Omar ibn Al-Khattab (RA)

2 ans après l'hégire ( région de Badr )

Au nom d'Allah, le tout-miséricordieux, le très-miséricordieux.

Hamza(ra): les Quraysh arrivent avec ses plus chers enfants

......: nous sommes sortis uniquement pour intercepter la caravane

......: nous ne pensions pas faire la guerre

.......: si nous l'avions su, nous aurions été rejoints par d'autres qui sont restés derrière.

Du côté des Quraysh

Abu Al-Walid : ils sont arrivés avant nous aux puits de Badr. Si l'affaire dure, nous souffrirons de soif

Abu Al-Hakam : pourquoi l'affaire devraient être retardée ? Demain, demain... Seigneur ! Que ceux qui rompent les liens de parenté soient détruits

Ikrimah(ra): quelqu'un pourrait-il faire le tour et estimer leur nombre ?

Abdullah prit son cheval et alla rejoindre le bien-aimé d'Allah.

Ikrimah(ra): ( l'ayant vu) Abdullah Ibn Suhail, ton fils, Abu Yazid !

Suhail(ra): eh bien ?

Ikrimah(ra): il s'est enfuit pour rejoindre les compagnons de Muhammad. Vous ne pouvez plus le rattraper

Abu Al-Hakam : as-tu entendu, Abu Yazid ?

Suhail(ra): que voulez-vous que je fasse ? C'est trop tard. Par Dieu, personne ne peut rattraper mon fils lorsqu'il est sur son cheval

Abu Al-Hakam : par Dieu, ton fils t'a trompé. Il t'a accompagné uniquement dans ce but

Suhail(ra): aurais-je pu ouvrir son coeur pour le savoir ? ( en aparté ) j'aurais dû deviner que mon fils Abdullah était le plus déterminé, même si c'est dans le domaine que je n'aime pas

Abu Al-Walid : ( le rejoignant ) ton fils se retrouve maintenant au côté du mien, ô Abu Yazid. Qu'avons nous à gagner, à mettre nos fils face à nos autres fils ? Tel un homme qui se serait tué de ses propres mains

Abdullah arriva au côté des combattants musulmans.

Omar(ra): Abdullah ?  Louange à Dieu qui t'a sauvé d'eux, et qui t'a permis de rejoindre le prophète dans sa première bataille. Qu'est-il arrivé à ton frère, Abu Jandal ?

Abu Jandal raconta à Omar le refus d'Abu Jandal d'assister à la guerre. Il eu peur de sa réaction si on tuait son père devant lui.

Du côté du camp de Quraysh.

Abu Al-Hakam : dis-nous ce que tu as vu ?

Umayr(ra): ils sont plus ou moins trois cent hommes. Je n'ai pas vu de force réserve derrière eux. Mais, ô Quraysh, je vois une catastrophe tous nous engloutir. Il y aura beaucoup de morts. Ils n'ont rien pour se protéger, à part leurs sabres. Je pense que nous ne pourrons pas en tuer un, sans qu'il ne tue d'abord l'un des nôtres. S'ils parvenaient à tuer un nombre équivalent au leur, la vie ne vaudrait plus la peine d'être vécue. Prenez votre propre décision

Abu Al-Hakam : ô minable ! Tu veux nous saper le moral ?

Abu Al-Walid : il a seulement rapporté ce qu'il a vu. Vas-tu le blâmer pour sa précision ?

Abu Al-Hakam : il n'a pas observé avec les yeux de sa tête, mais avec des yeux de lâcheté

Umayr(ra): je ne suis pas un lâche. Tu verras demain ce que je ferai

Abu Al-Walid : ô Quraysh, vous n'arriverez à rien en combattant Muhammad et ses compagnons. Même si nous gagnons, nous nous détesterons, car chacun aura tué le frère ou le cousin de l'autre. Mettez la faute sur mon dos, et rentrons ! Laissez Muhammad aux autres arabes. S'ils le tuent, ils auront fait le travail pour vous. Dans le cas contraire, il appréciera qu'il n'ait pas eu à vous combattre

Abu Jahl: non, par Dieu, nous ne rentrerons pas jusqu'à ce que Dieu ait jugé entre nous et Muhammad. Utbah a une fausse excuse. C'est seulement parce que son fils est avec Muhammad, et il craint que vous le tuez lorsque la bataille éclatera. Son coeur a tremblé, le poussant à dire ce qu'il a dit, effrayant les gens avant le combat contre Muhammad

Abu Al-Walid: c'est à moi que tu dis ça, Abu Al-Hakam ? Toi, ô fils d'ordure... Nous verrons demain qui tremblera : moi ou toi.

Du côté du camp musulman

Abu Bakr(ra): envoyé de Dieu ! N'implore pas ton seigneur si fort. Il t'accordera certainement ce qu'il t'a promis.
........

Le jour de la bataille arriva. Les deux camps face à face

Abu Jahl: seigneur ! Que le camp qui rompt les liens de parenté et invente des mensonges soit vaincu aujourd'hui

Hamza(ra): le messager d'Allah a ordonné, que notre slogan d'aujourd'hui soit: Il est un et unique !

Abu Hudayfa (ra) : hélas pour mon père ! Il conseille à son peuple de ne pas combattre, alors qu'il est le premier à demander un duel, apportant avec lui mon oncle et mon frère ! Il n'y a pas de force ni de puissance qu'en Allah

Abu Al-Walid : ( s'étant rapproché du camp musulman accompagné de deux hommes) ô Muhammad ! Envoie nos égaux parmi les nôtres ! ( Ali, Hamza et un frère avancèrent ) nos honorables égaux.

Les hommes s'affrontèrent. Ali tua son adversaire, Hamza à son tour tua également son adversaire, et acheva Abu Al-Walid qui a été blessé par son blessé par son adversaire.

Hamza(ra): il est un et unique !

La bataille éclata. Les deux camps s'affrontèrent. Les musulmans lancèrent des flèches sur leurs adversaires les plus proches sous les directives d'Omar ensuite ils leur attaquèrent.
Abu Jahl fut blessé et Abdullah Ibn Massoud l'acheva.

Abdullah Ibn Massoud (ra) : il est un et unique !

......

Abu Ali: capturez-moi et vous obtiendrez une bonne rançon

Bilal(ra): ( en l'apercevant) Umaya Ibn Khalaf, le chef de l'idolâtrie ! Que je périsse s'il reste en vie

Abu Ali: fais moi prisonnier et tu auras une bonne rançon

Bilal(ra): que je périsse si je te laisse en vie. ( Bilal le poignarda avec son sabre). Il est un et unique

L'un des hommes de Quraysh : battez en retraite

Al-Walid: je me rends. Je suis Al-Walid Ibn Al-Walid Ibn Al-Mughirah. Ma famille est la plus riche de la Mecque. ( des frères musulmans le capturèrent)

Les musulmans remportèrent cette bataille.

Hamza(ra) : ( s'adressant aux captifs) le messager de Dieu vous exhorte à prendre soin des captifs. ( Suhail fit parti des captifs)

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Salut, paix et bénédictions sur le prophète, sa famille et ses compagnons.

Qu'Allah me pardonne si j'ai fait des erreurs, amîne.

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