Jalousie maladive

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(Chapitre numero 69 😂😏)

Un poison infiltrait son sang, parcourant ces veines, le faisant trembler. Un venin provoquant la haine et la violence. Son regard émeraude se posa sur une silhouette élancée aux courbes agréables. Une autre silhouette plus grande et masculine se tenait à ces côtés.

Rageusement, il prit son plateau de chaque côté, le serrant autant que possible. La toxine lui brûlait les sens, le ramenant à un instinct plus animal. Il grognait. Un geste de plus et il lui tranchera la gprge avec ces crocs. Une main possessive à son oeil, se déposa sur une frêle épaule, a la peau de porcelaine que laissait entrevoir son chemisier aussi pure que l'était un ange.

Il brisa son plateau, faisant tombé son verre d'eau qui imbiba sa serviette et son éclair au café. Il se leva brusquement de tout son un mètre quatre-vingts-cinq. Il approcha de la troupe masculine qui encerclait une brebis galeuse. Un brun qui lui arrivait au menton était assis posément sur une table à deux mètres d'elle. Pas assez loin. Il s'approcha à pas de loup, commençant son remue-ménage. Il se posta à ces côtés contenant son agressivité, il s'exclama, le fixant comme une souros face à un chat.

_ Tu fais quoi là ?

Le brun au regard gris orageux lui souria amicalement.

_ Je vais inviter cette belle demoiselle, tu la connais ?

_ Oui c'est Marinette, ma meilleure amie.

Le brun lui fit son plus beau sourire et lui tapa de son poing son épaule avec un regard amusé.

_ Donc ca te dérange pas si je sors avec elle, genre entre date ou petit ami ?

Sa mâchoire se contracta. Qu'avait-il oser dire ? Lui ? Ce faible ignare ? Ce misérable humain sans importance, inviter une déesse, même oser lui parler avec son haleine fétide ? Il répondit d'un ton glacial, son regard de jade aussi dure que la pierre.

_ Ça te dérange pas si tu meurs ou tu respires plus ?

Il s'en alla, faisant bien attention à lui jeter un regard assassin. Celui-là allait vite déchanter et fuir, comme tout les autres. Ils sont si faibles. Si lâche. Il n'avait aucun droit de mériter une juste place au côté de sa meilleure amie. Il se promit de la protéger, ce n'était pas nouveau. Elle était aussi belle qu'une des plus anciennes reines de ce monde. Un rayon de soleil parmis ces piètres êtres vivants mornes et dépressifs à souhait. Il pesta, maudissant son manque d'activité pour éloigner les autres mâles pathétiques.

***

Maudit sois la musique. Il maudissait désormais ce divertissement, prête à jeter par dessus bord le piano face à lui. Comment osait-il poser ces mains sur les hanches souples de sa princesse ?Kagami le fixait, assise dessus. Il siffla comme un vil animal. Si il pouvait jeter ce piano sur l'autre gonadoclaste. Il jetterait même la japonaise sur le gêneur si il n'avait que ça sous les mains. Il se concentra, inspirant à fond, espérant ignorer l'appel du meurtre qui coulait dans son sang. Si seulement il pouvait entourer de ces mains de pianistes le cou de ce guitariste, le voir haleter sous la pression qu'exercait ces doigts, le voir se dérober sous le ppids de ces jambes tremblantes. L'admirer devenir livide et effrayé tel un cerf devant les phars d'une voiture, sentir sous sa poigne la vie qui le quittait.

_ Pourquoi tu es si silencieux ?

Agacé, il observait méchamment l'escrimeuse, qui le regardait en retour avec un grand désarroi. Un sourire sournois collé au visage, il répondit sèchement, le regard sur la scène agonisante qu'il avait sous les yeux.

_ Parce que tu crois qu'un meurtre se prépare en criant ?

Il continua sa mélodie, tournant définitivement ces yeux haineux de la situation qui lui arrachait le coeur.

Recueil d'os miraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant