l'échange (en arrêt)

Chapitre 26

Salut, avant que vous ne puissiez lire ce super chapitre (lol) voici un petit index pour vous repérer dans notre charabia Américain (car oui on essaie d'écrire « à la française » comme on dit, mais il y a des mots qu'on préfère garder en bon vieux québécois ;))

Je sais pas comment marche vos repas en France, mais nous c'est comme ça: déjeuner, dîner, souper.

Donc le déjeuner c'est le repas en se levant, le dîner c'est le repas du midi et le souper c'est le repas du soir. Jusqu'ici c'est plutôt facile à retenir, mais là, on va changer un mot quand même présent dans votre culture (vous écouter tous et toutes le foot non? Ou comme on dirait ici, le soccer...)

Donc si c'est écrit foot dans l'histoire, ça représente ce sport: 🏈 (football américain pour vous qu'on appelle football ici)
Et si c'est écrit soccer dans l'histoire, ça représente ce sport: ⚽️ (football pour vous qu'on appelle soccer ici)

J'espère que vous ne serez pas trop perdu(e)s dans cette longue note qui contient peu d'informations, mais beaucoup trop de mots :) allez, on vous laisse et on espère que vous aimerez le chapitre, il n'y à pas vraiment de scènes qui portent sur Nexie, mais on a bien aimé l'écrire et on espère que vous aimerez le lire!

Ok c'est bon on arrête avec le message beaucoup trop long, bonne lecture!

M&M

J'écoute le le suppléant parler un peu de son expérience en français d'où il a appris la langue et de pourquoi il aime tant l'enseigner. Jayden n'arrêtait pas de me demander des petits mots de drague en français, je lui ai dit que de tout simplement dire à une fille qu'elle était mignonne était une bonne manière de commencer. Nous rions au fond de la classe jusqu'à temps que la voix du remplaçant nous arrête.

« Mademoiselle, avez-vous une bonne raison d'interrompre mon cours en riant avec votre ami? » je lève ma tête et le regarde.

« Sorry... » il me regarde et prends une liste de noms,

« Et vous êtes mademoiselle? » dit-il en mettant ses lunettes et en scrutant la feuille d'un œil attentif.

« Faulkner » répondis-je, j'avais maintenant toute l'attention de la classe et il y avait Jay à mes côtés qui était mort de rire.

« Si vous parlez pendant vos cours, mademoiselle Faulkner, surtout que c'est l'un des premiers cours de l'année... c'est parce que vous maîtrisez cette langue mieux que moi? Faites nous donc une courte présentation pour démontrer vos talents, et s'il vous plaît, ne vous arrêtez pas à dire votre nom et votre âge. » il devait être absent à la petite conférence de lundi celui-là, car tous les élèves de la classe savent que je parle très bien français, mieux que lui c'est certain. Il est peut-être professeur de français, mais mon accent reste meilleur que le sien. Je décide donc de me lever et je lance un petit clin d'œil à Amber qui est en avant de la classe à se moquer de ce cher M. Robert.

« Bien sûr, pourquoi m'arrêterais-je seulement à mon prénom? C'est vrai que d'être une adolescente de 17 ans n'a rien de spécial. Autant bien vous dire que j'ai grandi en France et que je parle cette langue depuis que je sais dire « maman ». Ma moyenne en français pourrait vous montrer que j'ai toujours excellé en la matière. Je suis vraiment désolé de vous avoir importuné de cette façon lors de cette leçon de français en ce beau vendredi 6 septembre dans la cité des anges. Je vous promets que ça ne se reproduira plus. » dis-je pour lui clouer le bec.

Des applaudissements commencent à se faire entendre dans la classe, quelques personnes sifflent et d'autres se mettent à rire. Ils n'ont sûrement rien compris de ce que je viens de dire à ce cher M. Robert, mais je crois qu'en voyant son visage rouge et ses yeux qui ne savent plus quoi répondre, ils ont compris que je venais de lui mettre le plus gros clash qu'il avait sûrement entendu. Et surtout, en français. Ne sachant quoi répondre, d'un coup sec, il me point la porte et me dit d'aller faire un tour au bureau du proviseur. Merde, en y repensant, j'y suis peut-être allé un peu trop fort. Je prends rapidement mes affaires et me dirige vers la porte. Tout le monde est entrain de huer le professeur, quand je croise son regard. Il reste là à ne rien dire, les bras croisés avec un sourire en coin. Un jour il va falloir qu'il se décide. Soit il me parle, soit il m'ignore. Je lève les yeux au ciel et quitte la classe en me dirigeant vers le bureau du directeur.