11%

400 27 23
                                    

| Point de vue : Erity |



4 novembre 3017
Maison des Hanson - 06:45


Mon réveil sonne et j'ouvre automatiquement mes yeux. Un mois est passé depuis que je suis entrée dans le bureau de mon père sans son autorisation avec Tarik. Notre relation n'a pas changé depuis ça mais je le vois différemment ça c'est sûr, même s'il continue de parfois mal me répondre et d'être aussi froid je sais qu'au fond il ne le fait pas méchamment et que c'est juste sa personnalité et que rien ni personne ne pourra changer ça.

Depuis les rebels ont tous été traquer d'après mon père et on entendra plus parler d'eux pour le moment. Je recommence donc à aller à l'université seule et retrouve mes amies au même endroit qu'avant. Dans les études tout vas bien pour nous trois, ça nous arrive aussi de passer un peu de temps avec la bande de Tarik et en réalité ils sont tous très bon délires.

Dijana qui était à fond sur Tarik commence à se rapprocher de Lucas et je me demande bien comment ils font tous. Sachant qu'ils ont l'interdiction d'avoir de relation sexuelle et de se voir hors des cours publics. À leur place j'aurais du mal à entretenir de telle relation, surtout que dans notre ville les dirigeant ne rigole pas du tout avec ça, nous devons absolument nous préserver pour le jour de notre appel et c'est même déjà arrivée qu'ils exécutent des personnes qui ont enfreint cette regèle.

C'est la règle à absolument respecter dans notre société et ils n'hésiteront pas à faire disparaître ceux qui ne l'acceptent pas et qui font les rebels.

—« Chérie tu es réveillée ? »

Je souris quand je reconnais la voix de mon père, que je n'ai pas vu depuis quelques jours, et me lève rapidement pour ensuite ouvrir la porte de ma chambre et m'enfuir dans ses bras. Il rigole en me serrant fort contre lui et pose un baiser sur le haut de mon crâne.

—« T'as grandit toi non ? »

—« Vas y moque toi de moi » dis je en relavant ma tête vers lui

Il ricane puis nous nous séparons et il me demande de me dépêcher de me préparer pour avoir le temps de passer un petit moment en famille avant que nous quittions tous la maison pour l'école pour moi et eux le travail.

—« Demain nous allons chez les Andrieu exceptionnellement, il y'aura également ton frère, Lola et la petite »

J'acquiesce. Mon frère et sa petite famille ne viennent pas souvent à nos dîners et non plus à la maison pour nous rendre visite. Mais ils essayent tout de même de se libérer un samedi par mois pour pouvoir nous retrouver. La dernière fois que je l'ai vu s'était il y a un mois et j'avoue que même si ça fait deux ans qu'il a quitté la maison il me manque toujours autant et j'aimerais le voir beaucoup plus souvent.

—« Erity »

—« Oui papa »

—« Tu me le dirais si l'une des personnes que tu fréquentes est un rebels ? »

Je fronce mes sourcils et il me regarde durement, il me regarde de la sorte que très rarement ce qui me surprend beaucoup.

—« Oui je te le dirais. Pourquoi ? »

—« Comme ça » dit il en se détendant tout en haussant ses épaules

Je pose mon regard sur ma mère et elle hausse ses épaules également. Je soupire simplement et continue de manger, j'écoute la conversation qu'à mes deux parents puis la sonnerie de Franchis retentit dans toute la maison et nous nous levons puis débarrassons nos assiettes et sortons de la maison.

—« Passe une bonne journée ma fille » Dit mon père en embrassant mon front

Je ferme mes yeux en souriant et ma mère vient également m'embrasser puis ils montent dans leur voiture pendant que je prends rapidement mon vélo pour ensuite m'élancer jusqu'à mon point de rendez-vous avec les filles.

—« SALUUUT »

Je sursaute et Dijana lâche son vélo pour le laisser retomber sur le sol. Elle vient ensuite enrouler ses bras autour de mon cou et je fronce mes sourcils en la regardant de travers.

—« Qu'est ce que tu as toi aujourd'hui ? »

—« Je suis amoureuse » dit elle joyeusement

Je souris et elle se sépare de moi après avoir poser un bisous baveux sur ma joue.

—« Et de qui cette fois si ? »

—« Lucas Omiri, l'homme de ma vie »

Je pouffe en levant mes yeux au ciel et nous sommes rapidement rejointes par Ainhoa.

—« Qu'est ce qu'elle a ? » me demande t'elle après m'avoir fait la bise

—« Elle est amoureuse »

—« De qui encore cette fois si ? »

—« Vous êtes sérieuse là ? Comme si j'étais amoureuse de tout le monde »

J'échange un rapide regard avec Ainhoa et Dijana se vexe en soufflant bruyamment.

—« Vous êtes que des jalouses t'façons donc m'adresser plus la parole  »

—« Gamine » dis je en riant

—« J'ai toujours pas eu réponse à ma question par contre »

—« Lucas Omiri l'ho

—« L'homme de sa vie apparement » la coupais je en roulant une fois de plus mes yeux

Je vois au regard d'Ainhoa qu'elle préfère garder le silence et c'est sous les paroles rêveuses de notre amie folle amoureuse de son Lucas, que nous nous dirigeons jusqu'à l'université. Arriver devant l'établissement nous allons ranger nos vélos à leur emplacement et je sursaute quand Dijana pousse un crie de surprise. Je souris ensuite faiblement quand je vois Lucas l'enlacer par derrière et mes lèvres s'élargissent un peu plus quand ses joues deviennent rouges après avoir reconnu son amoureux.

Ils sont mignons tous les deux mais une fois de plus s'attacher autant aux garçons est pour moi quelque chose d'incompréhensible vu notre société.

—« Allons-nous en avant que ça ne dérape » me dit Ainhoa en m'attrapant le bra

Je quitte le petit couple des yeux et la suis dans sa marche en direction de l'entrée du bâtiment. Comme d'habitude, le groupe de Tarik se dirige vers l'établissement en même temps que nous et pour la première fois Lucas ne les accompagne pas. La même pour nous avec Dijana qui est d'habitude toujours à nos côtés, je crains pas qu'on s'éloigne à cause de son copain. Au contraire elle a l'air vraiment heureuse et pour moi c'est le principal.

Sans m'en rendre compte je me suis mise à fixer beaucoup trop longtemps le groupe au loin et c'est les joues chauffantes que mon regard croise celui de Tarik. Il me fait un signe de tête comme à son habitude et je le lui rends avec un faible signe de la main. Il se met ensuite à sourire faiblement et je fais de même en baissant ma tête gêner.








•••

𝐌𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant