Imcompétence, néanmoins explications

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Suite du journal d'Enora

S'il y a une chose que je crains plus que mes rêves, c'est l'impatience. Pourquoi ? Bien souvent découle de l'impatience l'incompétance. C'est un désir prompt qui nous exige de faire les choses vite, par conséquent mal. Se hâter ne fait que nous ralentir à cause de l'échec dû à l'impatience ressentie. Et je hais me tromper. C'est certainement pour cette raison que je n'ai pas cherché d'explications à mes rêves, j'attendais de recevoir assez d'informations, probablement.
Il vint le jour où j'en recueillis plus qu'à l'habitude. Et ce jour me hantera profondément.
Derrière tout rêve, il y a une vérité. Tout comme notre cerveau ne peut inventer des visages durant notre sommeil, chaque songerie est inspirée de la réalité. C'est peut-être pour cela que les gens croient en leurs rêves, ou qu'ils les disent réalisables. Ils s'accrochent désespéremment, au final, à la réalité. Même si chacun pense, en rêvant, s'évader du concret et atterir dans l'abstrait, s'il n'y avait pas une part de réel dans un rêve, il n'y aurait pas de socle sur lequel créer et imaginer toutes sortes de choses. Il faut savoir avoir les pieds sur terre et la tête en l'air. Croire en ce qui est réel, espérer que ce qui ne l'est pas le devienne.
Attendre de la vie une autre source de la réalité, comme une réalité parallèle.
Parallèle.
Tout comme mes cauchemars. J'ai la certitude qu'il y a une part de réalité dans tout ça.
Ce que je voulais le plus, c'était la vérité. Comme tout un chacun.
Mais la vérité que je recherchais était, je le pensais, totalement inaccessible.
Ce dont je rêvais, était, la plupart du temps, incompréhensible.
Jusqu'au jour où j'ai révé d'eux. De ces enfants mis à l'écart d'un monde parallèle, où règne la souffrance, le désespoir et la haine. Un paradis déchu, un décor et une ambiance jadis conviviaux.
Il faut que je retrouve ces quatre enfants.
Tout n'est que guerre, là-bas. Pire que sur Terre, semblable à L'Enfer, ce tunnel me montre la guerre qui déchire ce monde qui m'est étranger.
Car j'ai la certitude que mes rêves ne sont pas purs fruits de l'imagination.

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