La Terre était surpeuplée depuis bien longtemps, mais la surpopulation s'était accrue avec l'arrivée d'un rêve devenu réel : l'Immortalité. Les scientifiques avaient travaillé dur, et avaient fabriqué des pilules qu'il suffisait de prendre une fois par jour, et cela suffisait à nous rendre Immortel. Évidemment, toute la population s'arrachait ce nouveau produit. Pour stabiliser le nombre d'humains sur Terre et qu'aucun d'eux ne manque de rien, les Autorités avaient interdit le fait d'avoir plusieurs enfants, ensuite, il avait tout simplement été interdit de procréer.
Beaucoup de gens avaient eu du mal à encaisser cette nouvelle Loi, c'était douloureux, difficile, et surtout cela voulait dire qu'il fallait abandonner le rêve de fonder une famille avec la personne que l'on aimait.
Mais c'était le prix à payer pour accéder à la vie éternelle. Cependant, les Autorités décidèrent de créer une loi toute neuve pour les adultes désirant avoir un enfant : « Un des parents doit accepter de renoncer à son Immortalité, il aura une vie tout à fait normale de mortel, comme nos ancêtres en ont eu. Il n'aura pas accès aux médicaments, et sera donc par conséquent plus faible et vulnérable. Je ne vais pas vous le cacher, il risque de mourir assez rapidement. L'autre parent doit être prêt à assumer l'éducation de son enfant seul et veiller sur lui. » Avait déclaré la présidente, sonnant au nom de Scarlet
Cependant, certaines personnes avaient jugé ces règles injustes et ne les respectaient point. Ils donnaient naissance à des enfants illégalement, ces enfants étaient réquisitionnés et récupérés le plus souvent par les Autorités qui les retrouvaient à un moment où un autre, ces enfants étaient nommés "Surplus" (donc ceux qui respectent cette loi c'est-à-dire la majorité sont nommés "Légaux").
Une vie contre une vie, c'était le marché, le risque à prendre. Le défi qu'avait relevé les Bakugô, qui avaient toujours voulu avoir un enfant. Masaru avait renoncé à son Immortalité, après de longues discussions avec sa femme qui refusait que ce soit lui qui se sacrifie. Le petit Katsuki était finalement arrivé, ils vécurent de longs et paisibles jour. Mais Masaru avait fini par tomber malade et aujourd'hui, il ne quittait plus sa chambre.
Katsuki regardait ces pilules avec dégoût, à cause de lui, son père allait mourir. Il détestait être venu au monde, ses parents lui répétaient que ce n'était pas de sa faute, qu'il n'y était pour rien, mais il fallait voir la vérité en face, son père était malade, il ne pouvait guérir ...Tout ça parce qu'il était là....Tout ça parce que ces idiots avaient désiré l'avoir...
Il les serra dans sa main droite, tandis que sa gorge se nouait. Il avait envie de taper dans un mur, de crier, de se défouler sur quelque chose, mais il ne pouvait pas...Il ne pouvait pas ne pas prendre ses pilules...Sinon son père se serait sacrifié pour rien...
Deux bras s'enroulèrent autour de son ventre, tandis qu'Eijirô huma le doux parfum de Bakugô. Il en était fou, il sentait si bon...Ses joues se teintèrent de rouge en pensant à cela, tandis que quelque chose se réchauffait en lui.
Bakugô les mis dans son verre d'eau et avala le tout d'une traite, il alla déposer son verre sur sa table basse tandis qu'Eijirô était resté accroché à lui, comme un koala sur un arbre.
Un sourire amusé se peint sur le visage parfait de Katsuki tandis qu'il se retourna vers sa petite chose. Il tira les joues de son Surplus, qui le menaçait de le frapper, ce qu'il fit d'ailleurs, mais Bakugô ne sentit absolument rien, car il jugeait que son petit jouet n'avait pas de force.
Il déposa ses lèvres sur les siennes pour le faire taire, tandis qu'Eijirô sursauta assez surpris, avant d'enrouler ses bras autour de la nuque du cendré et de se mettre sur la pointe des pieds pour un meilleur accès à ses douces lippes.
Katsuki le souleva avec une facilité déconcertante, et s'attaqua à la petite nuque de son Surplus favori. Il ne se gêna pas pour laisser de belles traces violacées, tandis qu'Eijirô se mordillait les lèvres, s'empêchant d'énoncer avec sa voix tout le plaisir que lui faisait ressentir cet Immortel.
Katsuki le mordait plus fort, puis s'amusait à lui suçoter la peau, ou encore passer sa langue sur l'intégralité de son cou avec une lenteur sadique et exagérée. Oui, il voulait le rendre fou.
Les jambes du rouge s'étaient enroulées plus durement autour de Bakugô, comme s'il lui ordonnait de ne jamais le quitter, de ne jamais arrêter ses caresses sur son corps. Katsuki ne comprenait pas pourquoi il s'était adouci en le sentant près de lui, alors qu'il était sur le point de péter un câble.
Il laissa son cou en paix tandis qu'il poursuivit sa douce torture en prenant les lèvres de son partenaire. Elles étaient sucrées, cachant un goût de bonbon et petites, mais elles étaient parfaites aux yeux du plus grand. Il trouvait que leurs lèvres s'associaient parfaitement, tout comme le ying et le yang se complétaient.
Il déposa sa chose sur le lit, en embrassant une dernière fois Eijirô. Il se déshabilla sous les yeux du plus petit qui se cacha avec ses mains tout gêné, il se glissa sous ses draps en ordonnant au mortel de faire de même, ce que fit Red Riot, après quelques protestations. Katsuki, s'était retourné, sachant pertinemment qu'Eijirô était assez mal à l'aise comme cela. Le rouge se glissa à son tour sous la couette, le cendré se retourna, embrassa le front de son Surplus à lui, passa un bras autour de son corps possessivement puis plongea dans les bras de Morphée.
Eijirô leva un instant les yeux au ciel, assez déçu qu'ils n'aient pas poursuivi leur petit jeu, mais assez content au final, puisque Katsuki aurait fini par remarquer que cela lui plaisait...Et peut-être cela aurait pu aller plus loin que de simples baisers.
L'ancien élève de Yuei enfonça sa tête dans la couette, le visage cramoisi suite à des images que venait de formuler son esprit pervers. Il se colla davantage à son Maître, puis ferma les yeux, tentant de trouver le sommeil.
Il ne l'avouerait jamais, mais Katsuki était bien plus qu'un stupide Légal à ses yeux...Mais ça, il ne l'avouerait jamais !
VOUS LISEZ
Chacun son histoire ✔️
Fiksi PenggemarEijirô, Mina, Denki, Hanta, Tsuyu, Kyoka, Tōru et Momo sont des enfants vivants dans un internat. Ils sont des surplus, des sous-classés dans la société, des enfants sans parents, des orphelins. Ils n'ont pas d'identité, sans nom de famille. Dans...