Modou Ndiaye et son acolyte Idrissa Seck prirent un taxi qui devait leur amener au plus grand stade de la ville qui porte le nom d'un des plus grandes figures historiques du Sénégal Lat Dior Ngoné Latyr Dior, situé juste sur la route qui mène vers mbour. Dans la voiture , ils ne pouvaient s'empêcher d'admirer les grandes bâtisses qui bordées la route et les belles voitures qui dépassées de temps à autre la leur d'où la marque des grandes cités comme Thiès. Une ville que connaissait bien les amis pour y avoir séjourner des mois durant leur formation initiale mais aussi qui était marqué par un fort taux de chômage chez les jeunes qui deviennent des conducteurs de moto- taxis communément appelés moto- diakarta 🏍️. Ils se rappelaient de vieux souvenirs jusqu'à ce que leur taxi s'arrêta devant les portes dudit Stade.
Modou prit son téléphone portable pour appeler Bineta Diallo.
- Allô Bineta ?
- Oui comment ça va Modou ?
- bien merci. J'espère que je t'ai pas réveillé ?
- Non dormir jusqu'à onze heures ? Ce n'est pas dans mes habitudes. Je suis entrain de prendre le petit déjeuner.
- Alors c'est bien. Je suis actuellement devant le stade Lat Dior avec un ami et comme je ne connais pas le chemin qui mène vers ton domicile c'est la raison de mon appel.
- 😀 Ok j'arrive dans cinq minutes.
- Allez merci beaucoup mais fait vite qu'en même là on a l'air de deux cons qui ne savent où aller.
- Si tu ne fais pas doucement je vais vous laisser pourrir là bas.
- D'accord comme on a pas le choix. 😀Idrissa Seck lui riait jaune en écoutant cette conversation de ses deux collègues enseignants et se permettait même de taquiner son ami Modou en l'appelant ROMÉO ce qui sous entend forcément que la peulh est JULIETTE. Ils s'etrivaient tels des gamins soudain Modou s'écria: " là voilà qui arrive. Regarde à ta droite c'est elle en rouge.
Idrissa essaya de le calmer en lui disant : " Qu'est ce que tu fais ? Tu es devenu fou ? Tu es entrain de crier. Elle va t'entendre. "Là on appercevait de loin la belle Bineta habillée d'une robe rouge qui dépassée un peu ses genoux, sa tête couverte par une voile de même couleur mais aussi son sourire d'ange. ils n'eurent même pas le temps de parler d'elle avant qu'elle ne leurs tend leurs mains pour leurs saluer.
- Bonjour Modou
- Bonjour Bineta et bien voici une sous disante voilée qui tend la main à des hommes.
-😀 Non je ne pense pas que ça soit grave.
- Non pas du tout. Voici mon ami Idrissa Seck lui aussi est un promotionnaire. On était dans la même salle lors de la formation pour devenir instituteur.Idrissa tel un sprinteur qui attend le signale d'un arbitre pour démarrer sans faux départ sa course prit la parole à son tour.
- Alors Modou c'est elle la ravissante peulh dont tu ne cessez de me parler ?
- Ah bon ! J'espère que ce n'est pas en mal car je sais que ce n'est pas quelqu'un de gentil, rétorqua Bineta.
- Non qui oserait dire du mal de toi ? En tout cas il a oublié de me dire que tu étais d'une beauté inégalable.
- Non n'exagère pas toi aussi.
- Sérieux mais comment se fait qu'on soit dans le même centre de formation pendant presque une année sans se connaître ?
- C'est bizarre mais maintenant nous nous connaissons.
- Et à Thiès ça va ?
- Oui ça va alhamdoulilah tout va bien je suis là que durant les weekends pour essayer de changer d'air. Tu sais bien aussi que combien la vie au village peut être accablante.
- Ça c'est vrai. C'est n'est jamais facile d'être loin de ta famille.
-J'espère que vous n'avez pas duré ici ?
- Non repondit toujours Idrissa
- Allons-y j'habite là bas juste derrière le petit terrain où jouent les enfants. Vous avez air fatigué.Ils traversèrent ensemble ce terrain puis elle pointa du doigt une bâtisse peinte en jaune en leur disant : " c'est là où j'habite ."
C'est une maison en terrasse qui montre clairement que la ravissante Bineta ne faisait pas partie d'une famille de nécessiteux même si l'habitat seulement ne démontre pas cela.
Modou qui les laissait faire leurs présentations reprit en main la discussion comme pour dire à son ami Idrissa, reste à ta place , tu es là en tant qu'accompagnateur alors fait gaffe à tes prises de parole et tes observations.
- tu aurais dû nous indiquer la route. Là nous allons pas nous perdre.
- Oui je sais mais c'est plus courtois de venir vous chercher en plus comme je n'ai pas trop l'habitude de faire entrer des hommes dans la maison il me faut trouver de bonnes excuses pour que l'accès ne vous soit interdit.
- Ah bon ! Par qui ?
- Par mon beau père qui n'aime pas qu'on amène des garçons chez nous.
- Je comprends mais quelle excuse tu t'es trouvé ?
- Il est sorti mais à son arrivée, je saurai quoi lui dire.
- 😀 D'accord mais il faut juste qu'il sache que nous sommes venus comme de bons amis et nous voulons pas aussi te créer des problèmes.
- Non ne vous en faites pas, je saurai m'en sortir.Le fait que Bineta Diallo parle de beau-père et de restrictions des visites suscite beaucoup d'interrogations chez Modou mais lui fait savoir qu'il avait affaire à une fille " d'une bonne famille " car la plupart des jeunes senegalaises subissent une éducation très stricte basée sur les valeurs culturelles et religieuses et sont surveillés par leurs parents comme de l'huile sur du feu 🔥. Elles n'ont pas le droit de s'afficher avec leurs petits amis pour ne pas dire elles n'ont pas le droit de l'avoir puisqu'avec les nouvelles technologies elles peuvent communiquer avec leurs biens aimés et parfois se fixer des rendez-vous loin des yeux des " gardiens des traditions " mais aussi le faire que la Miss peulh veut braver cet interdit montre tout simplement qu'elle était " un dur à cuire" ou avait de l'estime pour la personne pour qui il le faisait.
Les trois collègues entrèrent dans la maison 🏠 en jaune avec des portes et fenêtres rouges, ils restèrent un bon moment dans la grande cour le temps de saluer les enfants, la mère de Bineta Diallo et deux de ses coépouses avant d'être installé dans le salon. Modou et Idrissa furent très contents de l'accueil chaleureux qui leur était réservé et des personnes très courtoises qu'ils ont eu à saluer, ils se sentirent comme chez eux...
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Le mariage n'est pas une fin en soi [ CORRECTION]
Storie breviC'est l'histoire d'un jeune sénégalais qui a l'âge de se marier mais qui tarde à le faire. Il essaie de faire comprendre à son entourage que le fait de se marier ne doit être une obsession pour personne.