OS 2 : 1ère rencontre

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Malheureusement pour Akashi, le porte bonheur de Midorima ne devait pas lui porter chance. De violents orages empêchèrent Samy et Kise de rentrer tout de suite. Seijuro était désespéré, il ne savait pas comment occuper la fillette, effrayée par l'hôpital qui devait passer de longues journées seule dans sa chambre en attendant que Seijuro revienne du travail.

Il était donc en train de s'énerver après la machine à café du couloir de pédiatrie lorsqu'un violent coup de poing vint le frôler et s'abattre sur la machine. Aussitôt, le café se mit à couler. Il se tourna pour voir son agresseur/sauveur et tomba nez à nez avec une jeune femme resplendissante. Grande et élancée, des yeux noisette, une haute queue de cheval qui retenait ses longs cheveux bruns et surtout, un grand sourire chaleureux. Elle portait une blouse d'hôpital par-dessus une élégante robe bleu marine à col claudine qui lui arrivait au-dessus des genoux. Elle lui sourit et lui tendit son café.

« Il faut savoir parler à cette machine, elle ne comprend que la manière forte.

Avant que la mystérieuse jeune femme n'introduise ses pièces, Akashi avait déjà mis les siennes et commandé un café.

- Pour vous remercier.

- Merci. Comment avez-vous su que le capuccino noisette était mon préféré ?

Seijuro eut un sourire.

- J'ai lu en vous.

- Vous êtes voyant ?

- Absolument. Je suis Seijuro Akashi.

Il prit sa main et l'embrassa tendrement sur la paume. La jeune femme haussa les sourcils, un peu étonnée de ses manières de la vieille école mais sourit. Voilà longtemps qu'un homme ne s'était pas comporté en véritable gentleman avec elle. Et ce n'était pas pour lui déplaire.

- Enchantée. Alicia Argent. Je suis la directrice du service de pédiatrie.

- Enchanté. Un proche de la petite chambre 209.

La docteure regarda le dossier qu'elle tenait à la main.

- Louise Jolivet c'est cela ?

- Oui.

- C'est justement la patiente que je m'apprêtais à aller voir lorsque j'ai aperçu cette infâme machine vous agresser sauvagement.

- Son état s'est aggravé ?

- Non, ne vous inquiétez pas. Je voulais simplement vous informer que si le traitement continue d'être efficace comme il l'est pour l'instant, elle devrait sortir la semaine prochaine.

- Seulement ?

- Oui, par précaution. Cela vous pose un problème ?

- Non... simplement, je vois bien qu'elle s'ennuie seule ici... je sais que Shintoru passe la voir pendant ses pauses mais ça fait malgré tout de longues heures à être seule...

- C'est justement pour ça que je venais vous voir. Je suis présidente de l'association Sourire, qui s'occupe d'occuper les enfants malades.

- Ah oui ?

- Oui, avant elle aidait aussi les enfants dont les parents étaient malades mais nous avons du arrêter cette branche faute de moyens.

- J'en suis désolé.

- Ce n'est rien... Lou aime le coloriage ? les clowns ?

- Comme tous les enfants.

- Alors je m'occupe de votre fille, ne vous inquiétez pas.

- Ma nièce, pas ma fille. Ses parents sont bloqués dans le nord du pays : les orages ont endommagés la ligne de TGV et la piste de l'aéroport.

- Je vois. Je vais veiller sur elle, ne vous inquiétez pas. Je lui tiendrai compagnie.

- Merci, ne vous sentez pas obligés...

- Je ne me sens pas obligée. C'est une façon pour vous remercier pour le café. Et puis j'adore les enfants. Entre nous, comment avez-vous su pour le capuccino ?

Seijuro sourit, et se pencha vers elle, énigmatique. Elle tendit l'oreille, curieuse tendit qu'il lui chuchotait ces mots :

- Entre nous, cela fait une semaine que je viens dans ce couloir au moins deux fois par jour. Alors j'ai vite compris que le capuccino noisette est la seul substance buvable de cet hôpital. »

Ils éclatèrent de rire et Seijuro, après avoir terminéson café et discuter quelques minutes de plus avec la charmante directrice, ilregagna la chambre 209. Charmante était le mot, il était complètement envoutée.

Suite d'OS Kuroko No BasketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant