regards inquiets de la Jolivet.

Dans le même temps Ryan elle aussi parcourrait la foule complètement paniquée, en maudissant le fait de sortir avec un homme de type japonais on ne peut plus classique. Alors qu'elle s'apprêtait à fondre en larmes au milieu de la foule, sans tenir compte des regards autour d'elle, un bras la saisit et quelques dixièmes de secondes plus tard, quelqu'un la serrait contre son torse, qu'elle reconnut immédiatement. Elle serra Tatsuya contre elle à l'en étouffer et l'embrassa comme si sa vie en dépendait.

- Tu vas bien ? demanda-t-il simplement en la serrant contre lui une fois qu'il eut réussit à décoller ses lèvres de celles de sa compagne.

- Maintenant que je sais que tu es hors de danger, oui.

Il lui caressa les cheveux en essuyant tendrement les larmes de soulagement qui coulait le long des joues de sa belle.

- Où étais-tu... j'étais mort d'inquiétude...

- Je mettais fin à une situation depuis trop longtemps laissée en suspend...

- Comment ça ?

- J'étais avec Taiga, pour en finir définitivement avec cette relation qui rendait mon amoureux boudeur...

- J'en déduis que c'est moi l'amoureux jaloux et boudeur ?

- Oui... pour longtemps j'espère...

- Si tu étais inquiète pour moi c'est que...

- Je t'aime oui.

Sans laisser le temps au garçon d'analyser sa phrase, elle l'embrassait une fois de plus. Il sourit, soulagé.

- Si tu savais depuis combien de temps j'attends que tu me dises ça... j'ai enfin la réponse à ma question...

- Je n'ai pas l'habitude de m'étaler en grandes déclarations mais si tu veux, juste pour toi, je peux faire un effort. »

Le japonais sourit et la serra une fois de plus dans ses bras. Il n'était pas prêt de la lâcher.

De son coté, Kagami, les yeux et la gorge brulés par la fumée et les gaz, courait à travers les arbres qui jonchaient le parc, à la recherche de la française. Plus le temps passait, plus sa panique augmentait. Il s'arrêta pour tousser et tenter de rassembler ses idées. Il réfléchit et pensa finalement que si Victoire le cherchait, elle devait certainement être près du terrain de basket où il avait joué il y a à peine quelques heures. Il reprit son souffle tant bien que mal et essaya de se repérer. Il erra quelques instants avant de miraculeusement tomber sur un plan du parc intact et, l'adrénaline aidant, trouva la bonne direction sans se tromper de chemin. Il arriva finalement au terrain et trouva Victoire allongée, intoxiquée par la fumée, au milieu du terrain. Il courut vers elle et, toujours poussé par l'adrénaline, la chargea sur son dos et la porta vers les lumières clignotantes qu'il identifia comme celles des secours.

Quelques minutes plus tard, Victoire était allongée dans une ambulance, Kagami par miracle toujours conscient à ses cotés, bien qu'il reprenait sa respiration par l'intermédiaire d'un masque à oxygène.

Une semaine plus tard, Victoire sortait de l'hôpital, la main du basketteur dans la sienne. Ils ne se quittèrent plus. Jusqu'à la prochaine dispute en tout cas.

Quant à Ryan, elle s'installa au Japon avec Tatsuya etelle s'y fit connaitre sous le nom de LAA : Los Angeles Angel, uneanimatrice radio assez connue, qui contribua grandement à faire du matchd'exhibition organisé par Akashi un franc succès. Mais elle ne fut pas laseule : il y eut aussi Julia Tagio.


Note de l'auteure pour le bêtisier (oui, maintenant, alors que c'est la fin ou presque de cette fiction, il y a un bêtisier) : oui, il arrive à Kagami de réfléchir, et, même si c'est très rare, il faut l'admettre.

Oui, le verbe charger, comme si elle était un gros sac de pommes de terre, était obligatoire.

Suite d'OS Kuroko No BasketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant