Si t'étais là...

Chapitre 49

J'étais angoissée, j'avais chaud, je transpirais j'en avais marre d'attendre, je ne voyais plus la fin !
C'était trop long !
Attendre sans pouvoir rien faire, était juste horrible !
Je voulais voir ma mère, mais c'était seulement avec l'autorisation du médecin.
Je décidais donc pendant ce temps de commencer à faire mes devoirs.
Je m'assis sur un siège à côté de mon frère qui travaillait aussi.

— Ça va tu y arrives ? lui demandais-je.

— Ouais ça va mais c'est pas très confortable ... dit-il en s'étirant.

J'hochais la tête et je pris mon cahier pour réviser la leçon et faire les exercices à la suite.
Ce n'était pas si dur que ça en vrai même si je préférais largement être en cours pour écouter le prof.

Une heure plus tard.

J'étais à jour dans toutes les matières sauf histoire et français.
Il fallait être concentrée pour réussir sans l'aide de quelqu'un.
Au bout de dix minutes de lecture, je n'y arrivais toujours pas ! Je ne comprenais rien du tout.
Et si je demandais à ..?

Non sûrement pas ! cria ma conscience.

— Emma, je ne comprends pas cet exercice en maths ...
Est-ce que tu peux m'aider s'il te plaît ? me demanda Liam.

— Oui bien sûr, montre le moi. 

Je regardais brièvement la consigne.

— C'est très simple. Tu dois soit soustraire ou additionner des nombres les uns des autres. Il faut que tu fasses attention aux retenues, sinon tout sera faux. lui expliquais-je.

— Ah alors c'est sûrement pour ça que les résultats étaient faux ! rigola-t-il.

Liam était vraiment tout mon contraire !
Il avait beaucoup de facilité en français mais quand on lui parlait des maths, cela devenait vite compliqué pour lui.

— Dès que tu as terminé, tu me montres et je te corrige.

Un fois son exercice fini, il me tendit son cahier. C'était impressionnant ! Aucune faute !
Il comprenait assez vite !

— Très bien, c'est tout juste !
Si tu en as encore, fais les comme ça tu es avancé et tu as tout terminé ! affirmais-je.

— Ok.

J'essayais de me concentrer une nouvelle fois.
J'avais l'impression que ce que je lisais, n'était pas du tout compréhensible !
Je pris mon téléphone pour appeler Victoria.
Je lui demandais si elle pouvait m'expliquer une leçon.
Elle n'était pas mauvaise en histoire, ça ferait sûrement l'affaire !

Quelques minutes après, elle me répondit en disant qu'elle pouvait seulement m'expliquer en face Time.
Je la remerciais mais je refusais.
Je n'arrivais pas à travailler à distance.
J'avais une petite idée en tête mais au fond de moi je savais que ce n'était pas ce que je voulais mais je n'avais vraiment pas le choix pour réussir ce bac !
Sans son aide, je serais la dernière de la classe et ma mère ne l'accepterait jamais !
Je voulais d'abord en parlait avec Dylan.
J'allais vers lui qui parlait encore avec cette fille ...

— Bonjour. dis-je poliment.

— Bonjour. Ravie de te connaître. me salua-t-elle à son tour.

— Moi aussi. répondis-je.

Je ne savais pas pourquoi mais quand mon regard s'était posé sur elle tout à l'heure, je la voyais plus comme une peste qui était là à vouloir me faire la misère à essayer de récupérer mon copain.
Mais non, elle n'était pas comme ça.
Elle était vraiment jolie et douce. Elle avait un air de ...
... Je ne savais pas vraiment en fait !

— Dylan, je peux te parler une minute ? lui demandais-je.
Désolée mais c'est important. m'excusais-je en la regardant.

Je prenais Dylan par la main et je lui demandais si ça ne le dérangeait pas.

— Attends une minute. Tu me demandes si ça ne me dérange pas que tu sortes avec Tyler ? me dit-il furieux.

— Quoi ? Mais non pas du tout ! Je veux juste te demander si ça ne te dérange pas que Tyler vienne pour m'aider.
J'ai demandé à Victoria mais elle ne peut pas, et c'est le seul qui arrive à me faire comprendre les sens de ces phrases juste incompréhensibles pour moi ! répondis-je.

— En fait ce n'est pas le fait que tu révises avec un gars qui m'énerve, c'est que ce soit ton ex que tu n'as pas encore oublié. murmura-t-il.

— Dylan, comment je peux te faire comprendre que justement je l'ai oublié ? Et depuis bien longtemps ! Ce n'est pas de ma faute si c'est lui qui est venu habiter ici juste parce qu'il a trouvé un bon job.

— Et tu le crois quand il te dit ça ?

— Je ne vois pas pourquoi il mentirait sur ça...

— Je ne sais pas non plus, mais je vois comment il te regarde, il est capable de faire des choses que tu ignores pour que tu retombes à ses pieds !

— Écoute moi bien, je suis très bien avec toi. Je ne vais pas le laisser nous séparer.
Je ne me remettrais plus jamais avec lui tu m'entends ?
Moi je l'ai oublié et définitivement.

— Jure-le moi. me demanda-t-il.

— Tu ne me fais pas confiance ? dis-je abasourdie.

— Ce n'est pas à toi que je ne fais pas confiance mais plutôt à lui. Je ne sais pas ce qu'il est capable de te faire. Alors jure-le moi s'il te plaît.

— Je te le jure. dis-je.

Son sérieux disparût et il commença à sourire.

— Tu ... T'as demandé de l'aide à tout le monde, sauf à moi. dit-il vexé.

— Mais toi non plus tu n'aimes pas l'histoire et c'est ennuyant ! Tu préfères les maths comme moi. dis-je en souriant.

— Quoi ? Mais qui t'as dit des bêtises pareilles ?

— Tu m'as dit que tes parents t'obligeaient à avoir de bonnes notes et de toute façon je ne veux pas t'ennuyer.

— Ouais bon c'est vrai pour mes parents mais ça ne me dérange pas d'aider ma copine quand même.

— Bon d'accord, merci alors. murmurais-je en l'embrassant.

— Hmm. Mademoiselle Friedman c'est bien ça ? J'aimerais vous parler. siffla-t-il.

***