Les murs ont des oreilles. 🔞

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Alya montait les escaliers, un pack de bierre et les clefs de sa voiture dans les mains. Elle s'arrêta devant la porte de l'appartement de ces meilleurs amis quand une voix agacée retentit suivit d'une plus rauque et essouflé.

_ Plus fort ! Elle est passée où t'a super force ?

_ C'est toi qui m'a dit plus vite faut savoir ! Soit l'un soit l'autre !

La journaliste se transforma en pivoine, se demandant si elle avait bien entendu.

_ Mais-Mais... il est-ffff- énorme !

_ Je -sais ! C'est un bel héritage...

_ Ça passssss-era jamais !

_ Mais si, c'est pas la première fois qu'on fait ça !

_ Ouais c'est ça, ça va glisser tout seul oui !

Le ton sarcastique de Marinette la traumatisa. Dix huit ans et déjà si plein de perversion. Sa pauvre amie qu'elle pensait innocente... et l'autre vantard. Quoique lui c'était pas étonnant. Était-il si surprenant ? Elle ne savait pas si elle devait être surprise ou curieuse. Elle opta pour l'étonnement pour ne pas paraître comme une perverse.

_ Allez My Lady !

Un souffle haletant suivit de gémissement perdit définitivement la pauvre métis.

_ S-Sois un peu plus coopérativ- je le fais tout seul là !

_ Excuse moi d'être fatigué... je suis pas une bête dans ce domaine contrairement à toi...hiii- c'est la quatrième fois !

_ On a fait pire...

_ Oui mais là n'est pas la question-

Elle entendit des pas venant des escaliers et vit une personne arrivé avec horreur. Sabine Dupain-Cheng allait devenir livide en entendant ces bruits si... Depuis quand Adrien avait la voix si rauque ? Ces gémissements étaient si bestials qu'ell en était perplexe. Sabine se tut en apercevant Alya toute rouge puis perdit ces couleurs en entendant un petit cri aiguë. Elle reconnaîtrait entre mille la voix de sa fille. Alerté, elle prit la poignée des mains avec précipitation.

_ Si t'a mal on change de position ?

Elle lacha la poignée en couvrant sa bouche avec sa main. Seigneur... Sa fille unique...

_ Fait moi du rentre dedans tant que t'y es. On change pas et on se dépêche Alya va arriver.

Alya ne bougea pas mais brillait de fierté, même dans ces moments là, sa meilleure amie pensait à elle ! Que c'était glauque...

_ Je te vois grimacer. Écarte plus les jambes et mets tes appuis ancré au sol.

Intéressée, Sabine se calla contre un mur en face d'Alya. Cette dernière surprise du changement d'attitude de la mère de son amie, adopta la même. C'était pas bien d'écouter aux portes. Mais ils avaient qu'à faire moins de bruit !

_ Dis moi ce que je dois faire tiens ! Je peux très bien y arriver sans tes conseils.

_ Oui mais si t'y arrives pas, je suis coincé avec toi.

Les deux espionnes pouffèrent de rire discrètement, s'empêchant de partir dans un fou rire suite au désespoir dans la voix du blond.

_ Courbe pas ton dos comme shakira tu va te faire mal !

_ T'a une autre idée pour que j'ai moins mal au dos peut-être ?

Sabine hocha de la tête et murmura à Alya dans des conseils peu... ordinaire. Alya approcha son oreille curieuse : "Elle va se casser une côte avec cette posture, faut faire l'inverse, aller vers l'avant. Vers l'arrière c'est un coup à avoir un lumbago". La journaliste prit des notes intérieurs, ça allait peut être lui servir.

_ Oui, on change de position !

_ Tu m'a déjà fait le coup et ça n'a rien changer ! J'ai en plus eu mal au niveau des reins !

Les deux femmes grimaçèrent ne voulantpas entendre la suite.

_ Tu te pleignais pas à ce moment là.

_ Je pouvais pas je me concentrais sur ma respiration !

Sabine se transforma en tomate alors que la Césaire eut un teint livide, c'était son conseil ça...

_ La prochaine fois c'est moi qui prends les devants Chaton.

_ Très bien princesse, en attendant faut le retirer.

_ Ah non, tu restes là. Je suis bien là, si tu bouges j'aurai le dos en compote plus qu'il ne l'est !

Les haletements, les gémissements, les petits cris, et maintenant ça, les femmes allaient mourir d'ici peu.

_ Penche toi en avant, ça sera plus drôle.

_ Toi et tes idées à la con.

_ Allez My Lady, t'es souple et moi aussi, me fait pas croire qu'on peut pas faire ça.

La plus agée arqua un sourcil, depuis quand sa fille et son gendre était souple ? Comme en traduisant son regard, la plus jeune répondit avec un grand sérieux "acrosport" au bout de ces lèvres.

_ On peut oui, mais on sait très bien que si on foire on va s'en fracturer une ou deux, c'est pas de la gym !

_ Pfff, rabbat joie.

Un son de chute fit sursauter les espionnes derrières la porte. Quelqu'un était tombé ?

_ Ça va ? On passe à la chambre ?

_ Le salon, la cuisine, la salle de bain, le bureau, tu t'arrêtes jamais !

Deux tomates bien mûres collé au mur eurent leur jambes liquifiés avec un visage d'horreur. Ce jeune homme était inhumain !

_ Plus vite ça sera fait, plus on se sentira chez nous.

_ Ce n'est pas parce que ce sera fait vite que ce sera de qualité, à tout les coups il va nous arriver des bricoles !

_ Tu es pessimiste aujourd'hui Buguinette.

_ TU ME LA FAIS QUATRE FOIS BIENTÔT CINQ, J'AI RAISON D'ÊTRE PESSIMISTE.

Le cri fit trembler les murs et hoqueter de surprise les dames. Ils étaient sauvages c'est deux là, et inépuisable surtout !

_ Et irritable.

_ Continue et c'est grève de sexe qui va t'attendre.

_ Tout de suite les grands mots. 

Décidé qu'il était temps et ne voulant pas entendre plus, Sabine ouvrit un grand coup la porte d'entrée, Alya à ces talons qui criait "c'est nous". les deux avaient les yeux fermés, une fois ouvert, le spectacle qui les attendait était... au dessus ou en dessous de leur attentes.

Adrien torse nu, un sourire canaille sur le visage et une Marinette reprenant son souffle et s'évantant avec sa main. Les deux transpiraient et avaient leurs mains pleines...

De cartons, qu'ils semblaient déménagés dans leur nouvel appartement au grand dam des deux gênées.

Recueil d'os miraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant