Chapitre 17

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-Les flics ont incendié la planque. Et ils ont pris la drogue et nos munitions. Nous ne serons pas en sécurité Ici. Ou si non, vas falloir payer pour qu'ils acceptent de nous laisser tranquille.

-Nous n'allons rien payer, libérer-les!

-Mais nous en sommes arrivé là, pourquoi tout abandonner ? Tu a réfléchi Marie ? Les flics ont rattraper la fille. Elle va sûrement leur dévoiler nos identités.

-Fait ce que je demande.

Éric rentra dans la pièce où ils m'avaient séquestré. Il me détacha sans réticence, il pleurait mais je ne savais pas pourquoi. Il s'est approché de moi et il a murmurer.

- J'ai toujours été amoureux de Marie. Mais elle me veux pas, c'est qu'elle veux... C'est toi qu'elle a toujours voulu. Et j'en meurt merde!

Il écrasa son poing avec toute sa fureur dans le visage d'un mur. Je restais muet, les yeux perdu. J'écoutais mais je ne comprenais rien.

-Tu sais, j'ai fait tout ça pour Marie parce que je l'aime. Elle me fait faire tout ce qu'elle veux, sa moindre volonté.

Mes bras restaient immobile, mon esprit c'était courbé. Et mon coeur ne palpitait plus.

-Éric! Viens vite. Les flics sont là, ils nous ont suivi jusqu'ici. Faudrais ce barrer.

Cria une voix dans le couloir.

J'étais libre mais mon esprit était sous choc. J'étais suspendu entre ciel et terre. Éric laissa la pièce aussi tôt. J'entendais des voix, je ne les distinguais pas. Un coup de feu fit craquer le vide, ma tête et les murs.

J'ai reconnu la voix d'Éric, il a crier de toutes ces forces.

-Noooooon.

Mon cœur parvenais même à humer l'odeur de son angoisse. D'une voix pleurnicharde il balbutiait.

-Je... Mais Marie. Tu ne peux pas partir comme ça. Tu as promis de m'épouser. On pourrait avoir des enfants. On vivrais heureux. Tu t'en souviens ? Réveille toi, je t'aime.... Merde! Merde. Non ! Non! Tu ne peux, tu ne peux pas. Tu ne peux pas...

Filtré par les murs, sa voix emplissait la pièce. Ses sentiments noirs additionner à mon obscurité faisaient naître en moi une vague étrange. Une vague qui engloutissait, tout soleil de liberté allumé dans mon ciel.

- Marie, je vais venir te retrouver on pourrait s'aimer après la mort non? Je vais le faire, là on aura plus peur de mourir. Je n'aurai plus peur de te perdre. Nous serons heureux, nous vivrons heureux. Pas vrai, Marie? Comme tu me promettait. Tu t'en souviens? Quand tu venais me voir pour me raconter la belle maison que tu prévoyais d'acheter. Je ne pouvait pas te dire que je t'aimais. Tu parlais toujours et trop de lui. De cette vermine que je vais étrangler avant de venir te rejoindre.

Les voitures de police arrivèrent à l'instant. La lueur de leur phares se mourait au recoins de la chambre. Les policiers avaient très vite sauté dans le couloir. Les autres qui étaient avec Éric c'étaient en fui.

-Vous êtes en état d'arrestation!

Clama un homme.

-Tu vois Marie, il a appelé les flics. Ils sont là pour nous, je ne vais pas étranglé ton Sandro. Il ne dois pas être là où nous serons pour tout gâché.

-Lachez votre arme.
Répéta l'agent.

Ensuite, il y a eu silence. Un long, un large. Éric ne c'était pas suicidé. Ou peut-être ils ont pu le neutraliser. Les hommes en noir sont venus, ils m'ont mis dans une ambulance et m'ont conduit à l'hôpital.

***

Quand je me suis réveillé tu étais à mon chevet. Toi, telle que tu es Justine. Tes cheveux encadraient ton visage. Tes yeux me scrutent avec leur profondeur. Ton âme était pure. Tu m'a embrassé. Tes lèvres étaient douce, tendre comme celles de Laura. Mon cœur c'était raviver, je venais de renaître. Mais je n'oubliait pas Laura. Je l'aimais, elle aussi.

Justine me souris, elle chuchote.

-Hey! Tu es enfin réveillé. Comment c'était le paradis ?

Je respire profondément, je lis la beauté de mon sourire dans son visage. Je lâcha entre les dents.

-Je viens d'arriver au paradis, car tu y es. Tu y es vraiment. J'ai dormis combien de temps ?

-Une semaine, je crois. A-t-elle répondu.

Elle sourit passa machinalement une mèche de cheveux derrière sont oreille. Elle Lança.

- Je vais te dire un truc. Je ne sais pas si ça te ferait du mal. Alors, je vais attendre un peu.

-Embrasse moi encore si tu veux que je sorte ici vivant.

Elle se pencha et m'embrasse. Ensuite, elle est partie. Après qu'elle eut passer la porte. La mère de Laura entra dans ma chambre. De son air hautaine, elle s'approche de moi. Bizarrement elle me dit

-Tu remerciera Laura. Je fais tout ça pour elle. Tu rentre dans votre maison. Je l'ai acheté. Bon rétablissement.

Puis, elle disparu tout en claquant la porte sur son passage.

J'avais envie de pleurer, un sentiment de culpabilité c'était emparé de moi. Il y avait Justine et aussi Laura. Je ne savais plus quoi faire. Comment faire, réagir ou survivre. J'étais sans issu. On peut aimer deux personnes à la fois. Enfin, je pense. Je ne sais plus ce que je ressens exactement. Je...

Justine entra. Elle pleurait. Elle soufrait. Je le savais. Je le lisais. Sans réfléchir elle a déballer

-On ne peut pas continuer. Tu dois épouser Laura et moi je dois disparaître.

-Non, je t'aime. Répondis je, sans gêne.

-Moi aussi, je t'aime. Mais Laura t'aimais d'abord. Elle était toujours là. Aussi, je pense que vous devriez vous réconcilier car vous êtes fait l'un pour l'autre. Ça ne dois pas continuer. Je ne suis pas ce genre de personne.

- C'est comme ça qu'on aime?

-Stop ne recommence pas. On dit que l'on s'aime à chaque instant. Tu sais que je t'aime. Je n'ai rien a te prouver et ça peut pas continuer.

-Tu es sans coeur.

-J'ai eu Laura au téléphone. Elle a dit qu'elle viendrait et qu'elle t' épousera.

-...

-Au revoir Sandro. Sache que je t'aime. Je t'ai vraiment aimé. Mais je m'aime encore plus.

Elle m'embrasse. Puis elle part de ma vie. De la chambre. De mon cœur mais elle était ancré dans mon souvenir. Éternellement.

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