Ochaco servit un café avec deux sucres à Izuku, il le fixe pendant quelques secondes, la remercia en effectuant dans le même laps de temps un hochement de tête puis porta la boisson chaude à ses lèvres.
La brune avait remarqué son moral en baisse et s'inquiétait pour lui. Elle tira une chaise et s'assit en face, elle n'aimait pas le voir dans cet état de déprime.
Il était bien plus beau quand il souriait, elle rougit un instant, gênée par ses pensées et tenta de se reprendre. Il était vrai que Midoriya avait un charme fou, mais ce n'était ni le moment ni l'endroit pour draguer.
La jeune femme but un peu de son café et quelques phrases dites par ses parents lui revinrent en mémoire « À quand les petits enfants ?», « Tu as un petit-copain ?». Elle chassa le visage de son père et de sa mère et poussa un léger soupir.
Ochaco éternelle célibataire coincée du cul. Voilà comment aimait la surnommer Kofuku, une de ses amies proches.
Elle serra la tasse dans ses mains, en se mettant à l'évidence, Kofuku avait malheureusement parfaitement raison.
Bien évidemment qu'elle arrivait à se décoincer et à parler facilement aux garçons, elle était d'ailleurs l'une des meilleures pour devenir amie avec eux. Mais dès qu'il s'agissait d'amour, elle perdait tous ses moyens.
Où se posaient trop de questions, elle était totalement incapable de draguer, un don qui ne lui avait pas été offert à la naissance.
« Ma vieille faut que tu te bouges le cul hein. On n'est pas dans un conte de fée, ton prince charmant ne va pas arriver par magie !» Avait dit Kofuku
Elle le savait bien, mais c'était si compliqué. Cependant en voyant la mine déconfite du vert, une compassion profonde l'envahit et elle posa sa main chaude sur la sienne.
Il releva la tête surpris et rougit légèrement, un doux sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme, il fallait l'avouer, Izuku avait un charme indéniable.
Quelque chose qui faisait qu'on ne pouvait pas ne pas craquer pour lui, tout ce qu'il faisait était si exemplaire et doté de sentiments et de tant d'amour qu'Uraraka ne réussissait point à se défaire de l'admiration qu'elle ressentait à son égard.
Izuku posa son autre main sur la sienne en la regardant avec un sérieux déstabilisant...Il se racla sa gorge, le stress augmenta dans la poitrine de la surveillante qui sentait qu'Izuku allait lui dire quelque chose de très important.
- Ochaco...Est-ce que tu penses que je suis un bon professeur ? Demanda-t-il enfin
Elle se leva d'un seul coup, prenant les mains du professeur dans les siennes.
- Tu ne dois pas douter de toi Izuku ! Tu es vraiment un bon professeur ! Tu es si gentil et si doux avec tes élèves. J'ai beaucoup d'admiration pour toi et -....
Elle s'arrêta dans son monologue, les joues en feu, se rendant compte qu'elle venait de faire part de toutes ses pensées et qu'elle avait peut-être un peu trop parlé.
Elle détourna la tête, se rassit sur sa chaise en lâchant les mains du jeune homme qu'elle appréciait tant. Elle les posa sur ses cuisses et serra les poings, affreusement mal à l'aise.
Ils devaient passés un bon moment ensemble et voilà qu'elle se mettait à instaurer de grands blancs, quelle idiote ! Pensa-t-elle.
Elle entendit un léger rire et osa relever ses pupilles noisettes, en effet, Izuku avait été amusé par sa soudaine gêne et ne le cachait nullement.
- Moi aussi je t'aime beaucoup Ochaco. Révéla-t-il
Elle ouvrit grand la bouche, elle pensa qu'elle devait être totalement ridicule, mais elle était très surprise et heureuse aussi.
Izuku rit et elle rougit de plus belle, elle se pencha vers lui et demanda d'une voix peu assurée.
- Vraiment ?
- Bien sûr, tu es une femme formidable. Assura Midoriya
Elle se ré-installa sur sa chaise et continua de boire son café, toute heureuse. Une fois qu'elle l'eut fini, elle attrapa le professeur par le bras et le fit assoir sur le canapé.
Elle alluma la télévision à l'aide de la télécommande et alla sur Netflix. Izuku s'était rapproché d'elle et leurs cuisses se touchaient à présent.
- On va regarder 7. Kogustaki Mucize. Dit-elle
Durant le film, plusieurs larmes dévalèrent les long de leur visage tant l'histoire était triste, Izuku posa sa tête sur l'épaule de son amie.
Ils se rapprochèrent innocemment et purent soulager leurs esprits et surtout réfléchir sur beaucoup de choses.
Le jeune homme après ce long métrage avait fini par trouver le sommeil sur le canapé, la brune éteignit la lumière après avoir embrassé son front et l'avoir couvert d'un plaid.
Elle quitta la pièce, se dirigeant vers sa chambre et eut un peu de mal à trouver le sommeil.
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Chacun son histoire ✔️
FanficEijirô, Mina, Denki, Hanta, Tsuyu, Kyoka, Tōru et Momo sont des enfants vivants dans un internat. Ils sont des surplus, des sous-classés dans la société, des enfants sans parents, des orphelins. Ils n'ont pas d'identité, sans nom de famille. Dans...