Sei

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– 19:47 –

Le temps se faisait long, les deux jeunes femmes avaient décidé de jouer à la nintendo pour faire passer les minutes plus vite. Mais, incapables de se retenir de rires ou juste de crier après une perte, elles ont mit fin a cette petite activité ludique. Surtout que, ses parents allaient finir par se douter qu'elle n'est pas seule.

— Bon là... Qu'est-ce qu'on fait ?

— Mais tu la fermes jamais en faite toi. Rigole Salva avant de se prendre un oreiller sur le visage.

— Tu te rends compte que nous sommes bloqués ensemble jusqu'à je ne sais quel heure... Dans une chambre. Elle insista sur ce mot.

— Ah non hein, rêve pas. On va pas coucher ensemble.

— Qui t'a parlé de coucher ensemble ? T'es une nympho toi a ce que je vois... J'aime ça. Dit elle, se rapprochant à quatre pattes de Salva, le visage à quelques centimètres du sien.

— T'es complètement malade dans ta tête. Reprit elle, faiblement.

Alaïs commence par lui faire un bisou très lentement et très doux sur le nez, puis la joue, l'oreille qu'elle suçote délicatement descendant jusque son cou dénudée, lui léchant sensuellement la gorge. Ses mains, sorties de nulle part, viennent glisser sur les hanches de la brune, entraînant des bouffées de chaleur. Sa bouche descend légèrement plus bas sur le début de sa poitrine. Elle allait finalement l'embrasser quand sa mère frappa à sa porte, lui demandant de l'ouvrir. L'américaine se roula brusquement du lit jusqu'au sol où elle se faufilait en dessous. C'est seulement à ce moment que Salva ouvre la porte, complètement perturbée par la situation.

— Pourquoi t'as cet air si... pourquoi t'es comme ça ? Commença sa mère, les sourcils froncés

— Pour rien pour rien ! Euh... Tu veux quoi s'il te plaît?

— Il y'a Cris qui vient d'arriver, elle m'a dit qu'elle t'as envoyer des messages mais tu répondais pas, du coup elle est en bas, je lui demande de monter ou... t'es toujours occupé à rien faire ?

Bien sûr cris, bien sûr.

— Ouais, elle peut monter. Euh non en faite  ! Je vais descendre lui parler.

Elle jeta un coup d'œil rapide, ferma la porte, et descendit voir son amie. Cris parlait avec son père, ses deux nattes africaines et sa paire de lunettes transparentes augmentait vraiment son charme.

— Cris tu me rejoins à l'extérieur ?

La blonde la suivit sans même poser aucune question pour la retrouver a la terrasse.

— On monte pas là ? Commença t-elle surprise

— Tu montes pas.

— Euh...?

— Attends je t'explique. En faite, y'a Alaïs en haut.

— COMMENT ÇA ALAÏS EST EN HAUT ??

— Putain tais toi ! Fit elle, fermant la bouche de son amie

— Des explications ??? Je comprends pourquoi t'as pas vu mes appels et les milliers de messages que je t'ai envoyé

— Écoutes, le mieux serait que tu viennes demain et je t'expliquerai absolument tout. Là, je pense qu'elle se trouve sous mon lit et c'est vraiment pas le moment quoi.

— Ouais ouais t'inquiètes. Mais tu me racontes tout de A à Z

— T'inquiète.

Elle s'en allait déjà quand sa mère refît apparition :

Signorina Salva Où les histoires vivent. Découvrez maintenant