Recueil d'os miraculous

Épilogue Une âme, une aura

Bien des années se sont écoulés. Joyeuse en ces temps où personne ne l'était, elle traversa ce lieu si déprimant, cassant l'image de l'emplacement funeste, par un endroit chaleureux.

Elle passa entre les pierres ornés de mots doux et de fleurs en plastique. Un bouquet de belles de nuit dans les mains, les plantes d'un blanc si pur comme la personne auquel elle rendait visite. 

Enfin à destination, fredonnant un air enthousiaste, elle deposa le bouquet, s'agenouilla devant la dalle, sa longue robe rouge à point noir baignant dans la boue. La franco-chinoise souria tendrement, caressa du bout du doigt la stèle. La jeune mère enleva quelques poussieres, essuyant au passage la tombe mouillée par la pluie.

_ Salut Chaton, ça faisait un bail vieux grincheux ! Et...

Elle rigola et repris contenance, montrant son respect et sa gaité.

_ Bonjour Madame et Monsieur Agreste.

Elle se releva et déblatéra ce qu'il lui était arrivé depuis la dernière fois, rigolant par ci par là, effrayant les passants rendant visitent a leur proches. Elle s'en fichait royalement, trop pressé de tout raconter à son premier amour. Premier amour qui devait bien se marrer à l'avoir s'enthousiasmer pour un rien devant un caveau.

Marinette replaça une de ces mèches derrières ces oreilles, ces dix années passés se reflétant dans ces cheveux de charbon qui lui arrivait aux fesses. Elle soupira qu'une seule fois, triste.

_ Si tu savais tout ce que tu avais raté Chat. Tu me manques idiot. À quoi bon venir fêter ton anniversaire chaque année, si le concerné n'est plus là...

Elle bouda, croisant ces bras, les sourcils froncés. Une brise relacha ces cheveux qu'elle avait tant pris soin d'attaché. Elle s'exclama faussement en colère.

_ T'abuses ! J'avais mis deux heures ce matin à les tresser ! 

Le vent sonna comme un doux rire a ces oreilles. Elle s'excusa finalement.

_ Oui bon désolé de venir en retard d'une semaine, ce n'est pas faute d'avoir essayé d'accoucher après ton anniversaire ! Je te vois venir avec ton destin de la destinée du destin ! Mais non ce n'est que le fruit du hasard !

La styliste ria de plus belle, emprunt à un énorme fou rire. Son téléphone la coupa dans son hilarité. Avec serieux elle le prit et soupira désespéré de voir le contact affiché. Elle décrocha et se tourna vers la tombe avec un sourire d'excuse avant de pattir du cimetière.

_ Qu'est ce qu'il y a mon amour ? [...] Il pleure ? Bah fait le arrêter de pleurer ? [...] Tu paniques ? PARCE QUE TU CROIS QUE JE PANIQUE PAS QUAND IL CHIE DU VERT ?!

Son cri fit fuirent les arrivants, une vieille dame la jugeant du regard. Elle se calma, s'excusant auprès des gens qui la devisagèrent.

_ Bon j'arrive okay ? [...] NON MAIS JE RÊVE ? T'a quel âge Luka ? [...] C'ÉTAIT UNE QUESTION RHÉTORIQUE ! 

Elle lui raccrocha au nez désespéré, et arriva bien vite sur le parking du cimetière. Elle s'approcha rapidement d'une certaine voiture noire, prête à en découdre. Elle lacha une phrase avant d'empoigner le col son mari complètement désemparé.

 _ Mais qu'il est con, j'espère que tel père n'est pas tel fils !

Elle l'embrassa, arrêtant sa crise d'angoisse. Le musicien prit au dépourvu se décalla, les mains en l'air comme une pauvre otage face au braqueur. Le jeune père soupira, rangeant le sac à langer dans le coffre. Tandis que Marinette prit sa pupille dans ces bras, le berçant.

_ Bah oui mon bébé, Papa est un gros handicapé dans sa fonction ! 

Le dit père toussa en signe de sa présence quelques peu contrarié mais tout de même amusé.

_ Ne t'inquiète pas Maman est là pour te protéger et t'apaiser, mon chéri.

Elle lui embrassa le bout du nez, le petit être somnolait déjà. Elle le posa délicatement dans son siège pour bébé, et s'installa dans le siège passager. Luka la rejoignit du côté conducteur, encore un peu sous le choc, il se retourna vers son fils deux trois fois avant de démaré. Sa femme déposa sa main douce sur sa peau le rassurant.

_ Pas de panique mon amour, Adrien ne s'envolera pas. Pas celui-ci.

Un regard aimant, de belles paroles, et ils étaient reparti, rentrant chez eux.

J'espère que cet épilogue vous aura plus !

Bisous mes petits amours 

Kura