Chapitre 26

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Ses yeux me fixait, me parlait et m'emportait dans un monde substantiels. On avait l'impression que l'univers n'avait jamais été aussi petit. Comme  deux guillemets entre lesquels nos coeur palpitaient. Comme cet espace entre nos corps où  le silence s'insinuait.

-Je ne voudrais, ne pas t'aimer. Je voudrais que rien ne nous sépare. Je voudrais que...

Je ne la laissa pas finir, sur ses lèvres je bus ses paroles. Ces mots qui ne pouvaient rien expliquer.

Et les bruits du dehors, rentrèrent par la fenêtre...

-Qu'es ce que tu veux de moi Sandro?

Rien. Mais je ne lui ai pas répondu, je suis resté dans le vide. À scruter son corps, entre les draps des insomnies, couché sur le précipice des merveilles. On attendait la nuit, pour voir trembler les étoiles. Et pour entendre succomber la misère.

Doucement, elle a murmurer.

-Pourquoi tu ne m'as jamais écrit de poèmes ?

Nos corps étaient proches, et les mots ne venaient pas. En guise de réponse cette phrase est sortie:

-Parce que je ne trouve pas les mots.

-Mais tu les trouve pour Laura, je les ai vu.

-Ferme les yeux. Lui Ai-je ordonné. Elle obéit en baissant les paupières. Ensuite, j'ai laissé mes mains se glisser sur corps.

Et tout notre monde commençai à s'enflammer. Nos brûlures nous faisait grimacer. Tout les instants s'en allaient au ralenti. Et nos soupirs contre le ciel se cognait. Tout s'arrêta... Brusquement. Et les sourires se déchiraient.

Je respire, un sourire se recoud, puis je lui dit.

-Si les fleurs avaient ta beauté, tu peux me croire. Une perte de vu, pour tout oeil serait un châtiment.

Elle sourit. Et ma phrase eût tout son sens. 

-Je ne pourrais jamais vivre sans toi.

A lâché Justine en m'encerclant de ses bras

Je la croyais même si le monde en entier savait que c'était faux. Mais pour nous deux c'était beau et c'était cela le plus important.

Après nous sommes resté dans le noir comme lorsque tu étais là. Les étoiles brillaient, et nos promesses les plus fous jonchaient le vide et nos coeurs. Parce que l'espace était beaucoup trop près de nous.

Ensuite elle est parti. Et ce sentiment qui n'avait pas de nom était revenu...

Corinne est venu à la maison, c'était la première fois. Parce qu'entre nous elle voulait simplement une amitié entre voisins. Mais les circonstances et les mots nous rapprochait de plus en plus près.

Je l'ai invité à mon endroit favoris, le toit. J'étais à côté d'elle, les pieds pendant dans le vide lorsque j'ai dit:

-Je trouve la ville toujours aussi belle depuis le toit. C'était comme si des étoiles de toute les couleurs étaient tombées sur terre. Parfois même, elles bougeaient. Et me donnais l'impression que le soir est la plus belle femme qui soit.

Mes yeux étaient toujours braqué sur la ville qui brillait en face de nous.

Depuis maintenant une semaine, elle et moi on se voit beaucoup plus. Le matin elle m'apporte du café et le soir ont troquait nos solitudes dans la douceur de la nuit. Ces doux moments de ma vie se déroulaient sur le toit.

-Et moi, tu sais ce que j'aime? (Demande t-elle en croisant les jambes). J'aime la mer, le vent salée, le soleil, j'aime aussi ma chambre. Et j'aime entendre le bruit que fait mon coeur.

NostalgieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant