Le soir, après avoir pris un délicieux dîner et confortablement installé sur une chaise tout en tenant sa télécommande pour suivre les journaux télévisés qui variaient d'une télé à une autre, rien qu'en zappant Modou se rendait compte à quel point les informations peuvaient être déformées selon l'appartenance des propriétaires de ces chaînes qui sûrement dictent la ligne éditoriale à tenir. Il suivait les mêmes informations mais relayées différemment aux téléspectateurs qui dans leurs salons pouvaient savoir quels partis, courants idéologiques, hommes politiques ces dernières voudraient faire leurs propagandes . Du chômage, de l'insécurité, de mal gouvernance, de la famine, de la corruption, qui ne cessent de gagner du terrain dont parlent les médias hostiles au pouvoir en place aux nombre d'emplois sûrement exagéré créés, centaines de milliers de hommes en tenues recrutés alors qu'il y a toujours un manque criard d'effectif chez ses derniers, de l'accroissement du taux de croissance dont personne ne mange , quelques rares corrupteurs ou corrompus sanctionnés du fait de la médiatisation de leurs forfaitures dont parle les télévisions favorables au très puissant et son excellence président de la République, expert en tous les domaines laissant à eux même le bas peuple qui sait plus qui croire à qui son seul espoir reste les instruits qui connaissent les rouages de ces guéguères entre médias mais la véritable victime est la masse analphabète qui d'ailleurs est très représentative dans les pays très pauvres comme le Sénégal et qui ne peuvent pas discerner le vrai du faux ou le pourquoi de cette information ou de cette annonce plutôt qu'une autre. Cette dernière assimilable à un troupeau qui est facilement manipulable est en réalité celle qui bloquent le plus souvent les alternances démocratiques car on lui bande les yeux et lui décrit un autre pays très en avance par rapport au sien ou lui bourre la tête de slogans qui porte des projets très vides et n'ayant aucun avenir. Cependant le politicien est un marchand de rêves qui essaie tout le temps de maintenir au lit ses concitoyens somnambules en leur injectant une bonne dose de conneries enveloppées dans du mensonge. Qui devrait on condamner ? Le politique qui veut se remplir les poches sans suer ? La population qui fantasme sur des utopies et veut qu'on lui promet de réaliser ses rêves irréalisables ?
Modou Ndiaye qui était perdu dans ses pensées à force de zapper d'une chaîne à une autre reçut un coup de fil de Claude Mendy, l'ancien camarade de classe revu ce matin au marché qui lui demande de le retrouver sur la route nationale pour qu'ils aillent ensemble quelque part.
Il n'avait pas pas les informations sur leur virée nocturne mais était tenté par l'idée de voir quelqu'un qui n'est pas au courant de ses problèmes car ne savant rien encore. Modou enfila une chemise longues manches rouges, un pantalon kaki maron et des baskets qui allaient bien avec ce qu'il avait mis en haut puis sortit de la maison. Il trouva son ami Claude habillait en costume qui était soigneusement posé sur une chemise blanche pantalon jean bleu ,des souliers et une casquette noirs , il avait l'allure d'un d'un vieux salséro qui en ces temps de rap et RnB a recherché en vain une boîte où écouter sa musique de l'autre époque en vain, au lieu du rendez-vous, il attendait accouder sur sa moto. Claude a un embonpoint il était souvent moqué à l'école du fait de son surpoids, très souriant mais était très stylé toujours en costards, son surnom c'était : Monsieur le Ministre des affaires inutiles.
Modou monta dans se faire prier et Ils allèrent vers un endroit qui était un secret pour l'instant pour ce dernier qui préfère se laisser guider sans se prendre la tête. Claude qui conduisait très bien, prendra la route nationale puis quelques ruelles ce qui montre qu'il connaissait bien la ville qui l'a vu naître et hop maintenant direction Saly ! Modou qui ne savait pas au début où pourrait bien le mener son ami , se retrouva vite et saura que l'endroit choisit par ce dernier était Saly, une ville non loin de la leur qu'il connaissait mais n'aimait pas fréquenté puisqu'il le considéré comme un lieu de débauche avec les bars, les boîtes de nuit, hôtels, et même les prostituées qu'on pouvait y trouver mais n'a t'il pas voulu qu'on fasse changer de fréquentation ? Claude fera le tour d'un rond point avant de se garer devant un BAR-RESTAURANT très prisé de la place avant de lui demander de le suivre à l'intérieur où il y a déjà quelques personnes : des filles de joie et des hommes qui ressemblait à des ivrognes.
Ils s'installèrent sur une table un peu à l'écart puis Claude alla commander une bière et de la boisson sucrée, Modou était comme un explorateur en terrain inconnu, il prit son coca cola et commença à le déguster tout en ne pas quitter des yeux son accolyte qui semblait heureux avec sa bouteille verte. Les discussions allaient bon train, Modou a même raconté ses problèmes à Claude qui vidait et prenait une autre bouteille, il etait à son quatrième et n'était pas prêt à s'arrêter mais continuait d'equiesser la tête pour approuver n'importe réponse à ses questions sans queue ni tête et souriait même quand l'histoire est triste. On dirait qu'il avait oublié ses propres problèmes et était disposé à écouter d'autres lui qui ne représentait plus rien chez lui car ayant un petit frère qui gagne bien sa vie en tant que avocat et s'occupe de la famille. De ce fait, dans la famille Mendy on consulte et écoute l'avis du maître mais pas celui de l'éternel chômeur, l'aîné Claude qui n'était au courant des décisions qu'après leurs exécutions. Il était considéré considéré comme un moins que rien par ses propres parents qui n'ont des yeux que pour l'argent de leur fils cadet. Les deux amis se comprenaient sans même se parler car savaient combien le regard des autres, leurs avis comptait dans cette société et est même entrain de pourrir la vie de pauvres gens. Modou émerveillé par le sans froid et le calme de son ami décida à son tour de goûter à cette fameuse bière posée sur la table et qui lui faisait les yeux doux, il pouvait pas être sensible à cette solitude qu'était entrain de vivre cette dernière qui recevait maintenant très rarement les mains de Claude qui ne lui faisait plus le bouche à bouche, la prit d'un coup avant d'en boire une petite gorgée. Il sentait l'odeur amère et pouvait encore faire le bruit que ce liquide pas précieux faisait dans sa gorge avant de passer par les mêmes organes qui recevaient la visite de l'eau qu'il buvait.
Et bien maintenant Modou Ndiaye le musulman a enfreint la loi pas en buvant bière prohibée par sa religion ! Était il devenu un mécréant comme le disent les islamistes radicaux ? Avait il perdu la foi ?
Il n'avait pas le temps de s'appitoyer sur son sort puisque sa toute nouvelle découverte était entrain de lui faire oublier ses soucis alors autant en commander d'autres.
Claude et Modou quitteront ce BAR-RESTAURANT au petit matin , ils s'étaient même pas rendu compte que temps filait car bercé par la musique de Bob Marley qui ne semblait content au moment de l'écriture.
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Le mariage n'est pas une fin en soi [ CORRECTION]
ContoC'est l'histoire d'un jeune sénégalais qui a l'âge de se marier mais qui tarde à le faire. Il essaie de faire comprendre à son entourage que le fait de se marier ne doit être une obsession pour personne.