Chapitre 11- Disparition

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PDV Zuko

Les premiers rayons du soleil entrent dans ma tente, me tirant difficilement du sommeil. La voix de Aang m'interpellant est plus efficace.

- Oups... Je t'ai réveillé ?

J'enfouis la tête sous mon oreiller, pestant intérieurement sur la perte de mes heures de sommeil, et grommelle vaguement une réponse.

- Oui...

Alors que je me remet à somnoler un peu, la phrase suivante me tire définitivement du sommeil.

- Je me demandais si tu avais vu Katara. Elle n'est pas dans sa tente et personne n'arrive à la trouver ce matin...

Je me redresse brusquement, attrapant mes vêtements à la va vite.

- Tu pouvais pas commencer par ça !

L'inquiétude me serre la gorge, ma respiration devenant un peu erratique. Et si ma sœur l'avait retrouvée ? Et si elle avait besoin d'aide ? On doit partir à sa recherche et...

- Du calme Zuko ! Pas la peine de t'agiter comme ça. Ma sœur doit seulement être en train de s'entraîner depuis l'aube...

Je lève la tête vers Sokka, qui vient de parler, ayant lui aussi passé la tête à l'intérieur de ma tente d'un air ensommeillé. J'acquiesce, essayant de faire taire l'inquiétude qui s'est emparée de moi. J'ai un mauvais pressentiment.

Nous passons la matinée à vaquer chacun à nos occupations. Aang et Sokka font le tour des boutiques en parfait touristes tandis que Toph les suit sur le dos d'Appa, l'air préoccupée. Si Katara était là, leur façon de faire comme s'il n'y avait rien de grave lui taperait sérieusement sur les nerfs et elle ne se ferait pas prier pour les remettre à leur place.

Mais elle n'est pas là.

Toute la matinée, je parcours sans relâche les environs de la ville, chaque rivière, lac ou point d'eau quelconque où la fille de l'eau pourrait être en train de s'entraîner... Mais en vain.

Je finis par m'arrêter près d'un immense lac dominé par une cascade qui produit un son apaisant. Je suis épuisé, autant par cette recherche intensive que par l'inquiétude qui me tiraille sans jamais vouloir me laisser en paix.

Je me recroqueville sur moi même, posant ma tête sur mes bras croisés. Je ferme les yeux quelques secondes pour profiter du calme ambiant.

Puis je les rouvre, mon regard se heurtant à la silhouette sombre et fumante du Rocher Bouillant. Sa forme floue se distingue à l'horizon. L'immense prison semble me narguer, l'ombre d'Azula planant au dessus de moi comme un nuage d'orage.

Oui, c'est exactement ce qu'est ma sœur. Un condensé de rage et de puissance près à exploser en dizaines d'éclairs mortels.

Je soupire de lassitude et me relève, quittant cet endroit qui ne m'apparaît plus si calme à présent...

Et qui sait, peut-être que Katara est rentrée en mon absence ? Je m'accroche à cet espoir de toutes mes forces. Puissent les esprits entendre mes prières.

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Et de un!

À Feu et à SangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant