Chapitre 15

1.1K 46 0
                                    

Chapter 15

Un vent calme soufflait dans la cellule. Seul le bruit des ronflements de gardes et de prisonniers se faisait entendre. Drago ne dormait pas. Cela semblait beaucoup trop calme à son goût. Les hurlements de loups avaient disparu ainsi que l'aboiement des chiens de gardes a l'approche de bêtes de la forêt. Michael lui dormait paisiblement, probablement devait t'il rattraper beaucoup d'heures de sommeil. Drago lui en avait à revendre. Il distingua dans l'obscurité des ombres passés devant l'ouverture qui les reliait au dehors. Il s'assit péniblement contre le mur. Il ne voyait rien de bien précis dans la cellule. Juste quelques formes ici ou la. Soudain on lui parla :

- Toi non plus, tu ne peux pas dormir… fit un des prisonniers que distingua avec peine Drago

- Non, je trouve cela bizarre, l'ambiance…Répondit Drago

- Les ténèbres sont la, prépares toi a t'enfuir…

- Comment sa ? Qui êtes vous ? demanda Drago étonné qu'il sache qu'il désirait s'enfuir

- Je suis l'homme qui le premier jour t'a proposé de la compagnie mais que tu as refusé. Malheureusement pour nous, il y a une forêt a coté de la prison et les ténèbres étant la, je ne donne pas cher de notre peau.

- Que vont t'ils faire ? Chuchota Drago

- Certainement prendre possession de la prison…

Drago sentit son cœur s'accéléré. Cela allait être le moment ou jamais. Il réveilla rapidement Michael. Celui-ci comprit à la seule crainte des yeux de Drago dans le noir et le silence inévitablement trop calme a son goût. Soudain des cris aigus vinrent de la forêt. Le souffle de Drago s'accélérait, il se leva doucement sans faire de bruit bien que tous les autres prisonniers commençaient déjà à se réveiller a cause du bruit. Il s'approcha de la fenêtre et regarda au dehors. En effet, il y avait de l'agitation dans la forêt, cette agitation s'approchant de plus en plus vers la prison. Des cris, toujours des cris, les arbres bougeaient à chaque fois qu'un cri retentissait. Le mouvement se rapprochait de plus en plus jusqu'au dernier arbres et puis… Plus rien. Seules les cris se firent encore entendre jusqu'à l'entrée de la prison avant de s'évanouirent dans une nouvelle vague de silence. Drago retenait son souffle, qu'était ce donc ces créatures invisibles dont seul s'entendait le cri ? L'homme de la cellule le regarda longuement avant de dire

- Ils arrivent…

En effet a peine eut t'il dit cela que des cris d'hommes se firent entendre dans toute la prison comme si on leur déchiré leur entrailles accompagné des fameux cris aigus. Drago ne respirait plus, il avait peur, il n'aimait pas être en position d'infériorité et la il n'y avait pas de doute il l'était. De plus, plus il pensait, plus il paniquait, plus les cris avançaient dans leur direction.

- Tient toi près, fit Michael a Drago tandis que celui-ci se leva pour se mettre a la seule lumière de la lune. La seule qu'il restait même si celle-ci restait encore imperceptible. Drago ne bougeait pas, il ne pouvait se lever ni rien d'autre, la peur le paralysait, pourtant Michael lui prit le bras afin de le mettre lui aussi a la lumière de la lune.

- Venez vous, cria t'il a l'homme qui avait parlé a Drago ne faisant attention aux autres prisonniers commençant a sérieusement paniquer.

- Mon heure est arrivé, répondit tout simplement l'homme en souriant

Les cris se faisaient de plus en plus proche si bien que devant la porte de la cellule, un cri retentit tellement fort que Drago du se boucher les oreilles. A peine n'avait t'il relevé la tête que déjà des prisonniers criaient en même temps qu'un souffle de vent chaud quittait leur cœur. Drago regardait la scène impuissant, il aurait venir en aide de ceux-ci, il se voyait déjà le prochain. Ce monstre n'avait pas de forme, ne de matière il n'était fait que de cris enlevant certainement l'âme a ses victimes. Chaque homme de la cellule mourrait. Soudain Drago paniqua. Michael n'était pus à ses coté. Il regarda partout. Celui-ci était sûrement la seule chance pour lui de s'en sortir. Il discernait nettement deux cris aigus dans la cellule. Ils étaient une vingtaine, cela allait bientôt être son tour. Mais dans sa rechercher de Michael, il aperçut celui-ci a l'entrée du cachot qu'il ouvrit d'une rapidité étonnante. Il n'eut cas soulever l'étau de la cellule d'un coup fort et rapide, les joints n'étant apparemment pas si solide que sa. Il lui fit signe de courir le rejoindre ce que s'empressa de faire Drago a l'aveuglette priant pour qu'aucun monstre ne décide de lui tomber dessus maintenant. Qui a-t-il de plus horrible que de ne pas voir son ennemie. Arrivé a l'ouverture de la grille, il jeta un dernier regard a l'homme qui lui avait tendu une main d'amitié, celui cria et dans un spectacle morbide, se quitta de toute vie et du seul souffle chaud qui l'animait tandis qu'un cri aigu de plaisir de fit entendre.

Les sorciers du bout du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant