Oh mon dieu, il est 2h du mat.
Après une exténuante apres-midi de roller et trois heures à attendre que mon ordi accepte de s'allumer pour me laisser écrire ce chapitre, voici la suite de saikens !Et avant que vous ne lisiez ce chapitre, je vous laisse avec une conversation que je viens d'avoir avec ma mère :
-Pourquoi tu ne me fais pas lire ce que tu écris ? Tu laisses des inconnus le lire et moi non ! s'écrie-t-elle téâthralement d'un ton dramatique.
-Heu, je sais pas, je ne préfère pas, répondis-je d'un ton un peu (BEAUCOUP) gêné.
-Boh pourquoi tu écris du porno haha ?
-Ha ha ...
Dans un coin de la pièce, assis sur d'épais coussins en velours, je prenais le temps d'observer ce qui m'entourait, chose impossible lors de notre dernière visite dans le salon.
Cette pensée me fit frémir et je me blottis contre la cuisse du démon qui était paresseusement avachi dans un fauteuil. Ses doigts s'enfoncèrent dans mes mèches et il s'amusa à doucement les taquiner.
A ses pieds, étalé sur un autre coussin, Egio s'extasiait devant le relief compliqué de la table basse. Le sculpteur avait transformé le simple meuble en œuvre d'art qui alliait beauté et jeu et qui ravissait le plus jeune.
Des labyrinthes complexes étaient creusés dans le bois et renfermaient une simple bille polie qui glissait à la perfection dans les nombreux couloirs sans pouvoir s'en échapper et cela faisait quelques minutes qu'Egio s'amusait à la faire glisser, découvrant les chemins entrelacés qui composaient la surface du mobilier.
Je n'arrivais pas à comprendre à quoi pouvait bien servir une table que l'on ne pouvait utiliser et en avisant le regard tendrement affectueux que posait le démon sur le brun, je pensai qu'il était possible qu'elle ait été placée ici dans le simple but d'amuser les saikens et, par procuration, les démons.
Je gigotai sur mon coussin et grimaçai en sentant le plug légèrement s'enfoncer en moi.
Un peu plus tôt, lorsque le démon était finalement revenu dans sa chambre, il nous avait trouvés enlacés sur le lit en pleine conversation.
Découvrir que nous étions parfaitement ouverts et détendus autour des phallus en bois l'avait rendu fou de joie.
D'après lui c'était le signe que nous étions faits pour lui et y penser me faisait toujours rougir de plaisir.Il avait pris la décision d'augmenter la difficulté de l'exercice et avait changé le plug, nous insérant le deuxième.
Je m'étais rapidement accoutumé à la présence du précédent et je n'avais pas bronché lors de la pose de celui-ci mais je devais avouer qu'il me tiraillait. La sensation de mes chairs qui l'enserraient profondément était renversante et je flottais entre une légère douleur et un plaisir profond, diffus, qui faisait se tordre mes entrailles.
-Tu avais des questions à me poser mon doux ?
La main du démon quitta mes cheveux pour glisser le long de ma nuque et il s'empara délicatement de ma gorge, penchant ma tête en arrière de manière à ce que je puisse le voir.
Ses petites griffes tapotaient doucement ma peau et il avait l'air de prendre plaisir à me voir ainsi exposé.
Esilie, la cuisinière, refusait de laisser les plats en libre-service et les servait à l'heure qui lui convenait.
Ainsi, nous étions rapidement partis de la chambre pour ne pas rater son arrivée, notre présence étant obligatoire si nous voulions nous nourrir ce soir.
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Saikens
RomanceC'est dans le chaos d'une crue soudaine que les démons se sont installés sur les terres du roi Ménas. Silencieusement, ils se sont fait une place, imposant leurs moindres désirs d'une puissance implacable. Adriel et Egio sont deux jeunes hommes viv...