Omar ibn Al-Khattab (RA)

2 ans après l'hégire ( 2 )

Au nom d'Allah, le tout-miséricordieux, le très-miséricordieux.

A la Mecque.

Hind(ra): ( en pleurs) mon père, mon frère et mon oncle ! Malheur à Muhammad pour ce qu'il leur a fait ! Qui étanchera ma soif de vengeance ?

Abu Sufyan(ra): assez, Hind. Tu as pleuré trop longtemps et tes yeux sont irrités. Assez.

Hind(ra): laisse les femmes se lamenter pour Utbah Ibn Rabiha

Abu Sufyan(ra): nous nous vengerons, Hind. Nous étancherons ta soif de vengeance

Hind(ra): Hamza ! C'est lui mon ennemi : Hamza ! Si on l'attrape, je lui ouvrirai le ventre et mangerai son foie. Rien d'autre ne pourra me venger.

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Safwan(ra): Mon père, mon frère, ainsi que mon cousin, Umayr Ibn wahb et son fils. Ils m'ont laissé, par leur décès, une grande tristesse

Abu Sufyan(ra): et la revanche, ô Safwan ! Par Dieu, nous ne pourrons plus goûter au bonheur jusqu'à avoir pris notre revanche. La vie est une succession d'événements, et la victoire changera de camp.

Safwan(ra): oui, la vie est une succession d'événements mais je pensais que seules les tribus nobles pouvaient y prendre part. Il n'y a pas de honte à être tué par son égal. Mais mon père a tué par cet Abyssin, qui était notre esclave, portant pour nous nos biens, et qui trayait nos chèvres. N'est-ce pas la honte, ô Abu Sufyan ?

Ikrimah(ra): cela s'applique aussi à mon père, Safwan. Il a été tué par ce petit berger, fils de Su'ad, Umm Abd

Abu Sufyan(ra): celui qui a tué vos pères, c'est celui qui a placé un sabre dans les mains de cet esclave et de ce petit berger, faisant deux des chefs. Toute notre colère doit converger sur Muhammad

Ikrimah(ra): puis, Muhammad espère que nous croirons en lui, après qu'il ait tué nos pères ? En se convertissant, c'est comme si nous les tuions une seconde fois. Non, par Al-Lat, nous rendrons hommage à nos pères et à suivre leur chemin. Nous combattrons Muhammad le restant de notre vie, ou bien, nous mourons comme eux

Safwan(ra): nous sommes tous d'accord !

Abu Sufyan(ra): ils n'ont pas goûté ta force, ô Abu Suleiman. Si tu avais été avec eux, ils n'auraient pas pu nous infliger un tel coup. Nous les avions affrontés avec nos pères, alors qu'ils étaient faibles. Alors qu'eux nous ont affrontés avec leurs jeunes, y compris nos propres fils. Il est temps de montrer à Muhammad, qui est le plus puissant alors que parmi nous se trouvent Khalid, Ikrimah, Safwan et Amr. Dommage que ton frère, Al-Walid, ne soit pas comme toi, ô Khalid. Les gens ont rapporté qu'il n'a pas été ardent au combat. Il a jeté son sabre à terre et s'est rendu

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Abu Jandal(ra): Mon père est prisonnier, menotté et enchaîné. J'avais l'habitude de le décevoir à cause de ma faiblesse, par rapport à sa force, et le manque de détermination par rapport à lui. Maintenant, c'est toi qui m'as déçu, Suhail Ibn Amr.

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Safwan(ra): Umayr ! Doucement, ne fait pas d'effort. Sans le chagrin pour mon père et mon frère, j'aurai été le plus heureux de ton retour indemne. Nous avions perdu espoir et nous pensions que tu étais mort

Umayr(ra): Les compagnons de Muhammad ont également cru que j'étais mort. J'ai échappé à leur attention puis j'ai rampé jusqu'à être hors de leur vue. Mais... Mon fils. Sa force ne lui a pas été utile. Il a été fait prisonnier

Safwan(ra): c'est mieux que le sort de mon père. Il a été tué par un esclave abyssin qui ne vaut même pas ses sandales. Tout arrive en son temps. Nous allons nous occuper de ton fils. Soit rassuré.

Ikrimah alla rendre visite à Ayyash et Salamah.

Ikrimah(ra): vous ne pleurez pas pour votre frère. Abu Al-Hakam ? Qui êtes vous ?

Ayyash(ra): nous sommes tes oncles, Ikrimah

Ikrimah(ra): celui qui a laissé tomber son frère pour faire allégeance à son tueur n'est le frère de personne

Ayyash(ra): Notre frère, Abu Al-Hakam, a fait son propre choix. Il a rencontré son destin sans hésitation ni crainte. Si nous sommes tristes pour lui, c'est parce qu'il est mort mécréant. La seule chose qui peut nous consoler est la parole d'Allah : « Non, tu ne guides pas qui tu aimes : mais c’est Dieu qui guide qui Il veut »( verset (56) de la sourate « Le récit ») et Fatir-35-8-Eh quoi! Celui à qui on a enjolivé sa mauvaise action au point qu’il la voit belle…? – Mais Allah égare qui Il veut, et guide qui Il veut – Que ton âme ne se répande donc pas en regrets pour eux: Allah est Parfaitement Savant de ce qu’ils fabriquent.

Salamah(ra): ton père nous a entraînés en usant de son autorité à cause de son âge et de sa position parmi les Makhzooms. Qui es-tu maintenant, Ikrimah ? Si nous sommes tes oncles, il ne convient pas qu'un neveu commande ses oncles. Et si tu rejettes notre parenté, comme tu as dit, alors à quoi bon nous retenir dans ces chaînes ?

Ikrimah(ra): je me tiendrai aux paroles de mon père et des nôtres. Vous appartenez toujours au Makhzoom. Vous subissez le même sort tous ceux qui ont abandonné la religion de nos ancêtres. J'honore les actions de mon père envers vous, maintenant que je l'ai remplacé

Ayyash(ra): ton égo t'égare, Ikrimah

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Salut, paix et bénédictions sur le prophète, sa famille et ses compagnons.

Qu'Allah me pardonne si j'ai fait des erreurs, amîne.

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