Chapitre 81

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— Mais tu es complètement folle ma parole ! Non mais ça va pas ou quoi de crier comme ça ?!

Je me retournais en entendant sa voix.

— Mais c'est toi tu es fou ! Complètement taré oui ! Je te jure refais-moi ça et t'es mort. Mort ! criais-je.

J'en avais rien à faire si les voisins m'entendaient hurler comme une ravagée du cerveau.

— Désolé je ne voulais pas te faire peur. s'excusa-t-il.

Je suis seule il fait nuit noire, la lumière comme par hasard ne marche pas et...

— Ah pour la lumière j'y suis vraiment pour rien par contre. m'interrompait-il.
Je savais que tu préférais que je sois avec toi pour t'aider à chercher ton aspi... Balai. rectifia-t-il.

Tu pouvais très bien me dire « Emma c'est moi Tyler je suis derrière toi, n'aies pas peur ».

— Tu aurais quand même crié comme une hystérique.

— N'importe quoi...
... Bon on prend le balai et on s'en va d'ici ! dis-je nerveuse.

Tyler appuya sur l'interrupteur.

— Ça ne marche pas. répétais-je.

Il rigolait.

— Je ne vois vraiment pas ce qui est drôle. m'énervais-je en fronçant les sourcils.

J'avais perdu mon sens de l'humour. Je ne voulais pas franchement rigoler alors que j'en tremblais encore !

— C'est parce que tu as appuyé sur le mauvais bouton. balança-t-il.

Aïe Emma ! Là, ton ego a pris un sacré coup ! se moqua ma conscience que je ne supportais plus entendre.

Ah.

Ouah ! Tu es à court d'arguments ? Tu n'as que ça à dire pour ta défense ? Sans blague !

Je n'allais pas lui répondre c'était bien mieux.

Alors qui c'est le roi du ménage maintenant ? m'interrogea-t-il en me montrant enfin un vrai balai.

Je me retournais involontairement. Quelque chose avait attiré mon attention.

Aller dis-le ! Pourquoi tu...

— Chut ! Regarde.

Il se retourna à son tour.

— Un vieux coffre au trésor ! railla-t-il.

Mais qu'est-ce que c'est drôle dis donc !

— Oh ça va ! Qu'est ce que tu as tout d'un coup ? Tu rigolais tout à l'heure je ne comprends pas. 

— J'ai rien. Je me demande si j'ai fait le bon choix.

— A quel sujet ?

— Steeve. Je me dit que peut-être il m'a menti, que je n'aurais sûrement pas dû l'inviter. Je suis allée bien trop vite. dis-je en m'approchant du coffre.

Si tu veux mon avis, je pense que tu as bien fait.

— J'espère. répondis-je en essayant d'ouvrir cette énorme caisse.
Mais ça pèse une tonne ! Je n'arrive même pas à l'ouvrir. Il faut une clé. soupirais-je.

— Attends, laisse faire le pro. Pas besoin d'une clé. se vanta-t-il.

— Alors tu y arrives monsieur le pro ?

Si t'étais là...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant