chapitre 7

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        MOUSTAPHA NDIAYE (TAPHA)
Sa faisait une année que je n'avait pas mis pieds au village voir maman, mes  sœurs et les autres membres de la famille.

Descendant sur la charette avec mes bagages,je vis une petite foule rassembler au sein de notre concession.

Alors Prise de panique,j'accelairai les pas pour mieux savoir ce qui se passait. Et là, je reconnu la voix de ma mère et celle de ma sœur entrain de crier.

Moi:(inquiet) wa!yen lanla Lou khew fi?(mais!qu'est ce qui se passe ici).

Mère Coumba : Hamdoullah TAPHA yangui ni ?dimbeulil gnoun guinri y'Allah!(ah Dieu merci TAPHA tu es là ?aide nous s'il te plaît).

Moi :(regardant)yaye wa kharal ma khol kou danou( maman ok attends je regarde qui est tombé)sans même avoir fini ma phrase ,je vis ma nièce au sol avec sa joue complètement rouge.

Moi:(l'a prenant) wo lène bène charette gnou yobou Ko dispensaire (appelé une charette ont va l'envoyer au dispensaire)...

Arrivée au dispensaire,elle fut prise en charge et pendant ce temps ma mère n'arrêtait pas d'engueuler hawa ma sœur...

Elle:yow amo khel Dara,wakhna la ba sone,Mati da rew trope,nguiss gua touti Guen rèye hiba(toi tu es irréfléchi,je t'ai parler fatigué mati est trop impolie regarde vous aviez faillit tuer hiba).

Hawa:yaye balma mati môomo saaga,dafma yabb trope, dina ko fèk fofou legui ma gnapp ndeyeum kharal rek(excuse moi maman, c'est mati qui m'a insulté, elle se fou trop de moi,je vais lui trouver là bas toute de suite et lui niquer sa mère attends seulement).

Le temps pour moi d'arrêter ma sœur dans ses dits je vis maman lui giffler.

Moi: calmez vous ! Maman calme toi un peu et toi hawa tu es folle depuis quand tu sors des gros mots de la sorte ?

Elle: (tenant la joue) je,heu, désolé...
Moi:la prochaine fois que je t'entenderai dire ce genre de mots sa va mal se terminer entre nous.

Mère Coumba :(énervé)...rew ba doff(impolie comme pas possible).

Après 30min d'attente nous vîmes une infirmière approchez...

Elle: vous êtes les proches de la patiente ?

Maman et moi:(en chœur)oui c'est nous.

Mère Coumba:(pressé) comment va t'elle j'espère qu'elle n'a rien de grave?

Elle:dèdett mère Dara djiotouko dore you méti leu ame rek(non maman  elle n'a rien de grave c'est juste un coup violent qu'elle a reçu).

Moi:ok ont peut l'a voir...
Elle:oui vous pouvez et tenez l'ordonnance.

Moi: merci...

                              HIBA

Ouvrant les yeux petit à petit,je me rendis compte que je n'étais pas dans notre chambre et j'avais non et seulement la mâchoire claquée et une horrible migraine.

Puis,d'un coup les images de ce qui s'était passé défilèrent dans ma tête.
Soudainement j'étais envahi de colère et de rage contre cette femme et ma tante.

Toujours allongé, je vis ma mamie,ma tante et un grand monsieur au teint noir entrée qui avait beaucoup de trait de ressemblance avec ma grand mère et ma tante...

Mamie :(faisant un câlin) oh ma petite comment tu te sent?

Moi:(sourire forcé) bien grand mère...

Elle:(regardant ma joue) oh regarde ce qu'on fait ses folle...

Le Mr :(souriant) Hiba ! comment tu te sent ? qu'est ce que tu as grandi,?tu me reconnais...

Moi:(secouant la tête de gauche à droite,) non !

Lui:(toujours souriant)je suis tonton tapha le petit frère de ta défunte mère qui est ma sœur...

Moi:(rendant son sourire)ah bonsoir! tonton et bonne arrivée...

Lui:,tu as vraiment grandi ma petite,tu es devenu une très belle femme.

Moi: (honteuse) merci beaucoup...

Lui:mais maman,que s'est il passé au juste (toujours en wolof)...

Elle:( narrant toute l'histoire)...

Lui: vraiment hawa depuis longtemps ont te dit d'éviter mati tu n'entends pas et voilà le résultat.

Tante hawa :(honteuse) franchement ma fille  hiba excuse moi! Moi je sais la vrai cause de cette guerre et ce qui m'a le plus blessé dans tous ça, ce qu'elle m'a trop manqué de respect.

Moi:(sincèrement)ce n'est pas grave ma tante mais, cette femme est carrément folle apparemment.

Grand mère :plus que folle même.
Changeant de sujet...

Oncle tapha:tu es venu depuis quand toi ?

Moi:(l'expliquant tout).

Lui :ah d'accord et j'espère que tu t'y habitue bien.

Moi :(rigolant)oui tonton plus ou moins.

Grand mère :mon fils on a même pas eu le temps de bien t'accueillir, et a Dakar ?

Lui:ah maman ce n'est pas facile !mais ont tient le coup hamdoullah.

Alors on échangèrent là bas pendant un bout de temps. Avant de repartir à la maison...
     
                           MATI

Je suis certaine qu'après leurs retours j'aurai de gros ennuis surtout que tapha est venu.

Et c'est la raison pour laquelle que je préfère aller chez ma tante au village voisin en attendant.

Déjà, à la maison ici je me suis bien faite engueuler par les aînées...
Cette folle d'hawa pense que ses aire de fille à maman pourrai marcher avec moi.

Je vous explique la vrai histoire.
J'étais tranquillement assise sous le manguier avec quelques voisine à papoter la vrai vérité est qu'on était entrain de parler de sa nièce elle m'énerve tellement celle là.

Ont dirait même pas qu'elle est africaine avec sa beauté, ses longs cheveux,et sa corpulence en plus de cela, elle se fait voir avec ses habillement de citadine.

Alors,je disais qu'avec les voisines ont parlait d'elle et je vis sa petite maman passer avec une calebasse en main.
Toujours appuyant sur le nom de sa nièce et mes critiques, elle s'arrêta et fit demi tour puis me demanda ce que je venais de dire.

Elle : (énervé) mati pour une fois tu ne peux pas t'occuper de tes affaires ?

Moi: ( regardant de haut en bas) et qu'est ce que tu as entendu pour me parler ainsi...

Elle : le nom de ma nièce qui n'a pas encore fait deux semaines ici...

Moi: la petite hautaine là laisse moi rire...

Elle : sa se voit que tu es clairement jalouse de celle qui pourrai être ta petite sœur...

Et là,ont commença à se disputer très violement, elle alla en direction de leurs concession pensant qu'elle fuyait.

Et je me mis à la suivre en hurlant toujours sur elle.

Je l'a vis déposer la calebasse et en se relevant elle me mit une claque bien chaude et voulant le lui rendre,ma main tomba sur celle de Hiba.

J'avoue que quand je l'a vis au sol, j'etais morte de peur.

Et bien, voilà ce qui s'était passé...
Je sais qu'elle viendra me chercher pour venger ce que j'ai fait à sa nièce.

Mais là,il faut que j'y aille ne me dite surtout pas que c'est lâche de ma part.

En sortant alors avec mon sac à dos à moitié déchiré,je me rencontra avec eux à la devanture de leur cour...

Sûrement quittant le dispensaire.
Je me rendis  compte que c'était loin  pour moi d'être gagné...

                          À suivre...

Avis et vote♥️ merci beaucoup...

DE LA CAPITALE AU VILLAGE,J'AI SU ÊTRE FORTE.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant