Que va devenir Modou ? ( suite )

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Il aura fallu quelques jours à Modou pour accélérer sa préparation et regagner l'Université de Dakar afin d'essayer de valider son année. Ce qui n'était pas du tout facile pour ce dernier qui n'avait plus la tête aux études mais situation oblige car mieux vaut faire quelque chose qu'on aime plus vraiment que de rester à ne rien faire. Une fois à la capitale, il se comporta bien sur les épreuves qu'on leur avait proposé et comme toujours sorti des salles d'examens confiant et décida de passer dans la banlieue chez sa grand-mère pour se reposer.
Juste trois jours après ces rattrapages, il reçoit l'appel d'un ami qui aussi avait fait le même concours que lui fera savoir que les résultats étaient disponibles au niveau des inspections et qu'il avait vu son nom sur la liste des admis.
Cette nouvelle fut comme un ouf de soulagement pour lui , c'était comme on lui avait enlevé un lourd fardeau. Il se rappelait plus des mots qu'il avait dit après avoir entendu ça ou plus de ce que son ami Idrissa lui disait après à l'autre bout du téléphone mais juste de ses cris de joie qui avaient alerté sa grand-mère et une de ses tantes qui n'étaient pas encore au courant de cette dernière. Modou raccrocha au téléphone sans pour autant demander à son ami s'il s'en est bien sorti mais pour expliquer à sa grand mère les raisons de ses cris car il lui fallait trouver un motif bien valable pour justifier son comportement au risque d'être sermonner par cette dernière. Il n'aura fallu que quelques minutes pour voir la nouvelle se propager rapidement en un temps record il appela ses parents à Mbour et ses amis mais aussi Idrissa pour s'excuser et s'enquérir de sa situation et saura qu'il était aussi parmi les admis.
Après avoir exulter sa joie , il se calma et passa à son passe-temps favori : la réflexion raison pour laquelle certains de ses potes pour le taquiner le surnomment le "philosophe" comme pour lui dire que tu réfléchis trop il faut parfois baisser la tête et foncer mais lui n'était pas du genre à faire de la sorte plutôt quelqu'un qui voulait tout calculer, trouver des réponses à toutes ses questions quitte même à essayer " d'entrer dans la tête des autres " ce qui lui a fait perdre beaucoup de choses. Force est de constater cette fois la réalité est tout autre et qu'il y'avait ni questions ni réponses à apporter mais il devait accepté la situation telle qu'elle car ce n'est pas encore le travail et qu'il fallait d'abord une faire une formation de neuf mois puisqu'il faut avoir un certain bagage pédagogique ou psychologique pour espérer dispenser des cours à des élèves. C'est ce constat qui va le refroidir mais aussi fera souffler un vent d'espoir chez lui vu que le chemin qu'il doit encore parcourir semble plus court que celui qu'il a eu à arpenter depuis le début.

Le mariage n'est pas une fin en soi [ CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant