Point de vu Moussa
Le stresse ? Ça n'a j'aimais existé pour moi, du moins pas depuis de nombreuses années alors je n'ai aucune raison de stresser. C'est peut être le jour le plus important dans la vie de certains mais pour moi c'est juste un passe temps, j'aime jouer et gagner. Mes potes me taquinent de temps en temps avec mon costume sur mesure que j'avais commandé depuis l'Italie, j'ai là-bas un oncle qui est styliste et gère une grande boutique de vêtements pour homme. Avant de faire le mariage religieux j'ai décidé de faire le mariage civil en premier car c'est plus sûre il s'agirait de papier concret qui prouveront mon union avec Astou pas de simples paroles prononcées par un Imam. Je me demande bien depuis quand j'avais arrêté de prier, es que même j'ai une fois posé mon front contre le sol, et tendu mes mains vers le ciel pour adorer Dieu et l'implorer. Pas que je ne crois pas en lui car je vois qu'il m'aide beaucoup dans mes plans mais c'est juste que je n'ai jamais eu l'occasion de pratiquer ma religion, ma mère avait même pleuré un jour parce-que je n'étais pas un pratiquant, elle me sermonnait tous les jours.
"Aÿ Moussa ragalal yallah té ngay djouli dé amna té yawmar khiyaam dafa nara tarr si ioe" ( Moussa craint Dieu un peu et pratique la prière, la mort existe et le jour du jugement dernier risque d'être dure pour toi)
Elle me répétait souvent ces stupides paroles, Dieu ne force personne à faire quelque chose, d'ailleurs c'est lui seul qui a le droit de juger ses créatures alors qu'on me fiche un peu la paix.
Je sors de ma chambre suivi de mes potes, on était les beaux gosses du siècle, je porte ma montre Rolex le dernier modèle qui est sortie. Mon père nous verse Mia et moi chaque fin du mois une somme colossale dans notre compte en banque, on ne manque de rien il suffit juste de claquer les doigts pour avoir ce qu'on veut alors pourquoi se priver de ça ? Quand tu es riche il faut le montrer, un Richard doit savoir vivre comme un Richard et un pauvre savoir vivre comme un pauvre. J'avais loué une limousine, je croise ma mère bien belle à l'entrée de la porte principal._machallah sama dôm dji, yaangi beau waayé c'est pas encore trop tard pour nga changer avis, wakhtaan naa ak sa pape beu sonneu waayé neenama dangaa djeul sa décision ba paré khaley ngeu baayil ba am licence sakh après nga sôgueu takeu sokhna, yor djabar dafa metti dé( machallah mon fils tu es beau, cependant il n'est pas encore trop tard pour revenir sur ta décision, j'ai essayé d'en parler avec ton père pour qu'il puisse te convaincre mais ce dernier m'a dit que tu avais déjà décider de te marier. Tu es encore jeune pour ça attend au moins que tu obtienne ta licence, gérer une femme est une lourde responsabilité) me disait_elle, ma mère aime me parler en wolof, car elle dit que c'est notre langue d'origine et ne pas le parler revenait à nier notre origine, je suis tout le temps obligé de lui répondre en wolof car elle ne me répond pas lorsque je lui parle en français.
_yaye, sokhla wouma( maman, je n'ai besoin de) l'avis de personne je suis assez grand pour ma djeul sama décision wou bopp( prendre mes propres décisions), je t'aime mais téyeul ma say conseils( garde tes conseils) je lui dit avant de lui donner un bisou sur la joue puis m'en vais rejoindre la voiture.
J'arrive à la mairie de Dakar, il fait hyper chaud en ce mois de Mars, la limousine se gars et j'ouvre la portière pour sortir, je réajuste mon costume, monsieur Traoré se présenta à moi, je le salut chaleureusement en espérant au fond de moi qu'il ne va pas me faire chier avec ses sujets sur la politique et toutes ces conneries le jour de mon mariage. On se dirige à l'intérieur dans une salle spacieuse ou ne nombreuse chaises royale étaient disposées, parmi mes anciens camarade de classe du lycée seul Abdoulaye était venu, bof je m'en fiche, les autres ne sont que de vrai lèche cul de Cheikh même s'ils étaient venus je les aurai foutu dehors, apparemment ce que j'avais fait à Laïla était mal pour eux, mais je m'en tape moi de leur avis. La marié allait venir d'un moment à l'autre, les invités arrivaient par foule, certains étaient des connaissances de mon père dans le gouvernement accompagné de leur famille, d'autre de la famille de Astou et ses copines, je ne vois ni Khadija ni Amina après ce que je leur ai fait je ne pense pas qu'elles oseraient se présenter à mon mariage, il y'avais quelques membres de notre famille du côté de mon père et ma mère et comme nous sommes au Sénégal chaque personne amène avec lui son ami ou une connaissance dont j'ignorais même l'existence, 98% des gens présent je ne les connaissais pas.
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Laïla Dieynaba Fall : la Dame
Romansac'était une dame certe, mais elle ne l'a pas toujours été, au fils du temps avec les épreuves de la vie s'est forgé une personnalité forte, femme avec du caractère, dominatrice, fatale, avec une démarche féline elle a su faire retourné les hommes au...