Chapitre 36

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Je me sentais de trop et une nouvelle fois gênée.
Je n'avais pas à entendre ces explications.
Ils étaient en famille et je ne voulais pas leur causer de problème.
Je m'étais même mise à bouger ma jambe tellement vite que j'en tremblais.
Dylan qui avait remarqué mon tic, avait posé sa main sur ma cuisse et j'arrivais petit à petit à me calmer.

— Eh ! Arrêtes de te mettre dans cet état là ! me dit-il en chuchotant à mon oreille.

— C'est facile à dire ! Toi, c'est ta famille !

— Bientôt ce sera la tienne aussi. me répondit-il en me faisant un clin d'œil.

Son frère commençait à tousser faussement, pour qu'on écoutait la suite de ce qu'il avait à nous dire.

Donc je disais... qu'hier pendant que nous étions en train de dîner, elle m'a dit quelque chose.
Au départ, je ne savais pas comment réagir à sa question ou plutôt son idée mais en y réfléchissant toute la nuit je me suis dit qu'il fallait que je vous en parle.

— Nous t'écoutons tous. renchérit la voix de sa mère.

On sentait bien qu'elle était sur le point de fondre en larmes.

— Elle m'a dit que ce serait bien si je me mettais à rechercher ma fille.
Et... je sais que c'est peut être trop tard, elle n'est bien évidement plus dans un orphelinat.
C'est pour cela, que je vous demande de m'aider à la chercher s'il vous plaît. C'est très important pour moi.
Je sais que si je la retrouve, je ferais tout pour me faire pardonner auprès de vous tous.

— Bien sûr que nous allions t'aider à la retrouver mon fils. dit Jonathan.

Je n'allais pas le nier, les larmes commençaient à couler sur mes joues.
Je ne savais pas pourquoi, mais l'avoir écouté dire tout ça, m'avais mis les frissons et j'avais senti un gros pincement au cœur.
J'observais discrètement Thomas. Disait-il la vérité ou utilisait-il cette excuse pour essayer de se rapprocher de sa famille ?

— Bon merci de m'avoir écouté, Lydia m'attend dans la voiture.
Encore merci et désolé pour tout ce qu'il s'est passé vous êtes les seuls pour qui vous comptez beaucoup pour moi.

Et il s'en alla.
Dans la maison des Backer, l'ambiance n'était plus la même.
Elle était triste, sans mots, les yeux baissés.
J'aidais à débarrasser la table avant de partir.

— Emma assis-toi. C'est toi l'invité aujourd'hui tu n'as pas à débarrasser. me dit Marie.

— Ça ne me dérange pas Mada... Marie. rectifiai-je avec un sourire mal à l'aise.

Emma tu viens une seconde dehors. me dit Dylan.

Oui, j'arrive.

On s'était assis sur la balançoire et je commençais à prendre la parole.

— Dylan, je t'assure que ce que tu as vu ce n'est pas ce que tu crois !

— Tu peux tout me dire Emma. Si tu ne ressens plus rien pour moi, on arrêtera de se voir et c'est terminé. Je préfère ça que d'avoir le cœur brisé en mille morceaux.

— Quoi mais non ça va pas ? Bien sûr que j'ai des sentiments envers toi, on est ensemble depuis presque trois mois quand même !

Il commençait à sourire et je préférais le voir comme ça qu'énervé ou déçu.

— Alors ça veut dire que tu es en train de tomber amoureuse de moi ? dit-il avec un sourire malin.

Si t'étais là...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant