Omar ibn Al-Khattab (RA)

3 ans après la révélation ( 19 )

Au nom d'Allah le tout-miséricordieux, le très-miséricordieux.

Abu Hudayfa alla chez son père remonté pour ce qu'il a fait à Abu Bakr. Il lui reprocha d'avoir été injuste envers Abu Bakr lui qui est si bon.

Abu Jahl surprit Al-Walid entrains de donner à manger à Ayyash et Salamah.

Al-Walid(ra): j'ai eu pitié d'eux, à cause de notre parenté...

Khalid(ra) : ce n'est que de la pitié ?

Al-Walid(ra): et quoi d'autres ?

Khalid(ra) : tu ne peux pas être plus compatissant pour eux que leur frère

Al-Walid(ra) : Abu Al-Hakam ?

Abd Shams : mais il leur donne à manger et à boire

Al-Walid(ra): juste assez pour les maintenir en vie et prolonger leur souffrance

Khalid(ra): pourquoi t'impliques-tu dans leurs affaires ?

Al-Walid(ra) : arrête, Khalid. Tu n'as aucun ordre à me donner, alors que notre père est vivant

Abd Shams : tu as mal agi, Al-Walid, bien que tu voulais bien faire. Ils ne méritent pas ta bonté. Ces deux hommes ont abandonné notre religion

Al-Walid(ra) : mais ils continuent à appartenir aux nôtres

Abd Shams : ils ne se considèrent pas comme tels. Lorsqu'on les interroge, ils répondent qu'ils sont musulmans. Ils disent la même chose que les compagnons de Muhammed(saw) : Allah a remplacé leur affiliation dans l'ignorance par leur affiliation à l'islam. Ils désavouent leurs pères, leurs frères et leurs clans, qui ne suivent pas leur religion, et ils les remplacent par des gens comme Suhaib, Bilal et Salim. Ils disent que ce sont leurs frères

Al-Walid(ra): père, ils ne renient pas leurs familles et leurs clans ; ils ne renient que leur religion et leurs actions. Ils s'écartent du fanatisme tribal et acclament la bonté aux proches

Khalid(ra): tu parles comme eux...  Tu as dit « Jahiliyyah »

Al-Walid(ra): je ne fais que citer leurs paroles. Ils acclament la bonté envers les proches. Ils ont commencé à prêcher leur religion au sein de leurs clans parce qu'ils ont le devoir d'être bon envers eux. Ils s'écartent des principes dont un poète a dit : « je suis seul dans la tribu de Ghuzayah : si ma tribu se trompe, je me trompe avec eux, et s'ils font du bien, j'en ferai de même. » selon leur religion, il s'agit de l'ignorance. Ce qui doit rassembler les gens, c'est la raison et la justice. J'ai même entendu certains d'entre eux dire que le Messager de Dieu leur a ordonné de soutenir leurs frères, qu'ils soient oppresseurs ou opprimés. Soutenir un opprimé est bien connu, mais soutenir un oppresseur signifie l'empêcher de commettre une injustice. Vous, les hommes sages, dites-moi : lequel des principes est le meilleur ?

Khalid(ra): as-tu entendu tout cela de Salamah et Ayyash ? Par Dieu, tu parles comme eux. Je crains que la similitude des discours entraîne la similitude des coeurs. As-tu embrassé l'islam Al-Walid ?

Al-Walid(ra): non, mais j'essaye d'être juste. J'admire leur sagesse et leur morale ainsi que leur justice et leur bonté. Quant à l'au-delà le paradis et l'enfer... J'ai encore quelques doutes

Abd Shams : assure-toi de rester sceptique. Maintenant va voir Abu Al-Hakam et t'excuser

Al-Walid(ra): dois-je m'excuser pour avoir nourri ses deux frères, et pour avoir eu pitié d'eux, contrairement à lui ? Par Dieu, je ne le ferai pas ( il partit)

Abd Shams : laisse-le Khalid. Ne le rends pas plus obstiné, tu le feras rapprocher davantage de ses deux amis.

Omar(ra) retrouva Abdullah assit tout seul entrains de cogiter

Omar(ra): Abdullah ? Qu'est ce qui t'amène ici, seul au milieu de la nuit ?

Abdullah(ra): et toi ?

Omar(ra): je suis préoccupé, et je voulais me changer les idées en regardant le ciel et les étoiles

Abdullah(ra): donc, nous sommes sortis pour la même raison

Omar(ra): es-tu inquiet ? Qu'est-ce qui t'inquiète ?

Abdullah(ra): peut-on vivre avec deux coeurs, Omar ? Un pour soi-même et un pour les autres ? Devons-nous obéir à nos pères et désobéir à nos coeurs ?

Omar(ra): tu parles de l'islam ? Si c'est de l'islam dont tu penses, déclare ta foi, et subis en les conséquences. Tu seras un adversaire qui gagnera mon respect et mon admiration. Si tu préfères la lâcheté et la sécurité en gardant ta croyance actuelle, tu resteras mon allié, mais je te regarderai avec mépris. Par conséquent, je ne sais pas quel conseil te donner

Abdullah(ra): non, tu m'as conseillé, Ibn Al-Khattab. ( Omar se leva et partit)

Le lendemain, Abdullah annonça à son père Suhail qu'il est devenu musulman. Son père le renia et interrogea Abu Jandal s'il l'était également. Il répondit que non pas encore.

Utbah Ibn Rabiha informa Omar que le prophète Muhammed(saw) et ses compagnons émigraient pour l'Abyssinie.

Il essaya de persuader son fils Abu Hudayfa de ne pas y aller mais il ne réussit pas.

Une autre réunion se tint.

Abu Jahl: ils ont choisi de nous quitter, et c'est certes ce que nous voulons. En effet, bon débarras ! Je souhaite qu'aucun d'entre eux ne reste parmi nous. Ainsi, ils nous dispenseront de les torturer. Ils ne détourneront plus ceux qui continuent à suivre notre religion. Y'a -t-il quelque chose de plus détestable que de les voir prier parmi nous ? Qu'ils aillent en Abyssinie. Par Al-Lat, ils se dirigent vers leur mort, sans s'en rendre compte

Utbah: comment ça, Abu Al-Hakam ?

Abu Al-Hakam : le roi d'Abyssinie et son peuple ont une religion différente de celle de Muhammad. Ils ont un livre sacré, des églises et des cardinaux. Si nous n'avons pas pu supporter la religion des nôtres, comment les Abyssins pourront-ils la tolérer ? ( l'assemblée se mit à rire)

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Salut, paix et bénédictions sur le prophète Muhammed(saw), sa famille et ses compagnons.

Qu'Allah me pardonne si j'ai fait des erreurs.

Amine.

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Salut 👋!  Désolé pour l'irrégularité, le meilleur reste à venir. Qu'Allah facilite nos bonnes oeuvres. Salam !