La nuit était tombée depuis un moment sur le manoir du juge Bianchi. Trainant dans la maison, la jeune femme vérifiait avec un grand intérêt si chaque entré de la maison était bien fermé. Elle le savait, aucune porte n’était ouverte puisqu’à chacun de ses passages dans la journée d’aujourd’hui, elle prenait le soin de refermer les portes derrières elle. Émeraude soupir de tristesse lorsqu'elle poussa la porte du couloir situé dans l’aile gauche.
En effet, ce caractère, elle l’avait adopté lors de son séjour avec Andreï. Par peur de le voir apparaitre dans sa chambre tandis qu’elle serait livrer à un profond sommeil, Émeraude prenait donc le soin de fermer minutieusement sa porte et ses fenêtres.
Émeraude secoua légèrement de la tête afin de quitter sa torpeur. Cette situation et cette peur maladif n’avait pas raison d’être pensa-t-elle, elle vivait plus à présent dans le donjon et plus jamais Andreï ne la retrouvera.
Tandis qu’elle s’apprêtait à monter les marches pour rejoindre la chambre, elle entendit la voix de Paolo s'élever dans son bureau. Émeraude s’approcha et fit passer sa tête à travers l’ouverture de la porte. Il était là, debout en face de la baie vitrée et dos à elle. Émeraude profita de la situation afin de trainer sans gêne son regard sur le corps d'Apollon de Paolo. Sa chemise souffrait sur son dos musclé et ses épaules larges lui conféraient une carrure incroyable.
Émeraude se souvint aussitôt de la prise ferme qu’il avait exercée sur ses fesses leur première fois. La vérité était qu’Émeraude mourrait d’envie de l’embrasser, mais elle craignait qu’Andrei n’ait raison. Émeraude avait peur que Paolo n’ai plus la même envie d’elle.
Sans plus attendre, la jeune femme décida de nourrir sa peur par cette soif intense qu’elle ressentait pour Paolo. Émeraude fit descendre les manches de sa robe, puis retira ses vêtements. D’un pas léger, elle pénétra dans le bureau et se positionna derrière Paolo.
-Paolo, dit-elle d’une petite voix.
Paolo se retourna aussitôt surpris d’entendre la voix d'Émeraude dans son bureau. Il s’immobilisa alors lorsqu’il la vit entièrement nue, le corps exposé par la lumière vive de la pièce. Paolo bien que luttant contre ses pulsions, ne pût s’empêcher de trainer ses yeux sur ses seins parfaitement dessinés et plus arrondit que la première fois.
Quant à Émeraude, son cœur arrêta de battre à un rythme fou en voyant le désir briller dans les yeux Paolo.
Paolo se rapprocha alors d’elle et souda ses lèvres aux tiennes. La jeune femme émit un gémissement lorsqu’il caressa son dos en descendant sur ses fesses.
-J’ai envie de toi carra, murmura-t-il d’une voix chaude.
Paolo la souleva d’une main et de l’autre, il ouvrit la porte adjacente à son bureau. L’ayant déposé sur le lit, il ne perdit pas de temps pour parsemer ses seins et tout son corps de baiser langoureux. La jeune femme émit un plaisant gémissement lorsque la langue froide de Paolo caressa son sexe.
-Ah ! hurla Émeraude en rejetant peu à peu les paroles d’Andreï.
En fermant les yeux, Émeraude voyait la myriade de souvenirs douloureux qui lui opprimait le cœur, s’effacer et laissant place à ses moments passés avec son amant. La jeune femme ouvrit les yeux lorsqu’elle sentit les lèvres de Paolo frôlant les tiennes. En le voyant, Émeraude devina une sorte de retenu dans ses gestes. Le cœur lourd, elle comprit l’origine de ses pensées et décida de faire passer le mystère.
-Il ne m’a pas touché, commença-t-elle, Andreï n’a pas pu me toucher.
Paolo reçu cet aveux comme un soulagement. Lorsqu’il redressa la tête, il croisa les yeux verdâtres d'Émeraude. Elle était belle songea-t-il, et elle méritait bien le bonheur.
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La perle du donjon
RomantizmÉmeraude était assoiffée de liberté, bien qu'elle ne se l'avouait pas. Hélas la jeune femme commis l'erreur de répondre à cet appel irrésistible de connaitre le monde et elle se brûla les ailes. Capturée et enfermée dans une maison close, Émeraude s...