Laïla Dieynaba Fall : la Dame

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_mademoiselle Fall, es que vous m'entendez? Me disais une voix, j'avais tellement mal que je ne pouvais pas me lever, mais la douleur des contractions en décida autrement, je sursaute sur un lit d'hôpital je me demande comment je suis arrivée ici et où sont Fama et mère Nafi.

_nous avions prévu une césarienne après que vous ayez perdu connaissance, mais il s'avère que vous aviez subit ultérieurement une opération au niveau des reins et si l'on vous fait une césarienne cela pourrai présenter des risques pour votre de santé. M'expliqua le médecin qui m'avait consulté en présence de ma mère, mais je l'écoutais à peine, je hurlais presque.

_doc..docteeeeeur..faite cesser cette horrible douleur, tuez moi docteur s'il vous pla..aaaaaaaïeee!

_le médecin en chef va bientôt être là, il nous faut un forceps pour dégager la tête du bébé, il est coincé au niveau du bassin, patientez un peu, inspirez profondément et expirez petit à petit, votre tension est très faible et le bébé risque de s'étrangler avec le cordon.

_pitié, pitié, pitié !! J'ai maaaaaaal, j'ai MAAAAAAAL.

_le médecin vient d'arriver, ils vont vous soulager.

_mademoiselle Fall pousser dès que je vous le dis et avec toutes votre force. Me disait le médecin qui venait d'arriver.

_je ne peux pas, ça fait mal!!

_si vous ne pousser pas, votre bébé risque de mourir. Aller faite un effort c'est déjà fini.

Je pousse malgré moi dès qu'il me le dis, cette chose qu'il insérait en moi pour dégager le bébé me faisait si mal que j'avais envie de rire. J'avais l'impression d'être en enfer, cela faisait un bon moment que je poussais. Je pousse encore et encore et lorsque j'entends les cries d'un bébé je laisse tomber ma tête contre le lit. Si j'avais été dans un hôpital public je serai déjà mort, je me demande comment je vais payer les frais d'hospitalisation.

_félicitations, c'est une magnifique fille. Me disait le médecin qui m'avait aidé à sortir le bébé.

_vous avez perdu énormément de sang, mais grâce à Dieu on a pu vous amenez à temps à l'hôpital si vous étiez rester là où on vous avez trouvé vous seriez plus de ce monde. Me dit l'autre médecin, mais tout ce qu'ils disaient m'importait peu, je ferme petit à petit mes yeux et sombre dans un profond sommeil.

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Lorsque je me réveil, j'avais l'impression d'avoir été un rescapé d'une guerre, ma voix était cassée j'arrivais pas à articuler un seul mot.

_waouh Laïla, tu es très brave à ta place je crois que je me serai suicider, la manière dont tu criais et tenait ma main si fort, tu n'avais même pas remarqué ma présence. Me dit une voix que je reconnais bien, je me retourne vers celle ci et mes doutes se confirment il s'agissait de Mia, elle me dit avoir été présente lors de l'accouchement chose qui était impossible car même si j'avais mal j'étais pas quand même aveugle n'es pas?

_qu..tu..j..

_ne parle pas ma puce, tu sais depuis que je sais que tu allais accoucher à tout moment je te faisait suivre par un détective privé tu vas te fâcher certe mais c'était plus fort que moi, alors lorsqu'il m'a dit qu'une ambulance était garée devant là où tu vis je lui ai dit de te suivre pour m'indiquer l'hôpital où ils allaient t'amener. J'ai insisté au près de ton médecin pour être à tes côtés pendant l'accouchement, tu avais tellement mal que tu m'a prise pour une sage femme.

Mia est folle, cette fille est pleine d'énergie et de gentillesse, elle m'a soutenu alors que je pensais être abandonné à mon propre sort.

_cette fois ci j'ai payé pour toi tous les frais médicaux et ton hospitalisation, tu n'a pas un mot à dire car je suis la tante des enfants...