Suite d'OS Kuroko No Basket

OS 10 : Epilogue

Akashi fut réveillé par un contact doux contre la peau de son torse. Il ouvrit les yeux et baissa la tête pour sentir les lèvres de celle qui était désormais son épouse contre son torse. Il lui sourit et l'embrassa puis, voyant l'heure sur le réveil, voulut se lever lorsqu'il se rendit compte que sa femme l'avait menotté à elle. Il l'interrogea du regard.

« Ta femme t'ordonne de t'occuper d'elle ce matin, se contenta-t-elle de dire.

- J'ai un rendez-vous important ce matin...

- Ça, je m'en fiche complètement cher époux... d'ailleurs...

- D'ailleurs ?

- J'ai appelé ta secrétaire pour te décommander. J'ai dit que tu étais malade.

- Pardon ? dit-il en s'assaillant d'un coup, à présent complètement réveillé, entrainant la jolie docteure toujours attachée à lui avec. Pourquoi tu as fait ça. Tu n'imagines pas le temps que j'ai perdu à cause de...

- Tu es sérieusement en train de me dire que notre voyage de noces était une perte de temps pour ton précieux travail ? et qu'il passe avant moi ?

- Non, bien sur que non... excuse moi... tenta-t-il de se rattraper en essayant de l'embrasser. Mais sa femme était têtue et lui refusa ses lèvres.

- C'est toi qui l'a organisé... je ne t'ai jamais demandé trois semaines sur une ile paradisiaque... tu viens de gâcher le petit nuage sur lequel j'étais... merci beaucoup.

- Alice je...

- Non, pas d'excuse. Il te faudra plus que ça pour te faire pardonner, dit-elle la voix tremblante, au bord des larmes.

Seijuro se contenta de la prendre dans ses bras et de la serrer longuement contre lui. Il eut un petit rire qui fit se relever la tête de sa femme.

- Quand tu me parlais d'être liés par le métal, je pensais que tu parlais des alliances, pas de véritables menottes.

Elle eut un petit rire et se laissa bercer. Il l'embrassa sur le front avant de récupérer les clefs et de se libérer. Puis il se leva.

- Tu vas où là ? si tu me réponds au travail, je déchire le contrat de mariage je te préviens...

- Mais non, je ne vais pas travailler. Je ne suis pas idiot ou un obsédé du bureau au point de faire passer ton bonheur après lui.

- Tu vas où alors ?

- Préparer à manger pour ma femme.

- À manger ?

- Tu vas avoir besoin de force mon amour.

- Ah oui ? pourquoi ?

- Parce que je compte bien profiter de ce jour d'école buissonnière pour prolonger notre lune de miel.

Alice sourit, ravie et se recoucha en l'attendant. Une heure plus tard, il revenait avec un superbe petit déjeuner. Elle sourit et se leva pour s'approcher de lui, l'embrasser et le faire tomber sur leur lit. Oui, elle mourait de faim mais c'était son mari qu'elle comptait dévorer. Il faut dire que les menottes lui furent bien utiles pour le reste de la journée.

Ils se levèrent en milieu d'après-midi, morts de faim. Ils se lovèrent dans le canapé et Seijuro lui embrassa le front et la main alors qu'il partageait un paquet de chips, la seule chose qu'il restait à manger dans les placards vides.

- Tu as l'air bien pensif...

- C'est la première fois de ma vie que je sèche un rendez-vous...

- Et alors ?

- Si j'avais su que c'était si agréable, j'aurais commencé beaucoup plus tôt...

- Une minute, dit-elle en se redressant pour le regarder dans les yeux, je t'interdis de sécher le travail pour autre chose que les urgences ou venir nous retrouver...

- Nous ?

- Nous. Toi, moi... et le bébé.

Le visage de son mari s'illumina et il la serra contre lui longuement, heureux. Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes puis elle le regarda et lui caressa la joue.

- Et tu voudrais un garçon ou une fille ?

- Une fille. Répondit-il sans hésiter.

- Pourquoi ?

Il réfléchit quelques instants.

- C'est idiot mais... si c'est un garçon, j'ai peur de reproduire le même schéma que mon père...

- Ça n'arrivera pas.

- Comment tu peux en être si sûre ?

- Parce que, contrairement à ton père, tu sais rendre ceux que tu aimes heureux ». dit-elle simplement en l'embrassant.

Huit mois plus tard naissait la petite Shiori et,trois ans plus tard, le petit Yūki. Et, comme l'avait prévu Alice, Akashi sutrendre ceux qu'il aimait heureux.