Si il n'y avait pas eu Chat Blanc...

146 16 21
                                    

Il tenait en sa possession une bague et deux boucles d'oreilles. Il souria d'une froideur faisant trembler ces deux interlocuteurs. Glacial et implacable, il était près à faire regretter à son ennemi ce qu'il a subi. En colère, son costume sombre se changea au contact des deux miraculous. La création et la destruction, source d'un pouvoir infini, un voeu parmis les malédictions. Ces yeux scrutèrent les alentours, et se posèrent sur le cercueil de celle qu'il avait aimé. La coccinelle prise de pitié s'exclama d'un ton doux et plein de regrets.

_ Adrien, je t'en supplie ne fais pas ça, les conséquences seront mortels.

Le Papillon en rajouta, souriant et désireux de la suite.

_ Ne l'écoutes pas mon fils, tu as fait le bon choix, donne moi les bijoux et ta mère pourra revenir à nos côtés, nous formerons une famille comme avant.

Sa queue s'abattant jusque-là sur la passerelle en fer, s'arrêta. Son sang qui bouillonnait, le doute qui l'envahissait, tout ralentissait et se stoppa enfin. Sa machoire se crispa, un frisson dégoût et d'amertume remonta le long de sa colonne vertébrale. Il trépigna, fumant de haine. Le jeune homme entra dans une colère noire, ces yeux d'un vert pure tourna à un vert terne et hostile, tel un champ de verdure brûlé par les phénomènes météorologiques. De longues canines se développerent, son sourire contrastant avec le reste. Les traits déformés, furibond il balaya les paroles de ces deux interlocuteurs du revers de sa main ganté. Sa voix rauque retentit dans la pièce comme un coup de tonnerre.

_ N'avez-vous donc pas honte ?

Sans appel, d'une violence inouïe, créant la crainte à travers les yeux de la jeune fille et de l'homme.

_ Choisir entre ça ou ça. JE fais mes propres choix est-ce clair ?

Un ton cassant, les faisant pâlir. Il ne contrôlait plus ces nerfs, explosant d'agressivité, le rendant menaçant et dangereux pour quiconque s'approcheraient. Le père de ce dernier recula, s'alarmant de l'état de son fils, son teint devenant livide. Seule l'adolescente ne bougea pas, mais seulement d'effroi, bloquant son corps.

_ TU as décidé POUR, VOUS avez décidez POUR, maintenant c'est à moi de faire mes choix, peut m'importe ce qu'il arrivera après, ce sera de votre faute !

Le vilain tenta une approche vaine, le manipulant comme toujours par les mots.

_ Adrien, Chat Noir, pardonne moi, ta mère me manque et a toi aussi, elle est la seule qui puisse faire sourire notre famille, elle seule peux nous rendre-

_ Heureux. Alliez-vous dire heureux Père ? Vous ne pensez donc qu'à votre petite personne. Cessez donc la manipulation avec moi, cela fait des années que je vous obéis pour vous faire plaisir et non pour votre persuasion.

Lui clouant le bec, le jeune héros souria sans émotions, les commissures de ces lèvres se soulevant que dans un intérêt de vainqueur. Il changea son expression du tout au tout, ces lèvres se pincerent, ces yeux palissaient, sa voix flottait d'en l'air, laissant qu'un son amer. Im baignait dans la tristesse.

_ My Lady, tu ne peux pas tout exiger de moi, je ne suis pas parfait, je suis humain. Ton regard a été voilé... Pardonne moi Buguinette, ce surnom hasardeux tombe au bon moment n'est ce pas ?

Consterné, il sanglota, son maudit sourire présent et douloureux. Ces pupilles fines se figea sur son géniteur.

_ Pour vous je n'ai aucun pardon.

_ Mon fi-

_ Je ne suis pas votre fils.

Une boule d'angoisse se forma dans la gorge de l'adulte. Sa "descendance" le taisant du même regard qu'il possédait. Le blond porta à ces oreilles, ces mains contenant chacune une boucle d'oreille, sa Lady s'affolant, les larmes aux yeux.

_ Gabriel, ton souhait était de ramener Maman n'est-ce pas ? Moi détenant la malchance je t'offres la chance de la revoir ! Ne suis-je pas généreux envers ta personne ?

Sa posture, ces mimiques, et son visage ne présageait rien de bon.

_ Va donc lui faire face pour lui expliquer que son fils chéri est mort par ta faute.

_ Comment ?!

Il fusionna les deux miraculous, créant une entité, une divinité, un costume nouveau pris place a l'ancien, le recouvrant d'une aura de supériorité.

_ Je souhaite que ma mère vive de nouveau. Comme avant.

Ce fut le noir complet pour tous, une sphère de noirceur engloba la totalité de la Terre, ramenant du passé, le présent pour un meilleur futur. Un corps s'effondra. Deux miraculous éjectés aux pieds de l'héroïne de la création, qui les récupèra sous le choc.

Devant eux, un corps, les joues creusés, le regard éteint, aucune étincelle de ne serait-ce qu'une émotion traversa ces yeux, plus aucun verts, juste un gris terne. Ces cheveux d'un blond éclatant étaient ternis, rendant un blond cendré. Ces anciens vêtements flottant autour de son corps, un amas d'os et de chair. La peau sur les os, les côtes se voyant tout de même à travers son tee shirt. Le teint chlorose, ces doigts fins ne tenant qu'a ces mains comme un miracle. Il n'était tout simplement plus. La jeune fille se jeta sur son corps, hurlant à sans déchirer les cordes vocales, pleurant à s'en rendre aveugle. Elle le serra contre lui, doucement, comme si d'une simple pression, le corps de son aimé pouvait s'évaporer tel un lointain souvenir.

Derrière eux, une femme se levant, son dos craquant, sa chevelure blonde reposant sur ces épaules. Son réveil bien que curieux, lui offert un spectacle de surprise. Elle reconnut son mari, une bouffée de chaleur la prit, son coeur battant étrangement rapidement et souffrant.

_ Gabriel ?

Elle retourna son regard bien vite perplexe, la présence de son mari devenant inexistante. Elle se figea, fixant de ces yeux émeraudes une jeune fille et un cadavre qu'elle ne connaissait que trop bien. Émilie s'horrifia, une partie d'elle se brisant à son jeune réveil.

_ Adrien ? Oh mon bébé.... pas toi, pas mon enfant...

Muée par son instinct maternelle, elle se retourna lentement, en larmes sous les yeux abattus de son époux.

_ Qu'as-tu osé faire ?








Oui alors j'ai une explication sur ce que j'ai osé écrire ^^" je me suis demandé "Et si au lieu de se faire akumatisé et propulsé par son père, Chat Noir avait prit une ferme decision ? Ça aurait été laquelle ?" Et voila XD

Désolé si j'ai fais pleuré ;-;

Bisous 

Kura

Recueil d'os miraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant