Mon épouse, une revenante

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......Moi je ne te cause aucun problème mais c'est plutôt ta soi-disant femme. Ce que moi je fais ici actuellement n'est pas de mon propre gré. Je ne fais que respecter les ordres.

.... Donc ces deux charlatans on raison ? Ma femme est vraiment une revenante ? Les ordres de qui et pourquoi ? .

Elle était calme et douce, elle me regardait avec tendresse et détermination ou c'est avec pitié je ne sais pas top. Elle n'était pas aussi désagréable que je l'imaginais.

....... Bien sûr que les ordres du seigneur Lucifer .

...... Satan ? Lui-même en question ? Criais-je .

Cette phrase n'était pas la bienvenue, elle s'énerva automatiquement et son visage qui était si agréable à regarder brillait maintenant de colère. Elle devenait à nouveau invisible. Je comprenais alors mon erreur.

........ Excuse-moi d'appeler ton maitre Satan. C'était involontaire.

C'était tout comme si elle attendait que je m'excuse. Elle réapparut à nouveau mais cette fois-ci en face de moi. Je tremblais de la tête aux pieds et mon corps ruisselait de sueur. . Pourquoi moi ?

........ Ta soi-disant femme a failli à sa mission et si je suis là c'est l'aider à en finir et retourner avec elle. Je ne peux rien te dire de plus, j'en ai déjà assez dit et c'est fort probable que je sois puni à mon retour aux enfers.

........Mais qu'as-tu fait de si grave comme péché pour te retrouver en enfer ?

. Elle me regardait tout triste, je pouvais lire de la douleur et du regret dans ses yeux. Je voulais plus en savoir, peu importe le prix à payer à l'heure-là. Elle disparut à nouveau puis je la vis ensuite juste assise près de moi sur le lit.
Cette fois ci c'est moi qui posai ma main sur la tienne. Je m'attendais qu'elle fasse un geste négatif mais au contraire elle saisit ma main et la pressa fort contre la sienne. C'était comme si elle voulait sentir un corps contre la sienne. Presque mort de trouille j'essayai de ne le faire savoir :

........Quand j'étais encore de cette vie, j'avais avorté plusieurs grossesses, c'est le principal péché qui ne m'a pas été pardonné. Je vendais mon corps aux garçons contre de l'argent. Un corps qui était destiné à être le temple de Dieu n'était pour moi que le paradis du plaisir sexuel.