13 ans après la révélation

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Au nom d'Allah, le tout-miséricordieux, le très-miséricordieux.

Omar fit appel après avoir effectué sa salât.

Omar(ra): sachez que je suis sur le point d'émigrer. Celui qui veut laisser derrière lui une mère éplorée, une veuve ou des orphelins n'a qu'à me retrouver au-delà de cette vallée

Abu Al-Hakam a découvert que Ayyash a émigré et a tenu Salamah pour complice.

Abu Al-Hakam : par Dieu, tu le savais, mais me l'as caché. Je suis sûr que tu voulais le rejoindre. Ne t'inquiète pas. Je t'apporterai des nouvelles de lui. Ainsi vous serez toujours ensemble. ( il l'enferma )

Abu Al-Hakam alla à Yathrib .

Abu Al-Hakam : Ayyash !

Ayyash(ra): ( surpris, en compagnie d'Omar) Abu Al-Hakam. Pourquoi m'as-tu suivi ici ? Tu sais bien que je ne retournerai jamais avec toi. Tu n'as aucune autorité ici. Alors, retourne chez toi

Abu Al-Hakam : malheur à toi ! Il s'agit de ta mère, qui est aussi la mienne. Par Dieu, je ne suis venu que pour elle. Je l'ai quitté dans un très mauvais état car elle est très triste de ton départ. Elle a juré qu'elle ne se peignerait plus les cheveux jusqu'à te voir. Et qu'elle ne s'abriterait plus à l'ombre du soleil jusqu'à te voir

Ayyash(ra): vraiment ?

Abu Al-Hakam: oui, par Dieu !

Omar(ra): fais attention ! Tu sembles le croire. Il veux te ramener là bas pour te détourner de ta religion. Prends garde. Par Dieu, si ta mère a des poux, elle se peignerait les cheveux, et si le soleil tape fort à la Mecque, elle se mettrait certes à l'ombre.

Abu Al-Hakam : occupe-toi de tes affaires, Omar ! Tu interviens entre deux frères ?

Ayyash(ra): il est mon frère

Abu Al-Hakam : il est mon frère plus que toi. Ce n'est pas le moment de parler de ça. Tu as entendu ce que j'avais à dire.

Ayyash prit Omar en aparté.

Ayyash(ra): je ne pense pas qu'il ment. Il aime sa mère plus que n'importe qui. Je vais y aller pour qu'elle rompe son serment, et je rapporterai mon argent avec moi

Omar(ra): quant à l'argent, je te donnerai la moitié de ce que j'ai, mais ne retourne pas avec lui

Ayyash(ra): je vais retourner avec lui et je mets ma confiance en Dieu

Omar(ra): si tu as pris ta décision, prends ma chamelle, car elle est plus rapide. Si tu suspectes quoi que ce soit, tu pourras mieux leur échapper avec elle.

Ayyash s'en alla avec Abu Al-Hakam. Dès qu'ils arrivèrent, Abu Al-Hakam l'enchaina au côté de Salamah

Abu Al-Hakam : t'ai-je menti ? Je t'avais promis de t'apporter des nouvelles de lui afin de vous retrouver ensemble. Profitez de votre compagnie. Vous êtes proches, tous les deux. ( il s'en alla)

Salamah(ra): oui, nous sommes proches l'un de l'autre

Ayyash(ra): tu avais bien vu, Omar ! Que je suis bête, moi Ayyash !

Les chefs de Quraysh :

Suhail(ra): nous allons l'enchainer et l'enfermer !

Abu Ali : non. Envoyons-le très loin en exil !

Abu Al-Hakam : vos deux solutions ne sont pas bonnes

Abu Ali : que proposes-tu alors, Abu Al-Hakam ? Nous choisirons de chaque clan un jeune homme, fort et brave. Et de noble descendance. Nous donnerons à chacun d'eux un sabre bien aiguisé. Ils iront ensemble vers lui et le tueront simultanément. Il sera mort et nous serons débarrassés de lui à tout jamais. Ainsi, chaque clan sera responsable de son sang. Le clan Abd Manaf ne pourra pas tous nous combattre pour venger sa mort. Ils seront forcés d'accepter une indemnité, que nous serons heureux de leur payer.

Omar ibn Al-Khattab (RA)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant