Omar ibn Al-Khattab (RA)

Début de la mission du prophète Muhammad (SAW)

Au nom d'Allah, le tout-Miséricordieux, le très-Misécordieux.

La mission du prophète Muhammad (saw) débuta discrètement jusqu'au moment où les qurayshs commençaient à avoir des soupçons notamment par le comportement de Abu Bakr(ra) qui fut l'un des premiers à avoir accepté l'islam.

Abu Al-Hakam ( en compagnie avec ses fils et neveux croisent Abu Bakr(ra) ) : bonjour, Abu Bakr(ra)

Abu Bakr(ra): bonjour

Abu Al-Hakam : ne veux-tu pas nous accompagner à Dar Al-Nadwah ? Ta compagnie nous manque.

Abu Bakr(ra): merci, mais je suis occupé. Et vous n'avez pas besoin de moi. ( il continue sa route, laissant Abu Al-Hakam inquiet)

Abu Al-Hakam : que se passe t-il avec Abu Bakr(ra) ? Il ne vient plus à nos réunions, comme s'il était préoccupé par quelque chose de grave qu'il garde pour lui-même. Il était avant ce jour très sociable. ( en s'avançant il croise Omar(ra) ) Ah ! Omar(ra) ! Comment vas-tu, ibn Al-Khattab ?

Omar(ra): je vais bien, tant que mes oncles vont bien.

Abu Al-Hakam : alors, viens avec nous, ou es-tu aussi occupé ?

Omar(ra): aussi ? Rien ne me tient à l'écart des affaires de mon peuple. Ce qu'ils veulent, je le veux.

Abu Al-Hakam : allez.

L'islam ne faisait que se répandre, rendant les notables de qurayshs anxieux. Ils cherchaient des stratégies pour forcer le prophète Muhammad(SAW) à arrêter sa mission.

Omar(ra) réalisant la croissance de l'islam décida d'aller en parler à son oncle Abu Al-Hakam:

Abu Al-Hakam : bienvenu, Omar(ra). Bienvenu à mon neveu. Assieds-toi ici. Comment va Al-Khattab ?

Omar(ra): il va bien

Abu Al-Hakam : es-tu venu juste pour visiter tes oncles, ou pour autre chose ?

Omar(ra): en quelque sorte.

Abu Al-Hakam : pour ta visite, soit le bienvenu. Et les nouvelles ?

Omar(ra): des paroles que nous avons entendues et détestées. Je pense que mon oncle Abu Al-Hakam est au courant.

Abu Al-Hakam : tu parles de Muhammad(saw) ? ( Omar(ra) hocha la tête ). Si ce que nous avons entendu est vrai, nous ne ferions rien contre lui sans preuves. Nous ne connaissons pas ses intentions. Nous ne savons pas à quoi s'en tenir, ou s'il est en train d'établir une force contre nous dans ce cas, nous devons l'arrêter.

Omar(ra): je suis certain que Muhammad(saw) prêche sa foi en secret, à qui il fait confiance.

Abu Al-Hakam : pourquoi n'a t-il pas commencé avec nous, les chefs de Quraysh ? Il a bien fait alors. Par Al-Lat, nous n'accepterons rien de lui.

Un neveu d'Abu Al-Hakam : avant même d'avoir écouté ce qu'il a à dire ?

Abu Al-Hakam : pas besoin d'entendre. Ce que nous savons déjà est suffisant pour s'opposer à lui. Le fait qu'il ait renié la religion de nos ancêtres est déjà inquiétant. Et nous sommes les maîtres des Arabes. Lorsqu'il prétend être prophète, il sous entend que nous devons le suivre et lui obéir si nous voulons obéir à Allah. Comment pouvons-nous accepter un Hashemite pour chef et le suivre ? Pouvons-nous laisser cela se produire, alors que nous rivalisons avec eux en honneur et prestige ? Si nous lui disons que nous refusons un Hashémite pour Chef, il répond: je ne vous demande pas de vous soumettre aux Hashemites, mais à la loi de Dieu, qui m'a envoyé en tant que Messager pour l'humanité.( Soumayah(ra) entre avec des bols de lait sur un plateau). Et celle-là ! Fait-elle partie des gens ? Fais tu parti des gens, Sumayah ?

Sumayah(ra): oui... Je veux dire... Je ne comprends pas où tu veux en venir, Maître. Je t'aurai donné une réponse qui te plait.

Abu Al-Hakam : ( rires) c'est une femme sensée qui veut donner une réponse agréable. Parle et n'ai pas peur. Tu fais partie des gens, non ?

Sumayah(ra): en effet, maître. Je fais partie des gens.

Abu Al-Hakam : bien ! Et nous, alors ?

Sumayah(ra): vous aussi, maître

Abu Al-Hakam : aussi ?

Sumayah(ra): mais les gens ont un rang différent, maître. Nous sommes vos alliés et partisans.

Abu Al-Hakam : ( rires ) n'ai -je pas dit que Sumayah(ra) est une femme sensée ? Notre défunt cousin, Hudhayfa a bien fait de la libérer et, de la donner en mariage à son allié Yassir Al-Ansi(ra).

Omar(ra): ( Sumayah(ra) lui tend du lait) merci, mais je ne prends pas de lait.

Abu Al-Hakam : tu as compris, mon neveu ? Si Muhammad(SAW) appelle les gens à suivre sa foi, c'est pour soumettre, son règne sous prétexte de la prophétie, et il restera entre les mains des Hashemites. Non, par Al-Lat, s'il nous appelle à suivre sa religion, nous lui répondrons violemment. Sumayah(ra). Pour le dîner, prépare la nourriture et les assiettes pour les invités. En abondance. N'économise pas.

Sumayah(ra): très bien, maître.

Abu Al-Hakam : Ikrima, ordonne à nos serviteurs d'inviter les gens à dîner. Tous aussi bien les passants que les pauvres. Personne ne doit nous devancer.

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Salut, paix et bénédictions sur le prophète Muhammad(saw), sa famille et ses compagnons.

Qu'Allah me pardonne si j'ai fait des erreurs.

Amîne.