Chapitre 35

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Hello les loulous !!😁

Avant de vous laisser découvrir ce dernier chapitre, je tenais à vous remercier du fond du cœur de m'avoir suivi dans cette aventure. Sans le savoir vous m'avez aidé à faire grandir Yuna et Elijah. À me donner l'envie de les faire se massacrer entre eux. Ah non, ça c'est moi ! 😂

Merci vraiment à les faire vivre à travers vos votes et vos commentaires. Ce n'est pas grand chose ces petites choses, mais dès que j'aperçois la petite notification sur mon portable, je suis comme Elijah devant Yuna, toute émotive ! Lui dites pas, il va me tuer !

Je vous laisse découvrir ce dernier chapitre. Spoil dans les coms ⚠️⚠️⚠️

Encore merci ! Vous êtes vraiment au top ! ❤️❤️❤️❤️

À très vite !!

@OphlieMarchal pour ton soutien inestimable. My Partner of Crime ❣️

@didine5154 parce que merci !! ❤️

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Yuna

Les mains emmêlées entre elles, je me demande pourquoi je ne me suis pas encore jeté à l'eau. C'est un bordel sans fin sans ma tête. Mes tremblements sont encore trop significatifs, je suis sûre qu'on dirait une épileptique tellement je ne parviens pas à les contrôler. Au moins, j'arrive à respirer malgré l'enclume qui comprime mes poumons. Chaque respiration me donne le sentiment d'avoir avalé une lame de rasoir. Ça brûle, c'est pernicieux. Des aiguilles enfoncées sous l'ongle seraient moins douloureuses.

Mon corps entier me torture de l'intérieur, mon foutu karma me fait bien comprendre à quel point il est dur et cruel. Je comprends l'expression "le retour de la médaille". Sans équivoque aucune. Seuls mes tremblements me trahissent, ma tête de six pieds de long aussi. Pour le coup, mon apparence m'importe peu. Mon jogging bleu marine et mon sweat, sournoisement calligraphié par un gentil "Queen Bitch*", est tout aussi éloquent. Un fait indéniable me frappe avec une telle violence, que je me fustige amèrement. Et oui ma grande. Tu t'es mis le nez dans ta propre merde, toute seule comme une grande. Je me félicite, maussade. Non.

C'est au-delà de ça. Je pourrais me vomir. Ce n'est pas la culpabilité qui me ronge, c'est beaucoup plus fort que ça. C'est de l'infamie. Un cancer qui est en train de me tuer, petit à petit. Et c'est tellement mérité.

- Bonjour Yuna.

Je hoche la tête pour prouver que je ne suis pas une zombie, ni une shootée au crack. Vu mon apparence, je n'en suis clairement pas loin.

Je l'ai appelé au beau milieu de la nuit. Quatre nuits sans dormir, et en ne mangeant que des miettes. Au moins j'étais sortie de ma transe. Mon anatonie quasi-morbide avait était d'une brutalité étouffante.

- Sympa l'endroit. Dit-il, plus pour combler le silence qu'autre chose.

Il est à peine six heures du matin. Le jour n'est pas encore levé, et il fait froid. Je ne suis vraiment qu'une nombriliste pour faire sortir les gens par ce temps. Ça confirme parfaitement que je suis vraiment une connasse. Il ne dit rien, me laissant le temps de trouver les mots, j'avais décidé de l'appeler parce que je suis incapable de penser à autre chose. Je l'ai prévenue que peu importe ce que je pouvais lui dire, le secret médical devait être respecté parce que sinon j'hésiterai pas à lui foutre un procès au derrière. Il a juré. Au point où j'en suis, il pourra dire ce qu'il veut en fait. Je m'en tape.

À l'orée de ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant