Roméo et Juliette à Poudlard

Chapitre 55

Lee : Liv tu me marches sur les pieds ! 

Nous essayions tant bien que mal de sortir du Poudlard Express avec nos affaires, nos animaux et sans se faire écraser par la troupe d'élève qui rêvait de partir en vacances.

Liv : Qu'est-ce que font tes pieds sous les miens ?

Lee : Non mais j'hallucine...

Angelina : Allez bougez vos fesses. Dit-elle en nous poussant encore un peu plus.

En sortant j'essayai de retrouver mon père mais la horde d'élèves mais c'était déjà assez compliquer de retrouver Harry, il était si petit il devait s'être perdu dans la foule. 

Je retrouvai ma famille, mais aucune trace de mon père. 

Lily : Liv, ton père est au travail, il nous a demandé de te ramener.

Donc maintenant il ne prend même plus le temps de venir me chercher. On ne s'est pas vu depuis des mois, il ne m'envoie pas de lettres et il ne vient pas le jour où je rentre. 

Lily : Tout va bien ? 

Le pire n'était pas que mon père m'ignore royalement, non c'était la pitié dans le regard de ma tante. Elle voyait tout ce qui se passait chez moi, avec mon père, ma future belle mère et pourtant elle ne faisait rien. Lily avait toujours été très protectrice avec moi mais il se passait quelque chose de louche et elle ne voulait pas ouvrir les yeux. Déborah était perfide et manipulatrice et mon père avait un comportement étrange ces derniers temps, pourtant j'étais la seule à me poser des questions. 

Moi : Bien sûr. 

Pas besoin de passer pour une gamine qui fait une fixette sur sa belle mère. 

James : On y va. Déclara-t-il en passant un bras sur mes épaules.

~~~

Le lendemain je fus réveillée par le bruit de ma fenêtre qui s'ouvrit poussée par Errol, le hibou vieux et décrépi de la famille Weasley. Je me levai de mon lit et allait récupérer la lettre qu'il tenait entre ses pattes, puis je le déposai près du perchoir d'Em. A côté de lui, Errol avait vraiment l'air en mauvais état, il respirait fortement, et tenait difficilement debout. Je le laissait se reposer en laissant la fenêtre ouverte pour qu'il puisse repartir lorsqu'il se sentirait mieux, puis j'enverrai Em aux Weasley. Ce petit hibou n'avait pas besoin de porter une nouvelle lettre.

Sirius : Bonjour petite brune. Dit mon père alors que je venais de m'asseoir à table, lettre à la main.

Moi : Bonjour. 

Je n'avait toujours pas digéré le fait qu'il m'avait complètement zapper hier. Il était rentré tard et j'avais dû passer la soirée avec sa tarée de fiancée. 

Déborah : De qui est cette lettre ?

Sirius : C'est de ton copain ? Il est/

Moi : On est plus ensemble, donc non. 

Sirius : Oh. S'exclama-t-il en essayant de montrer de la compassion alors qu'il était clair que mon père était très heureux de cette rupture. Je ne pouvais pas lui en vouloir, moi même j'aurai été heureuse si la situation avait été inversée.

Moi : C'est de Fred et George.

Sirius :  Tu/

Moi : Ils vont à la finale de la coupe du monde de Quidditch !  Dis-je quelques minutes plus tard. Dis-moi que tu as des places, on doit y aller !!

Sirius : C'est déjà prévu depuis des mois. 

Moi : Et pourquoi tu ne me l'as pas dit ?! M'exclamai-je  en le frappant avec la lettre.

Sirius : C'était une surprise pas besoin de crier. Répondit-il en se levant. On y va tous les trois et avec les maraudeurs. 

Tous les trois ? Je me retournai et remarquai la présence de Déborah à table, je l'avais complètement oublié. 

Déborah : C'est très gentil mon amour,

Je vais vomir, je vais vomir.

Déborah : Mais...

Mais ? Mais !!! 

Déborah : Je déteste le Quidditch. Donc allez y sans moi, je resterai ici.

Elle déteste le Quidditch ? Alors ça c'était la meilleure nouvelle de la journée. Par contre je ne comprenais pas comment mon père avait pu se fiancer avec une personne qui n'aimait pas le Quidditch. D'ailleurs il ne semblait pas au courant de ça, donc pourquoi est-ce qu'il allait se marier avec une femme qu'il ne connaissait pas ? Mon père paraissait de plus en plus bizarre, il me regardait à peine. En temps normal il n'aurait pas pu attendre une seconde pour me le dire et il aurait sauter dans tous les sens. Il avait l'air complètement indifférent à cette annonce. 

Sirius : Oh ? Et bien ce sera entre nous deux alors. 

Moi : On pourra/

Sirius : Je dois aller travailler on se voit se soir. Dit-il en embrassant Déborah.

Il passa devant moi sans me regarder, pris ses affaires et transplana. Je commençais vraiment à me dire que j'étais devenu invisible aux yeux de mon père. Il était parti et je me retrouvai à table en face de sa fiancée, personne ne parlait et la tension devenait insoutenable. Je me levai et me dirigeai vers ma chambre, peut-être qu'Errol était rétabli. 

Déborah : Tu vois grâce à moi tu pourras passer du temps avec ton papounet. 

Moi : Tu sais je me demandais quelque chose. 

Déborah : Je t'écoute. Fit-elle en s'appuyant sur ses coudes.

Moi : Qu'est-ce que tu caches ?

Déborah : Pourquoi tu penses que je cache quelque chose ?

Moi : Parce qu'on ne te connais pas, et mon père semble différent depuis que tu es là.

Déborah : Il est amoureux et puis, tu n'es là que pendant les vacances alors TU ne me connais pas. 

Moi : Je sais plus de choses sur toi que tu ne le penses. Déclarai-je avant de définitivement quitter la salle à manger.

Bon il était vrai que je ne connaissais pas grand chose sur elle mais j'avais assez fouillé dans ses affaires pour savoir qu'elle n'était pas celle qu'elle prétendait. Sans compter toutes les fois où je l'avais vu en compagnie douteuse. Je comptais bien en apprendre d'avantage sur elle pendant ces vacances, mais cette fois je devrais le faire seule. Au moins avant j'avais quelqu'un avec qui je pouvais enquêter...

HI YOU ! Je sais ce chapitre est tout petit est sans intérêt mais il fallait bien que Liv rentre chez elle. Pour me faire pardonner je vais surement sortir un autre chapitre aujourd'hui. Bref dites moi ce que vous en pensez 😉