Elle coiffait ces cheveux gris, plus un seul n'était brun, sa brosse passait et repassait sur une même poignée de cheveux. La propriétaire des fils d'argents se coiffait mécaniquement, suivant les mêmes gestes chaque matins. Le regard vide, elle se souvenait d'il y a quelques semaines, son mari l'avait quitté en souriant dans son sommeil.
Il l'avait enlacé tendrement le soir, et dès l'aurore elle s'était réveillée avec surprise. Son époux grincheux lui servait de réveil, jugeant que la journée ne pouvait que bien commencer pour les lève tôt. Elle ria doucement à ce souvenir, lui qui dormait jusqu'à midi lorsqu'ils étaient jeunes.
La vieille dame bailla, déjà fatiguée en début de matinée. Un homme blond dans la quarantaine entrait, s'avançant en se déhanchant de droite à gauche comme les serpents, ou bien les chats. Il embrassait le cuir de sa chevelure argentée en guise de salutation. Elle lui souria tendrement, ces yeux ressemblants à un lac paisible rencontra un bleu océan tout aussi serein. Elle lui caressa affectueusement sa touffe blonde avec un air enfantin. Il pesta malicieusement et posa un baiser sur la paume de main qu'il avait arrêter avant que sa coupe ne soit totalement détruite.
_ Maman tu va me décoiffer !
La mère observa son fils avec fierté, il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Cheveux blonds soyeux, quelques cheveux d'argent entremêlés, un vert bien dissimuler dans ces prunelles, une carrure fine et pourtant si musclé. La quarantaine et encore tout aussi séduisant et charmeur.
_ Maman ils nous attendent. Tu es prête ?
Pressé, il l'aida à se lever, l'arthrose fragilisant les genoux de la veuve, ils quittèrent rapidement le manoir et montèrent dans une crossover noire. La vieille dame grommela dans sa barbe, elle haissait être ainsi pressée, cela l'angoissait, et le stress s'était lié assez à sa vie pendant des dizaines et des dizaines d'années pour qu'elle l'importune dans son vieil âge.
_ Mon petit chat je sais que tu es impatient mais pour l'amour de dieu je n'ai pas oublié l'heure et on y sera à temps. Alors calme toi où je demanderai à ce que ce soit tes frères et soeurs qui viennent me chercher la prochaine fois !
_ Désolé 'man
L'homme soupirait, une lueur de tristesse tapis au fond de ces yeux lorsqu'il regardait sa tendre mère. Cette dernière passa vite l'éponge s'extasiant sur de vieux souvenirs qu'elle radotait en apercevant des rues ou des monuments. Arrivé à destination, étant un gentleman le fils ouvra la portière et l'amena à l'intérieur d'un grand jardin. L'ancienne travailleuse s'était tut, elle n'était jamais venu ici, ces sourcils se froncèrent, une impression de déjà-vu la traversant. Un homme brun en costume accompagné d'un autre homme plus mince et plus petit, et semble-t-il plus timide, allèrent à leur rencontre, il salua le blond et enlaca la petite dame avec douceur.
_ Mère, on a failli s'inquiéter !
Elle lui tapota la tête et lui embrassa la joue, rieuse.
_ Voyons mon ange je ne vais pas disparaître d'un claquement de doigt ne te fais pas de telle frayeur !
Elle se moqua gentiment de son deuxième fils, vieille elle l'était, snob elle l'était de loin, pour une mamie elle était bien conservée et très maline. Entourés de ces trois hommes, ils s'en foncèrent plus loin entre l'allée de dalles de pierres. Une magnifique jeune femme les attendait au bout, près d'une énorme cabane de fer et de verre. Deux enfants lui courraient autour, et un autre était niché dans son cou, ces longs cheveux bleutés cachant la petite. Une femme rousse discutait avec elle, alors que son, potentiel, mari jouait avec les enfants.
Même si en vérité la grand mère savait qu'il les poursuivait pour calmer ces chenapans. Ils se saluerent tous, la dame était comblée, tout son petit paradis était autour d'elle, il manquait plus que son époux qui était toujours en retard. Elle se tourna vers l'ainé qui s'accrochait à son bras.
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Recueil d'os miraculous
FanficUn recueil d'os miraculous à trois quart triste! Ce recueil est juste pour m'amuser alors je posterais peux être pas souvent mais je ne l'abandonnerai pas non plus! By Kura