Chapitre 41

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Chapter 41

C'est le dernier chapitre mais il y aurait un épilogue , préparez vos mouchoirs , je vous le conseille , surtoût s'il y a des sensibles ici .







Le bruit incessant des machines ne faisait qu'accentuer la peur qui régnait dans cet établissement. Des pleures de temps en temps se faisaient entendre, qu'ils soient de joie ou de tristesse. Ce service était calme. Le service de la dernière chance. Beaucoup plus de monde venait s'y recueillir une dernière fois plutôt que de venir de la joie plein la tête. De nombreux couloirs et couloirs munis de nombreuses et nombreuses portes donnaient sur cette dernière chance. Sur eux. Ceux qui attendaient leur heure venir ou au contraire, les laisser tranquille pendant encore un bon bout de temps. Au bout d'un de ces couloirs se trouvait une petite salle où infirmère et visiteur se partageaient l'espace. C'était un hôpital, plus précisément l'hôpital de St Mangouste. La bataille était finie mais avant de partir pour de bon les ennemis avaient laissé quelques souvenirs douloureux. De nombreux sièges étaient disposés un peu partout dans la pièce et sur l'un d'eux se trouvait une jeune fille d'une vingtaine d'année à peine. Hermione attendait en silence. L'on pouvait voir encore les traces de ses larmes sur ses joues qu'elle avait versées quelques heures auparavant. Autour d'elle se trouvait quelques familles attendant l'heure fatidique où on leur dirait si oui ou non leur proche avait une chance de s'en sortir. Elle gardait la tête baissée. Elle repensait a ces bientôt deux années qui avaient été en partit catastrophique et pourtant… Pour elle, le pire était à venir, le pire était maintenant. La fin de la guerre ne lui faisait rien. Elle lui l'avait tellement recherché espérait désormais revenir en arrière.

- BIP BIP BIP ! Un bruit retentit dans tout l'étage.

Toutes les têtes se retournèrent le souffle coupé tandis que des infirmières courraient à l' endroit où celui-ci s'était déclenché. Hermione leva elle aussi la tête. Pleine d'angoisse, elle se soulagea de voir qu'elle ne se dirigeait pas vers sa chambre. Et pendant que d'autres personnes baissaient la tête tout comme Hermione soulagé, on pouvait en entendre crier et pleurer. Car ce fameux Bip représentait la mort. Ce Bip signalait que le cœur ne marchait plus. Elle soupira longuement. Si elle avait autant peur c'est que ce BIP elle n'avait cessé de l'entendre a son arrivée a l'hôpital. Il mourrait. Elle le voyait et était tout simplement impuissante. Pourtant contre toute attente, il s'accrocha à la vie. Mais trop faiblement, si bien que tous ses jours étaient comptés. Hermione se leva lentement. Elle n'avait mangé depuis un bon bout de temps déjà et le simple fait de se lever lui donnait des nausées. Les autres relevèrent la tête. Il n'était pas commun depuis quelques jours de voir cette jeune fille bouger. Elle se contentait de rester là à attendre. Attendre un verdict qui ne venait pas. Elle avança fébrilement en face d'elle. Se dirigeant dans le même temps vers une salle fermée. Une grande vitre laissait entrevoir ce qu'il s'y passait à l'intérieur. D'ailleurs celui-ci n'était pas plus gai que l'extérieur. Elle arriva à la hauteur de cette grande vitre. Elle leva alors le regard lourdement pour contempler le désastre. AU milieu de la pièce se trouvait un lit. Autour, rien ne se laissait voir si ce n'est les nombreuses machines qui aidaient à respirer convenablement la personne étendu sur le lit. En effet, celle-ci avait de nombreux appareils respiratoires autour de lui, un tube lui bloquait désormais l'ouverture de sa bouche. Mais n'étant pas dans un hôpital moldue, c'était le stricte maximum au niveau machine. Tout le reste était procuré grâce à diverse potion et crème. Cette personne comportait un immense pansement épais vers le thorax où se trouvait il y a quelques temps un débris quelconque d'une maison. Son torse se levait difficilement au rythme de sa respiration.

- Drago…murmura Hermione en abaissant la tête contre la vite. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'elle était ici et lui aussi. Il n'était pas dans le coma, quelques fois il se réveillait, réclamant sa douce en jetant des regards partout. Dans ces moments là, elle rassemblait tout le courage qu'elle avait et rentrait dans cette pièce où la mort prenait peu à peu son règne. Elle le regardait à chaque fois les yeux pleins de larme. Il ne pouvait parler, cela la rendait encore plus malheureuse. Elle sentait qu'il abandonnait de jour en jour mais il ne fallait pas. Elle ne pourrait vivre sans lui.

Les sorciers du bout du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant