— Frère c'est de la triche ça, ça se fait pas !Elle avait appelé Elio et Matteo pour se sentir moins seule, histoire d'oublier sa peine. Ils s'étaient mis à borderlands 3 sur sa Ps4, et il fallait avouer que c'était un moment de pure plaisir. Ça faisait un moment qu'elle ne s'était pas posé pour jouer un peu, ni même lire d'ailleurs.
Après cinq a six parties de jeux, c'était les canettes et bouteilles de bières qui se vidaient peu à peu dans le salon, les discussions tout aussi sans sens que réfléchis s'enchaînaient, ils étaient passés des bières au whisky bien fort.
— La meuf elle t'a jeté juste comme ça ? Demande Elio
— Juste comme ça, j'ai r eu comme explications !
— Les meufs sont bizarres, c'est pour ça que j'en case jamais une plus de deux jours.. Intervient Matteo avant de vider son verre.
— T'as complètement raison, c'est exactement ce que j'aurais dû faire depuis le début...
— Hey t'as pas à te priver de ken à volonté, elle t'as largué c'est bon, vie ta vie, fait tout ce dont t'as envie, balec ! Continue le français
— Ouais chui complètement d'accord avec Matt, elle hésitera pas à se mettre en couple avec Alejandro, elle l'a toujours kiffé depuis le lycée..
Malgré le degré élevé d'alcool qui coulait dans ses veines, elle ne put s'empêcher de ressentir une énorme douleur dans sa poitrine. Alejandro, encore lui.
— C'est une pute c'est tout...
Elle s'était levée, brandissant sa bouteille vide de whisky, le regard
noir.— Sur la vie de ma mère Matteo, tu redis encore une connerie pareil, wallah je t'éclate cette bouteille sur ton crâne de baltringue !
Il leva les mains en signe de resignation, puis, toujours énervée, elle leur demanda de rentrer chez eux. Il fallut exactement dix minutes pour qu'elle se retrouve complètement seule, ivre, dans la mélancolie totale. Elle chantait les paroles de memories à haute voix, le coeur lourd et l'âme chargée. Puis d'un coup, les larmes suivirent jusqu'à ce qu'elle s'affale sur le canapé, la mémoire suffoquée par le prénom de cette italienne aux cheveux mi longs, à la peau froide, aux airs si banales, et à la même voix qui avait éteint son coeur.
Son portable sonne, incompréhensible puisqu'il est une heure passé, elle le prend par terre où il s'était affairé depuis un moment et voit le nom de son père. Frénétiquement, elle nettoie ses larmes et essaie de prendre l'air le plus serein possible :
— Hello Dad...
— What's goin on ? Ya cryin ?
— No, um... Actually just woke up from bed that's why my voice so bad though... * Non euh.. Je viens juste de me réveillé, c'est pour ça que j'ai une voix dégeux*
— Don lie to me.. Know u kid. You were cryin, i told ya to not even ! Strong people don cry, don want ya to anymore.. * ne me mens pas.. j'te connais. Tu pleurais, je t'ai dis de ne plus jamais le faire ! Les personnes fortes ne pleurent pas, je ne veux plus que tu pleures.. *
— Sorry Frank.
— Um.. So, just wanted to prevent ya tha the trade's working now. You can start do the job you've came for.. Meet the guys today at sixteen, I'm gon send you the address, u gettin me ? * Euh.. donc, j'voulais juste te prévenir que la vente est maintenant activé. Tu peux commencer le travail pour lequel t'es venu... Rencontre les gars aujourd'hui à seize heures, vais t'envoyer l'adresse, t'entends? *

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Signorina Salva
RomanceSalva Gíno, une italienne native passionnée de Cuisine, plongée dans la monotonie quotidienne et les idées reçues. Rien de bien extraordinaire, une vie religieuse et une situation sociale stable. Pourtant, les yeux de Cristal de cette américaine pro...