Maintenant le mariage et après ? ( suite)

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- Qui est ce ?
- C'est moi Modou, repondit ce dernier à la question de Bineta.
- Où étais tu jusqu'à cette heure tardive ?
- J'étais avec mes amis nous jouions à la console chez Serigne Mourtada Diouf.
- Est ce vrai ce que tu es entrain de me raconter là ?.
- Qu'est-ce que tu veux comme preuve pour me croire ? Sérieux j'étais chez Mourtada et même Idrissa Seck et Baye Mor kandji y étaient aussi.
En citant ces deux amis mariés tout comme lui Modou espérait la convaincre mais c'est mal connaître sa Bineta qui est têtue comme une mule et se prenait telle une policière ou journaliste peut-être quelque part dans sa tête elle croyait que ces boulots étaient héréditaires car si elle voulait éclairer des zones d'ombres on pourrait la comparer à inspecteur Derrick ou une journaliste d'investigation. On ne pouvait rien lui cacher, elle pouvait déterrer les secrets les plus enfouis de son mari allant même jusqu'à l'épier ce qui montre combien elle était jalouse et collante. Elle voudrait connaître les moindres faits et gestes de Modou qui lui est du genre à parfois vouloir faire des activités en solo ou avec ses amis d'enfance et qu'importe l'explication qu'il allait la servir ne pouvait refroidir ses ardeurs.
- Tu mens. Ce n'est pas vrai Modou. Je ne te crois pas. Tu étais avec une de tes sales putes encore.
- Quelles putes ! Arrête de dire du n'importe quoi et puis tu n'as pas à me parler sur ce ton. Il faut apprendre à respecter les gens personne ne t'empêche d'avoir des soupçons mais il ne faut pas m'insulter car je ne t'ai jamais menti et ce n'est pas aujourd'hui que je vais faire. Si tu veux vérifier tu n'as qu'à prendre mon téléphone et appeler les gens avec qui j'étais.
- Qui t'as dit que j'ai besoin de ton téléphone pour appeler les gens ? Je ne vais pas vérifier tes mensonges auprès de tes complices et puis fait ce que bon te semble je m'en fous. Tu m'as toujours dit que dans un couple on ne devrait jamais se mentir mais là je vois qu'il y a une très grande fossé entre tes paroles et tes actes.
- Je t'ai aussi dit qu'on doit se faire confiance mais je vois que tu ne rappelles que de ce qui t'arrange mais ce n'est pas grave. Avant notre mariage notre mariage je te savais difficile mais pas à ce point.
- Et qu'est-ce que tu veux dire par là que tu regrettes de t'avoir marier à moi ?
- Non jamais je ne dirai ça mais juste que tu me saoule avec tes caprices d'enfant gâté. Tu es majeure et vaccinée et tu es très intelligente mais tu es très incorrecte et tu sais très bien pourquoi depuis tout à l'heure je tempère.
- Ah! Maintenant tu me menaces ? Voilà toi ce que tu appelles être responsable laisser seule ta femme enceinte de six mois et aller courir derrière des putes ? Moi aussi je ne savais pas que tu étais si irresponsable !

Et oui la belle Bineta est enceinte d'où peut-être l'attitude de Modou qui essaie de tempérer les ardeurs car ne voulant pas que les choses dégénéres. Au début de la grossesse c'était très difficile pour lui de comprendre sa femme qui du tic au tac pouvait s'énerver, exiger qu'on lui apporte dare dare un plat ou un objet ou s'endormer très rapidement et même en pleine discussion bref elle était devenue une vraie princesse peulh avec comme sujet Modou qui devrait satisfaire ses moindres désirs même les plus fous, il aura fallu que ce dernier s'informe auprès de gens travaillant dans la santé pour savoir que c'était des sautes d'humeur que toutes les femmes enceintes ont et qu'il faut la comprendre et que ça va passer. Modou savait aussi que malgré ses explications de gens très avisés qu'il y avait pas une très grande différence entre ce qu'il est entrain de vivre et ce qu'il vivait avant car sa dulcinée était difficile. Lui qui venait maintenant tous les weekends voir sa femme qui était en congé de maternité pour une durée de presque deux mois verra cette dispute gâché complètement l'ambiance de la soirée.
- Non je suis très loin d'être un irresponsable et puis là tu n'es pas seule il y a ma mère et mes sœurs. Je ne comprends pas pourquoi d'ailleurs à vingt heures trente minutes tu es déjà couchée dans ta chambre, aujourd'hui c'est samedi qu'en même tu peux te permettre de veiller avec eux elles dans le salon.
- Je n'ai pas envie de m'asseoir avec ta mère car je sais qu'elle ne m'aime pas mais tes sœurs elles sont très adorables.
- Comment ma mère ne t'aime pas ? Est ce que tu prends le temps de réfléchir avant de parler ?
- Si j'ai remarqué que depuis mon arrivée ici ta mère a comme une dent contre moi. Elle ne fait que me donner des instructions et est souvent trop dure avec moi .
- Rires. Non ma mère est comme ça elle peut être parfois un peu dure avec tout le monde y compris moi son fils mais c'est un ange. Nous ses enfants sommes la prunelle de ses yeux et pour rien au monde elle te détestera puisqu'elle sait combien tu comptes pour moi. Il faut juste la considérée comme ta propre mère qui peut de temps à autre peut se permettre de te gronder mais ça ne veut en aucun cas dire qu'elle ne t'aime pas. Et tu sais que qui aime bien chati bien.
- Ai je l'air d'une gamine qu'on peut Châtier à tout bout de champ ? Non je ne suis pas du genre à me laisser piétiner sans dire un mot.
- Je sais comment tu es c'est pourquoi je suis entrain de te donner des conseils pour que vous puissiez vivre en parfaite harmonie.
- Et à elle tu ne lui dit rien ? Figure toi que souvent à ton absence elle ose critiquer les plats en disant c'est que c'est trop épicé ou trop cuit ou trop chaud malgré tous les sacrifices que je fais en tant que femme enceinte qui continue toujours de cuisiner pour des gens qui ne font rien.
- Écoute je parlerai avec elle avant de repartir dans mon petit coin paisible mais sache seulement que même en ma présence elle te critiquera car elle est comme ça parfois trop directe mais pas du tout méchante. Il faut juste apprendre à mieux vous connaître et à cultiver le vivre ensemble.
- Je vois que ça ne vaut même pas la peine que je te parle de ses airs trop autoritaires car tu es entrain de prendre parti pris.
- Quel parti pris ! Arrête tes enfantillages ! Vous deux êtes les femmes les femmes les plus importantes de ma vie donc vous voir cohabiter dans la plus grande entente me ferait le plus grand bonheur mais jamais je ne prendrai position lors de vos mésententes car je ne saurai avec qui être c'est pour cela que je ferai de mon mieux pour être le plus objectif possible même si je sais ça sera énormément difficile de l'être. J'essaierai toujours d'être au juste milieu et je tiendrai un langage de vérité à tout un chacun.

Après cette réponse, Modou Ndiaye qui allongé sur le lit  sûrement épuisé par son voyage le matin et sa soirée console avec ses amis fera semblant de dormir pour ne pas ameuter ses parents car Bineta Diallo ne parlait plus doucement et semblait vouloir montrer son mécontentement à tout le monde. Il ferma les yeux et continua d'entendre un long moment les insanités, les provocations et même injures de Bineta sans pour autant répondre et cette dernière lasse de parler seule se calma et s'allongea à son tour.
Modou Ndiaye qui était perdu dans ses pensées commençait maintenant à comprendre le vrai sens de la fameuse phrase pour le meilleur et le pire car si c'était pour le pire et le meilleur personne n'attendrai le meilleur. Et ces merveilleux moments passés ensemble avant et au début du mariage font penser que ce dernier se limite seulement au bonheur , au rêve et qu'à des choses positives comme : les balades nocturnes ou au bord de la mer, des cachotteries entre amoureux, les fous rires, les tête à tête, les soirées cinéma , théâtre et restaurant ou les sorties en boîtes et tant d'autres choses qui donnent envie à vouloir se convoler en nuit de noces le plus rapidement possible ce que certainement MEILLEUR fait allusion mais PIRE qui fait peur attend à l'autre tournant de la rue. Et seule la réciprocité et la sincérité des sentiments peuvent vous fournir la force nécessaire pour traverser ensemble ces orages.

Le mariage n'est pas une fin en soi [ CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant