La rencontre #AUroyalty

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Comme dans toutes les histoires, il était une fois, il y a de cela des décennies, un roi régnait avec sa douce épouse, sur un royaume verdoyant. Par grand miracle, ils eurent un héritier. Un prince doté de la beauté et de la pureté de sa mère la reine, de son père, il hérita de sa force et de sa prestance. D'un blond soyeux et doux comme le soleil, ses yeux d'émeraudes étaient tout aussi précieux que l'étaient les pierres, son regard reflétait une innocence pure, capable de nous faire retomber en enfance. L'enfant était chéri par tous.

Avec l'héritier et son cousin Félix, les éclats de rires des deux enfants comblent le château. Bordé par des jardins immenses, aux fleurs sauvages et multiples, le Roi et la Reine étaient admirés et respectés.

Hélas, la Reine mourut lors du septième anniversaire de son enfant bien aimé. Le peuple à la perte de leur dame, s'éloigna du château. Le Roi n'était que chagrin et colère. Devant tant de fureur, les villages non loin du palais furent abandonnés. D'aimer à craint, tous s'installèrent après la forêt des nymphes, laissant leur souverain et l'héritier dans la solitude.

Enfermé dans le but d'être protégé, le prince n'eût de compagnie que son cousin, devenu son garde du corps. Jouant dans les couloirs, farceurs et rieurs, tout avait été laissé dans le passé, là où la Reine demeurait à jamais. Félix, dont le caractère était tout aussi joueur que le sien, fût de marbre, transformé en un banal garde, droit et discipliné tel un soldat, il veillait à ce que le prince ne sorte du palais, et même de sa chambre.

Cela n'arrêtait pas la joie de l'héritier. Adrien avait quitté son chagrin, chose que son père n'avait pas faite. Tout moyen était bon pour s'amuser, il faisait le mur, échappant aux gardes, cela le rendait de nouveau heureux. Se cacher dans les jardins, la bibliothèque, faire tourner en bourrique son cousin, éviter quelques cours princiers pour parcourir le domaine. Mais jamais au-delà de la forêt. Il connaissait les conséquences de fuir quelque temps le château, quelques réprimandes de son père ennuyé, mais s'il osait franchir les épais sapins ? Personne ne savait la dispute qu'il l'attendait et toute sorte de punition dont le Roi était capable envers son unique fils.

Aussi têtu et curieux que sa mère, en grandissant Adrien fut fasciné par ladite forêt interdite. L'on racontait que de l'autre côté y vivait son peuple, que de l'autre côté se trouvait des étendus d'eau à en perte de vue. De sa bravoure naïve, il contourna les hommes de son père, prit son étalon, et fuir vers la densité effarante de sapins, de rosiers et d'orties.

Son arc sur le dos, il possédait de quoi se défendre, si par mégarde, la forêt était si dangereuse que les deux seuls membres de sa famille lui disaient.

Intrigué, son regard voguait partout autour de lui. Galopant depuis l'aurore, le soleil était haut dans le ciel. Il était impressionné par la taille de ces bois, il ne s'attendait qu'à une heure tout au plus pour retrouver les villages de l'opposé du château. Il put apercevoir toutes sortes d'arbres, de fleurs, de baies, il croisa même avec chance un cerf et quelques biches, il avait bien vu un loup au loin mais ce dernier avait pris la fuite avant même qu'il ne le fasse.

Épuisé, son cheval ralentissait, s'essoufflant d'un tel trajet. Adrien partit à la recherche d'un point d'eau de quoi abreuver son compagnon. Lui-même commençait à bailler, s'étirant souplement dès qu'il en avait l'occasion. Avec une grande chance, il ne lui fallut guère des heures avant de trouver une rivière. Excité, il s'y approcha en courant, l'étalon suivant au trot.

Il se jeta dans l'eau en riant, s'étalant de tout son long avec joie.

Un hoquet de stupeur le fit arrêter son bonheur fugace. Il se releva en tailleur, apercevant à quelques pas dans l'eau, la plus belle créature qu'il était donné de voir. Ébahi, il resta pantois.

Une femme s'y baignait jusqu'à la taille. Son jeune âge transparaissait sur son visage confus. Ces cheveux de jais voletaient dans son dos, ondulés, ils bataillaient en se collant contre sa peau mouillée. Ces yeux en amandes reflétaient un lac d'un calme apaisant. Sa bouche fine était rosé comme les bégonias rouges du palais. Des boucles d'oreilles aux pierres rouges sang et d'un noir ténébreux, étaient le seul objet qu'elle portait. Surprise, ces bras étaient figés tout contre elle. Son corps svelte, n'était pas d'une minceur extrême, lorsqu'elle avança d'un pas, ces muscles fins se contractent.

Lui à qui on comparait sa beauté aux pierres les plus riches et les plus précieuses. Il comparait la beauté de cette fille à celle d'une nature sauvage. Indomptable et captivante.

Il ne pouvait la laisser seule ici, nue qui plus est. En parfait gentleman, il lui apporte sa veste, se présentant joyeusement. Conquise par le bonheur du jeune homme, elle se laissa faire, se présentant à son tour.

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Un potentiel préquel d'une histoire... de conte bien connu ! En espérant que ça vous plaise !

Je suis à la recherched'un beta-lecteur ou lectrice, ou être vivant ;-; nombreux sont mes projets d'écriture, tellement que je ne peux pas tous les corriger et donc pas la possibilité de publier, allant de miraculous, percy jackson à des au improbables. Si vous êtes ou tu es intéressé, envoyez moi un message privé ! (Help please)

Recueil d'os miraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant