50. Ne me quitte pas

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Ses doigts glissèrent sur sa peau douce, lisse et aussi claire que des flocons de neige. Il embrassa ses lèvres et continua ses douces caresses.

« Pourquoi tu pleures Katsuki...? » Demanda Eijirô, assez inquiet

« Comment est-ce que tu fais pour être si courageux ...? Pour ne pas vivre dans la peur ? Pour ne pas être hanté par la mort ? » Finit par demander le cendré, en regardant à peine son petit cœur

Ouvrir son cœur, oui il l'avait déjà fait.
Avec Eijirô, mais c'était sur ses sentiments à son égard.
Pas sur cette idée qui le hantait depuis son plus jeune âge.

« Il m'arrive d'avoir peur, mais je me dis que quand elle arrivera, elle sera douce et sans douleur. Je fermerais doucement les yeux et je plongerais dans le monde des rêves pour toujours...» Sourit Eijirô en caressant la joue de son amant avec son pouce

« J'ai peur....» Katsuki serra Eijirô dans ses bras

« T'es qu'un idiot Katsuki » Le gronda le plus petit

Leurs pupilles se rencontrèrent, Eijirô avait un air beaucoup plus sérieux que d'habitude.

« Comment as-tu pu pensé un instant qu'il était une bonne idée d'arrêter ces pilules. Je sais que tu souffres à cause d'elles, mais n'oublie pas le choix que tes parents ont fait et respecte-le. Tu ne peux pas changer le passé. Et pour ce qui s'agit de nous, je sais que je vais vieillir, que je ne serais plus aussi beau, plus aussi attirant, que j'aurais moins d'énergie, mais je t'aimerais jusqu'à mon dernier souffle Katsuki. Tu n'es pas que mon étoile, tu es mon cœur. Alors ne gâche pas ta vie, s'il te plaît.» Chuchota Eijirô

« Je ne veux pas me séparer de toi...Vivre seul...C'est une torture...Tu es mon soleil, sans toi je me meurs. » Répondit Katsuki

« Si je le pouvais, je te jure que je resterais éternellement avec toi...» Il baisa ses lèvres en essayant de transmettre à travers ce contact tout l'amour qu'il ressentait pour lui

« Alors restes » Son regard fut si profond qu'Eijirô se sentit perdre ses moyens et ne sut quoi répondre, les pupilles du cendré s'étaient subitement illuminées et avaient un éclat tout autre

Bakugô attrapa une pilule et la coinça entre ses deux membres rosés. Eijirô rapprocha son visage du sien et s'arrêta, quelques millimètres à peine séparant leurs lèvres.

« C'est interdit » Lui rappela Eijirô

Il ne voulait pas dissuader Katsuki,
Il ne voulait juste pas que celui-ci regrette son acte.

« Je braverais tous les interdits pour toi.» Annonça le cendré en rapprochant son visage de celui du rouge

« Viens amour... » Finit par dire le mortel en montrant ses lippes sucrées

Le cendré ne se fit pas prier et embrassa Eijirô.
Il échangea leurs places et le rouge haleta bien vite sous les baisers fougueux de son cher et tendre.

« Je t'ai tant manqué que ça ? » Sourit l'élève de Yuei

« Tu ne peux pas imaginer à quel point.» S'exclama Katsuki

Ils furent coupés par l'entrée d'Itsuka.
Le visage de la rousse se teinta de gêne tandis qu'elle les fixa, la bouche grande ouverte.

« Bonjour Itsuka » La salua Katsuki en esquissant un petit sourire

«S-Salut Nee-san...» Bégaya le plus petit, en se cachant derrière Katsuki

« Oups...J'ai toqué, j'aurais dû demander la permission de rentrer, je suis vraiment désolée.» Elle se pencha pour s'excuser

« Ce n'est pas grave, nous n'en étions pas à la dernière étape, ne t'en fait pas.» Répliqua le fils unique en la rassurant

« Tout de même...Renier les règles de politesses, ça ne me ressemble pas, je ne sais pas ce qu'il m'a pris...Je suis vraiment désolée.» S'excusa à nouveau la jeune femme

Elle sortit à la hâte, le visage extrêmement rouge.
Katsuki se retourna vers son Surplus et sourit en voyant que lui aussi était extrêmement gêné et mal à l'aise. Il ne put étouffer un rire, Eijirô fit une moue boudeuse en gonflant ses joues et en croisant ses bras contre sa poitrine.

« Boude pas, t'étais trop mignon quand tu bégayais.» Sourit davantage son chéri

« Ah ah ah mais qu'est-ce que c'est drôle, on se fend la poire ici ! » S'écria Eijirô en sortant du lit et en levant les yeux au ciel

« Susceptible le petit.» Le taquina Katsuki

« Nom d'une couille d'oiseau, ferme ta gueule Katsuki.» Grogna le rouge en levant ses deux majeurs en l'air

Katsuki ne perdit pas son sourire et laissa ses yeux mater le postérieur de son amour qui était très bien moulé par ce boxer. Eijirô entra dans la salle de bain, le cendré se lécha les lèvres avant de déclarer :

« Attends moi j'arrive ! »

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