Au nom d'Allah, le tout-Miséricordieux, le très-Miséricordieux.
Abu Sufyan(ra) et son groupe se promenaient quand ils aperçurent Saad ibn Abi Waqqas(ra) et quelques fidèles musulmans effectuer la salat sur la colline.
Abu Sufyan(ra): ainsi, les rumeurs sont exactes; mais constater de nos propres yeux est meilleur. Et vous c'est comme ça que vous priez. Nous continuons d'entendre parler de Muhammad(saw) et de sa foi et son rejet de notre religion. Et cela a l'air de progresser. Certains d'entre nous y croyaient, d'autres non. Terrible ! Je pense que vous êtes maintenant nombreux, alors que nous étions inconscients de ce qui se tramait.
Saad(ra): Abu Sufyan(ra), nous avons fait de notre mieux pour ne pas vous faire voir ce qui peut vous déplaire, et pour ne pas faire face à vos réactions désagréables. Ainsi, nous venons à cet endroit pour prier. Nous le faisons par obéissance au Messager de Dieu.
Abu Sufyan (ra): le Messager de Dieu ?
Saad(ra): Dieu a voulu que vous vous voyez aujourd'hui. Laissez-nous, et retournez chez vous avec droiture.
Abdullah ibn Massoud(ra): ne nous demandez pas ce que nous faisons, et nous vous demandons pas ce que vous faites.
Abu Sufyan (ra): bien. Des choses plus étranges pourrait arriver. Abdullah ibn Massoud ou plutôt, ibn Umm Abd, le berger employé par Uqbah Ibn Abi Muait, porte parole des chefs de Quraysh. Nous ne sommes pas au même rang. ( Il se mit à imiter Abdullah ibn Massoud(ra) ). Et toi Saad(ra), tu veux être en compagnie de ces gens faibles, alors que tu appartiens à Zuhrah, un clan de Quraysh.
Saad(ra): ils sont mieux que moi.
L'un du groupe de Abu Sufyan : non. C'est toi qui est pire qu'eux.
Saad(ra): attention, laisse-nous tranquille.
L'un du groupe de Abu Sufyan : non, par Al-Lat et Al-Uzza, jusqu'à vous avoir montré notre force et vous faire abandonner cette stupidité. ( La bagarre éclatèrent, ils se lancèrent des pierres, Abu Sufyan(ra), lui a fuit ).
Ammar(ra) rentra à la maison et parla de sa mésaventure avec Abu Sufyan(ra) et son groupe. Il parla de l'islam à ses parents Umayah(ra) et Abu Ammar(ra). Il leur récita la sourate Ad-Duha( S. 93 ). Après la récitation, ses parents étaient émerveillés. Son père hésitait un peu à cause de l'hostilité des Quraysh vis à vis les musulmans mais accepta par la suite. Sumayah(ra), elle, n'hésita pas, elle accepta aussitôt l'islam.
Une lutte était organisée en présence des notables et de leurs fils. Wahshi(ra) se battait avec un autre, il finit par remporter cette lutte.
Abu Ali: Bilal ! Montre-nous ce que tu sais faireBilal(ra): je n'ai pas besoin de le battre
Abu Ali: qui a demandé ton avis ? Tu fais ce que je veux ( il poussa Bilal(ra) dans le champ de bataille )
Omar(ra): ton père est injuste envers lui. Que peut faire le fils de Hamamah face à cet individu !
Abu Ali: vas-y, fils de Hamamah, montre nous ta force. Si tu le bats, je te donnerai une récompense.
Un notable: ( Wahshi(ra) jeta la lance au moment où il pouvait gagner ) c'est Abu Dasamah. Béni soit ta main.
Fils d'un notable: l'Abyssin a été sympathique avec son compatriote.
Abu Ali: je ne sais pas pourquoi je paye ta nourriture et ta boisson. Tu as la peau grasse et le coeur d'un moineau. Va t-en
Les notables de Quraysh ont été mis au courant que l'appel à l'islam allait être public.
Omar(ra): dépêchez-vous. Muhammad(saw) ne rassemble son peuple vers lui que pour rendre son appel public. Ce qui n'était qu'une rumeur va devenir un fait tangible. Un fait concret est différent d'une rumeur.Discution entre Omar(ra) et Zayd(ra) après l'appel d'Abu Muttalib(ra).
Zayd(ra): que penses-tu de lui ?
Omar(ra): comme ce que tu dois ressentir, et comme cela devrait être ressenti par quiconque de Quraysh qui veut que son peuple reste unis, et qui déteste les voir rompre les relations avec leur propre famille, devenant hostiles les uns des autres. S'ils le font, ils seront submergés par le reste des Arabes.
Zayd(ra): tu penses que cela se produira ?
Omar(ra): que ta mère te perde ! Penses-tu que les gens ont le choix entre accepter et refuser ? Zayd(ra), nous sommes les habitants de la cité sacrée. Le reste des Arabes nous rendent hommage pour cela. Pour eux, nous obéir fait parti de la religion. Celui qui va à l'encontre de nos désirs viole les ordres de ses dieux.
Zayd(ra): le commerce Omar(ra). C'est à travers le sanctuaire et le commerce que les Quraysh ont gagné leur suprématie.
Omar(ra): en effet, les deux. Aucun mal ne touche les Quraysh, car Allah leur a attribué la garde du sanctuaire, des avantages permettant de se maintenir, tout en étant accueillant envers les pèlerins. C'est en effet à travers le sanctuaire que les Quraysh sont devenus riches et forts. Ils utilisent ensuite leur richesse pour maintenir le sanctuaire et être les hôtes des pèlerins. Ainsi, Allah leur a donné les privilèges de la religion et de la richesse, à travers eux, ils ont acquis la suprématie sur les Arabes et les contrôlent. Que se passera t-il si les Arabes découvrent que les Quraysh sont désormais divisés, avec des gens qui disent que la religion de Quraysh n'a aucun fondement véritable. Cela signifie qu'ils n'ont aucun rôle sacré. Nous ne suivrons pas sa foi ni n'accomplirons ses rites jusqu'à que Quraysh change. Si Quraysh ne change pas, alors nous adorerons Allah chez nous, ou bien, nous les combattrons dans le sanctuaire et on le leur prendra, afin que nous puissions accomplir nos rites selon les commandements de notre vraie foi. Où va aller Quraysh ensuite ? Que lui restera t-il ? C'est mon point de vue, et je veillerai à ce que le clan Adiy jeunes et vieux, l'éxecute. ( il sortit de la maison, son frère le suiva ) qu'y a t-il ? Nous ne devons pas être en retard à la réunion de nos aînés des Quraysh. Ils se sont réunis à Dar Al-Nadwah pour discuter.
Zayd(ra): comme je l'ai dit, qu'ai-je à faire avec les aînés de Quraysh ?
Omar(ra): comment peux-tu dire cela alors que tu sais qu'ils se sont réunis pour discuter sur l'affaire de Muhammad(saw) et sa religion. Chaque clan de Quraysh est représenté dans la réunion. Il n'est pas approprié que les Adiy s'absentent.
Zayd(ra): on ne sera pas absent si tu t'y rends
Omar(ra): tu es l'aîné
Zayd(ra): mais les Quraysh savent comme moi que tu es le plus ferme, éloquent, et couageux et on te respecte partout.
Omar(ra): attends. Je n'accepte pas ce que tu dis... Je veux seulement...
Zayd(ra): par le Dieu de la Kaaba, je dis seulement la vérité. Quel est le mal si mon frère me devance, lorsque son opinion me devance ? Puis, notre père Al-Khattab, t'as choisi pour le remplacer aux réunions du peuple, et les Adiy l'ont accepté, et prennent ton point de vue, et les Quraysh sont satisfaits de cela, car tu es leur ambassadeur, qui défent leur cause. Je suis d'accord avec cela.
Omar(ra): mais moi, je ne suis pas d'accord.
Zayd(ra): chacun est adapté pour le rôle qui lui est assigné. Si ce que tu vas rencontrer est bon, il est suffisant qu'un seul homme de la famille Al-Khattab y prenne part. Si c'est un mal, il est suffisant qu'un seul homme le porte sur ses épaules.
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Salut, paix et bénédictions sur le prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.
Qu'Allah me pardonne si j'ai fait des erreurs.
Amîne.
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Omar ibn Al-Khattab (RA)
SpirituellesPaix et bénédictions sur vous ! Ceci sera incha Allah un recueil de la vie du compagnon du prophète Muhammad ( paix et bénédictions sur lui) le sincère sayyid Omar ibn Al-khattab. J'ai voulu partagé ça avec vous. Qu'Allah vous facilite la lecture et...