Chapitre 24

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Oh mon dieu. Ça y est tout est republié.
Je suis trop heureuse, j'espère que ça n'aura pas été vain, que wattpad restera gentil. Je vais donc maintenant reprendre le rythme d'un chapitre tous les 2/3 jours.
On s'approche de la fin de saikens et ça me fait tout drôle, j'ai noté minutieusement ce qui allait se passer dans la quinzaine de chapitres qui arriveront pas là suite, tout est prévu, chapitre par chapitre, et j'ai hâte de vous faire découvrir tout ça !

Maitre n'eut pas le temps de réagir que la porte s'ouvrit avec fracas, claquant contre le mur.

Une aura noire de colère envahit la pièce, si forte que je pus la percevoir et je geignis piteusement en reculant, me cachant derrière le démon.

Celui-ci émit un grognement de menace et me poussa vers la salle d'eau, m'intimant silencieusement de me mettre en sécurité.

Inquiet, je fuis sans demander mon reste en cherchant désespérément ma respiration. En quelques secondes, l'air de la chambre était devenu irrespirable, étouffé par les odeurs et auras des deux démons.

Hors de danger, j'observais avec attention la scène qui prenait place devant moi. Je voulais être prêt à intervenir, n'ayant aucune conscience du danger, pensant seulement à Egio.

Le dos droit, les muscles bandés, Amori se tenait dans l'encadrement de la porte, les traits déformés par la haine.

Mon frère était fermement maintenu contre lui, les joues couvertes de larmes et le bras profondément lacérés.

Un instant, les deux amis s'affrontèrent dans le silence que seuls les sanglots paniqués du brun venaient briser et je sentis ma poitrine se serrer en entendant les plaintes déchirantes et mon compagnon.

Son regard semblait teinté de peur et d'un autre sentiment que je n'aurais su qualifier et doucement, je l'aperçu gigoter, tendant des bras tremblant vers notre maitre.

-J'ai besoin, s'il vous plait, je veux...

-Je n'accèderais pas à tes désirs. Tu as commis une faute et j'exige une punition à la hauteur de celle-ci.

Maitre émit un sifflement agacé, coupant court au discours de son congénère.

-Ce n'est pas à toi d'en décider. Je ne te laisserais pas brutaliser mon saiken.

La voix de Léandre claqua dans la pièce, ferme, ne laissant aucun doute quant à l'issus de cette discussion si son ami ne lâchait pas immédiatement son protégé.
Le démon aux cornes bleus parut suffoquer de colère et s'approcha d'un air menaçant.

Ils s'affrontèrent en silence, les yeux dans les yeux, semblant tenir une discussion que nous n'entendions pas.

Sans crier gare, Egio fut brutalement relâché, s'écrasant sur le sol dans un glapissement terrifié et Amori fit volte-face, disparaissant dans le corridor en fermant la porte avec violence.

Pétrifié à l'entrée de la salle d'eau, j'observai sans réagir mon frère s'engouffrer dans les bras de notre maitre, les épaules secouées de pleurs.

Le démon le déposa sur le lit, le gardant contre lui et se tourna légèrement vers moi.

-Approche mon tendre, chuchota le démon, tentant de ne pas affoler le brun.

Mes jambes obéirent sans que je ne les contrôle et je me retrouvai rapidement contre Egio, maitre nous cajolant en douceur.

Lentement, la respiration du brun se calma.

-Il m'a dit que vous alliez être très fâché, murmura le plus jeune la voix encore enrouée. J'avais si peur et il faisait si froid d'un seul coup. J'avais besoin de vous, je le sentais. J'avais besoin de votre amour.

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