Suite d'OS Kuroko No Basket

OS 4 : Happy end

Ils ne revirent jamais Komiko sauf au détour de magazines où elle se pavanait aux cotés de sportifs. Quant à Yukio, il avait simplement repris le cours de sa vie sans se préoccuper d'elle puisque de toutes manières, c'était Saya qui occupait la plupart de ses pensées.

Les deux tourtereaux, qui n'étaient d'ailleurs pas ensemble, passaient malgré tout toutes leurs journées, leurs soirées et leurs nuits ensemble (en tout bien tout honneur comme ils devaient souvent le rappeler à leur entourage). La plupart du temps, ils révisaient, il lui apprenait la guitare ou ils jouaient aux jeux vidéo. En fait, ils étaient devenus si inséparables que Yukio, après des semaines d'hésitation et de stresse intense, avait finalement finit par lui proposer qu'ils s'installent en colocation. Il faut dire que la plupart des affaires de la brune était chez lui et qu'elle ne rentrait presque plus chez elle. Finalement, au début de l'année universitaire suivante, ils s'installèrent dans le bloc universitaire A, réservé aux colocations. Comme ils dormaient déjà toutes les nuits ensemble, ils ne prirent qu'une chambre et durent s'inscrire en ménage sur le dossier d'admission. Seulement, une question obnubilait la jeune femme. Et elle ne savait pas comment l'aborder. De son coté, le brun voyait bien que ce n'était pas l'emplacement du bureau dans la pièce à vivre qui la préoccupait. Aussi un soir prit-il le taureau par les cornes alors qu'elle rentrait de son service au café-concert, vers vingt deux heures trente. Plutôt que de venir la chercher, le brun avait préféré rentrer directement pour préparer le repas et éviter une charge supplémentaire à la jeune femme, mais aussi et surtout un prétexte pour se défiler et éviter la conversation qu'il essayait d'entamer avec elle sur son angoisse.

Malheureusement, son plan tourna rapidement au vinaigre car, lorsqu'elle rentra, elle découvrit que leur cuisine était un véritable champ de ruine. En effet, Yukio ne savait absolument pas cuisiner. Éclatant de rire en le voyant en train de pester après le livre de cuisine pour en comprendre les instructions, elle le rejoint rapidement. Mais, dans un réflexe sportif, Kasamatsu attrapa l'éponge avant qu'elle ne puisse la saisir.

« Hors de question que tu ramasses mes bêtises. Ce soir, c'est moi qui gère alors toi, je t'ordonne de te tourner les pouces.

- Bon ok... mais ça a intérêt à être mangeable sinon tu n'es pas prêt de t'approcher à nouveau des fourneaux.

- Bien chef. Se mit-il au garde à vous en riant.

Elle sourit et partit prendre sa douche, le laissant s'attaquer seul au ménage. Il s'y attacha avec hargne et quelques minutes plus tard, la cuisine avait repris forme humaine.

- Euh... Yukio ? l'appela timidement la jeune femme depuis la salle de bain.

- Ouais ? demanda-t-il en s'approchant avant de rougir lorsqu'il vit la tête et les épaules nues de la jeune femme dépasser de la porte.

- J'ai oublié de prendre des sous vêtements... tu pourrais m'en apporter s'il te plait ? ils sont dans le premier tiroir de la commode.

- Euh, pas de problème...Il s'exécuta et lui tendit ce qu'elle demandait, les joues cramoisis. »

Seulement, ce ne fut pas le seul incident du genre dans l'année et ce dans les deux sens, Yukio oubliant lui aussi de temps à autre ses vêtements de rechange dans la chambre lorsqu'il prenait sa douche. Mais, paradoxalement ce fut un accident du genre qui les rapprocha encore.

C'était un samedi soir, celui où l'ancienne équipe de Kaijo se retrouvait pour une soirée jeux vidéo. En général, ils se réunissaient le samedi du mois où Saya était de fermeture au restaurant et ne rentrait par conséquent qu'à trois heures du matin passé. En général, ils commandaient des pizzas et jouaient en rigolant (et en frappant Kise dans le cas de Kasamatsu) jusqu'à trois heures où, en rentrant chez eux, Yukio les accompagnait jusqu'au café-concert d'où il raccompagnait ensuite Saya pour rentrer ensemble. D'ailleurs, cela rassurait les parents de la jeune femme qui appréciaient le garçon, le considérant comme leur futur genre.