Sous la voûte étoilé de l'oasis, quelques part entre les dunes couleurs ocres du royaume, la grande famille des trois hommes profitait ensemble d'un moment de bonheur.
En dessous d'une grande tente royale, dressé près d'un raie de fleuve bleutée, et assirent sur des coussins, ils profitaient tous d'un repas familiale.
Des mois et des années étaient passés depuis le dîner du réveillon. Les événements douloureux et plaisants s'étaient succédé comme des perles égrainées sur un fil. Amara avait accouché ses jumeaux, ce qui lui valait plus que des éloges dans ce royaume dont elle était la reine. Maaca était une petite fille merveilleuse, une princesse impeccable. La jeune fille avait un port de tête qui ferait certainement jalouser les princesses les plus fières du monde.
Maaca et son frère jumeau Mircal avait tout les deux le physique typique des Al-Kitani. Des cheveux noirs de jais, et un regard aussi sombre que les ténèbres. Au dessus de leur jugulaire, se dessinait la tâche de naissance des descendants de la couronne. Une couronne avec des étoiles. Âgée tout deux, de six ans, ils faisaient la joie de leur parents.
Quant à Darío et Diego, les deux fils aînés de Sergio et Naama, ils représentaient deux figures imposants. Ils frôlaient tout les deux presque leurs huitième bougie. Darío avait trouvé sa passion dans le combat, le maniement d'épée. Darío avait l'image d'un conquérant, un homme de guerre. Les lettres, les chiffres et la paperasse l'intéressaient plus.
Quand à Diego, plus doux, plus calme, plus beaux, il sortait du cadre des Al-Kitani. Le jeune homme avait trouvé sa passion dans le dessin, la photographie, la caricature. Il aimait les paysages les plus belles que les autres, et il était un amoureux des couleurs. D'ailleurs, le jeune homme avait visité plus de pays que son frère Darío.
D'un autre côté se trouvait leur petite soeur, Éva. Également âgé de presque six ans, la jeune fille était passionnée de lecture. Une tête coincée, la taquinait ses frères et cousins. Les yeux aussi noir que ceux de sa mère, la jeune fille était tout de même le portrait craché de son père Sergio. Une jeune fille avec un charisme bien trempé. Un tatouage, d'une couronne brillait sur son poignée.
Diego, Darío et Éva Montefeltro, faisait la fierté du duché de l'Italie.Arden Owens, le fils de Matthias était à présent âgé de neuf ans. Ses yeux vers, ses cheveux noirâtre et son sourire charmeur faisait tout son succès à l'école. Nul doute qu'il sera la relève de son père, Arden possédait un goût unique pour la mode. Et tout comme Darío, les chiffres, la lettres, le combat et les affaires étaient son domaine.
Il se plaisait bien à jouer le garde du corps de sa soeur aînée Caroline Owens lors de leur sortie diplomatique. Cette dernière était à présent fort belle. Une taille et un physique parfait, sa longue chevelure noirâtre et son éloquence ne laissaient indifférent personne. La jeune fille était à présent âgé de onze ans. Caroline s'était engagé au plus vite dans le mannequinat, et portait fièrement la marque de son frère Arden ainsi que celle de son père Mathias.
Quant à Meira, la dernière des Owens, elle n'était qu'une boule de douceur attirer par les fleurs comme sa mère. Le ciel l'avait dompter d'un coeur compatissant. Meira Owens, allait certainement succéder à grande mère dans les oeuvres caritatives. Ses yeux étaient aussi bleus que ceux de sa mère. Meira Owens avait cinq ans.
La famille Bianchi n'était pas laissée pour reste.
Baya Bianchi était une grande fille maintenant. Danseuse étoile à ses heures perdues, elle défendait bec et ongle le droit des animaux, des enfants, et tout ce qui touchait son estime. La jeune fille de sept ans en mettant de toutes les couleurs à sa mère en ce qui concerne la dance.
Dante Bianchi, le fils de la famille, sa passion était encore inconnu. Âgé de six ans, le jeune homme se plaisait à toucher à tout. La dance, le chant, les armes, les chiffres, il paraissait bien macho avec son âge. Toutefois, tout comme ses cousins, il était déjà un vrai tombeur. C'était le plus mature de la famille, le plus réfléchi et un fin stratagème.
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La tête contre le torse de son mari, Émeraude regardait attentivement son fils accroupie à quelques mètre d'eux. En effet, Dante essayait de faire un feu de bois à l'aide de deux pierres polis. Voyant que le vent était contre lui et que le feu ne prenait pas, Dante sorti un briquet de sa poche et alluma le feu.
-Il m'inquiète, avoua Émeraude tristement.
Paolo quitta sa torpeur et lui planta un baiser sur le front. Le juge Paolo voyait également l'évolution de son fils, et bien que ça le peinait, il était convaincu que Dante avait la tête sur les épaules.
Tournant la tête, il vit de l'autre côté Baya qui venait de s'assoir près du feu, suivit des Diego et Éva. Le reste suivit après, et s'assit à chacun à leur tour.Quant à Darío et Dante, ils étaient debout, et s'entretenait en retrait, des épées de bois en mains.
-Tu ne me réponds pas? Question Émeraude de sa voix calme.
-Regarde autour de nous, l'insécurité est partout, et la justice ne remporte pas toujours hélas. Qu'importe la voix que choisira Dante, j'ai la ferme conviction que nous l'avons assez éduqué pour qu'il ne perde pas son humanité en tombant dans la bassesse. De plus, Baya, est trop fragile, trop directe, inflexible et trop rêveuse, ça me rassure de savoir que Dante sera là pour la protéger d'elle même et des hommes.
Émeraude, sourit en reconnaissant que c'était vrai. La place de parrain de son père adoptif était toujours vacant, attendant une personne assez forte et assez généreux pour prendre la relève. Elle se souvint que madame Pasolini lui avait demander de prendre la relève en inculquant de nouvelle valeur à ce réseau de personne relié par des fils invisible dans le monde. Mais la jeune femme avait tout simplement décliner l'offre, en referma les lourdes portes de la ville qui servait de maison pour Vladimir.
En effet oui, Baya était rêveuse, tout comme elle. Il suffisait d'un tutus de soie sur sa taille, un juste au corps impeccable, et des chaussons de ballerine, et la jeune fille se voyait déjà au sommet du monde, sur son petit nuage. Le ballet la faisait rêvait, la faisait tout oublié et ça, c'était mal , lorsqu'on vient d'un milieu ou la maffia traçait encore ses ficelles.
Oui, Dante avait le caractère implacable, dure et à la fois tendre pour protéger sa soeur et toute la famille.Émeraude souleva la tête et posa son regard sur la voute étoilée. C'est avec un sourit radieux qu'elle reconnaissait qu'elle était à présent une femme comblée.
Émeraude était une épouse aimante, une mère comblée, une amie heureuse, car sa fidèle et unique amie Tess avait également trouver le bonheur dans les bras d'un Apollon.La vie avait un goût de miel, remarqua la jeune femme heureuse avec un sourit radieux et plein de belle promesse.
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La perle du donjon
RomanceÉmeraude était assoiffée de liberté, bien qu'elle ne se l'avouait pas. Hélas la jeune femme commis l'erreur de répondre à cet appel irrésistible de connaitre le monde et elle se brûla les ailes. Capturée et enfermée dans une maison close, Émeraude s...