Au nom d'Allah, le tout-miséricordieux, le très-miséricordieux.
Suite de la réunion
Abu Al-Walid : toi Abu Al-Hakam, serais-tu satisfait si nos fils se font tuer par des inconnus dans un pays lointain ? Par Dieu, si cela se produit, ce sera une honte éternelle pour nous. Il n'y a rien d'honteux, si une personne est tuée par les siens, mais par des étrangers, si.
Abu Ali: même s'ils ont déserté notre religion ?
Abu Al-Walid : même. Nous ferions mieux de les garder, pour le meilleur ou pour le pire.
A la sortie de la réunion
Khalid(ra): nous n'avons rien entendu de toi aujourd'hui
Omar(ra): je n'avais rien à dire
Khalid(ra): ce n'est pas ton habitude
Omar(ra): as-tu déjà connu une telle situation ? Nous pouvons seulement dire ce que nous ne voulons pas. Muhammad(saw), quant à lui, prend les initiatives. Il nous laisse confus et en désaccord. Nous savons que nous ne voulons pas la religion de Muhammad(saw), mais nous ne savons pas quoi faire. Nous avons augmenté la persécution et leur nombre a augmenté. Leurs faibles résistent fermement et nos forts s'affaiblissent. Devons-nous les empêcher d'émigrer en Abyssinie ? Nous serions ravis de les voir disparaître. Faut-il les laisser partir ? Puis les arabes auront de la sympathie envers eux et nous dénigreront. Faut-il espérer qu'ils périssent en Abyssinie ? Les gens diront alors que nous avons sacrifié nos propres enfants, les laissant mourir dans un pays lointain où ils ont été humiliés. Devons-nous espérer que le Négus sera bon envers eux ? Les arabes diront alors que nous avons terrifié nos propres fils alors que des étrangers les ont protégés. D'ailleurs, s'ils bénéficient de la sécurité là-bas, ils pourrons pratiquer paisiblement leur religion. Ils vont la défendre et gagner des partisans parmi les arabes, et les non arabes, alors qu'elle était confinée dans cette ville, entre ces deux montagnes
Amr(ra): par Al-Lat, Muhammad(saw) les a envoyés uniquement dans ce but. Tu as raison, Omar... S'ils vivent en paix là-bas et que leur nombre augmente, ils auront des hommes en réserve. S'il doit se battre ici, contre nous ou contre d'autres arabes, et que l'on tue plusieurs de ses compagnons, ceux d'Abyssinie lui apporteront un soutien. Son message progressera alors
Khalid(ra): tel un commandant avisé qui retient une partie de ses troupes en réserve. Si un ennemi lui détruit ses forces sur le front, il pourra appeler ceux qui sont en réserve
Amr(ra): c'est ça
Omar(ra): voyez-vous comment Muhammad(saw) se tourne vers le futur en prenant des initiatives, alors que les nôtres ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils restent toujours confus
Wahshi vit Bilal et l'interpella
Wahshi(ra): tu as beaucoup changé, Bilal !
Bilal(ra): louange à Dieu
Wahshi(ra): attends un instant !
Bilal(ra): qu'y a t-il ?
Wahshi(ra): quoi... Tu oublies tes amis...
Bilal(ra): mes amis sont ceux qui croient en Dieu et en son Messager
Wahshi(ra): tu as bénéficié de ta foi, Bilal
Bilal(ra): depuis le premier instant
Wahshi(ra): comment ressens-tu la liberté, Bilal ?
Bilal(ra): seul un croyant peut vraiment l'apprécier
Wahshi(ra): ce n'est pas ce que je voulais dire
Bilal(ra): moi, c'est ce que je voulais dire. Mes sentiments sont les mêmes que lorsque je suis devenu musulman. C'est quelque chose qui commence ici, Wahshi( il montra son cœur). Elle se propage ensuite partout. C'est quelque chose que tu choisis pour toi-même. Personne d'autre ne te la donnera
Wahshi(ra): qu'est-ce qui t'amène ici, alors que tu n'as pas de tâches à faire ?
Bilal(ra): je demande à tous ceux que je rencontre de croire en Dieu
Wahshi(ra): tu appelles les arabes à croire en ta religion ? N'est-ce pas assez que tu sois sauvés d'eux, maintenant que tu es libre ?
Bilal(ra): comment pourrais-je montrer ma gratitude à Dieu pour m'avoir guidé, à moins d'appeler les autres à nous rejoindre dans ce bien
Wahshi(ra): Bilal ! Cette émigration vers l'Abyssinie, la terre de nos ancêtres...
Bilal(ra): non, je ne vais pas émigrer
Wahshi(ra): pourquoi pas ? Les arabes émigrent, et toi, l'abyssin, tu restes ici ?
Bilal(ra): non, je ne pense pas que tu puisses comprendre un jour. Les miens sont ici... Ici, Wahshi. L'islam a fait de moi l'un d'entre eux, je partage leur foi, leur langue, leurs inquiétudes et leurs projets. Ici, je vivrai et je mourrai. Si l'Abyssinie essaye d'envahir la terre sainte, les arabes et les musulmans, je combattrai aux côtés de mes frères arabes
Wahshi(ra): tu as peut-être raison : je ne comprendrai jamais cela
Au domicile de Suhail(ra).
Suhail(ra): a t-il l'intention de partir ? Pourquoi ferait-il cela alors que je ne l'ai ni battu, ni emprisonné ? J'aurais dû l'emprisonner. Il n'aurait pas pu émigrer. Laissez-le aller où il veut... Cela m'est égal qu'il se noie dans la mer ou qu'il se fasse manger par des bêtes. ( s'addressant à Abu Jandal)
Abu Jandal suivit son frère Abdullah à cheval
Abu Jandal(ra): Abdullah ! Veux-tu vraiment traverser le désert à pied ?
Abdullah(ra): je vais rencontrer certains de mes frères au puits des Bani Amir. L'un d'eux me prendra avec lui sur son chameau
Abu Jandal(ra): prends ceci ( il lui tendit son cheval)
Abdullah(ra): je n'en ai pas besoin
Abu Jandal(ra): ne sois pas arrogant
Abdullah(ra): et comment vas-tu rentrer chez toi ?
Abu Jandal(ra): je ne suis pas si faible. Nous sommes juste à la sortie de la Mecque. ( ils s'embrassèrent et Abdullah prit le cheval)
❇️❇️❇️❇️❇️❇️❇️❇️❇️❇️❇️❇️
Salut, paix et bénédictions sur le prophète Mohamed (saw), ses compagnons et sa famille.
Qu'Allah me pardonne si j'ai fait des erreurs.
Amine.
💞💞💞💞💞💞💞💞💞💞💞💞
VOUS LISEZ
Omar ibn Al-Khattab (RA)
SpiritualePaix et bénédictions sur vous ! Ceci sera incha Allah un recueil de la vie du compagnon du prophète Muhammad ( paix et bénédictions sur lui) le sincère sayyid Omar ibn Al-khattab. J'ai voulu partagé ça avec vous. Qu'Allah vous facilite la lecture et...