Petite annonce : Il arrive que j'ai ressuscité le mari de Corine qui était décédé d'une maladie dans le chapitre 26. J'ai modifié ce chapitre, il se peut que j'avais besoin de ce nouveau personnage pour l'évolution de l'histoire. Merci à vous de m'avoir encouragé en votant et à vous aussi de l'avoir fait en lisant sans que je ne m'aperçoive.
Je tournais doucement mes yeux abîmé par mes larmes vers le plafond. Il n'y avait rien de si étrange que de regarder le silence. De le sentir à plein poumons et de savoir qu'il ne fait qu'un bruit. -La solitude - Mes vers défilaient, les mots contre mon cœur se cognaient. Et me donnait cette infime impression d'existé. De savoir que des mots avaient ce pourvoir de me faire oublier le néant dans lequel je nageais. Tout au fond de moi, l'abîme grossissait...
Deux jours après avoir rencontré ta mère. Deux nuits sans dormir. Le poids du temps pesait sur moi comme la Nostalgie. Et ses couleurs si sombres me faisait croire que j'étais un miroir. Parce qu'elles me reflétait, parce qu'elles étaient moi.
Ça me fait bizarre de savoir que je vais te revoir. Ce n'est pas que j'ai peur, c'est que seulement... je ne suis pas sûr d'être capable d'affronter ça. De me revoir encore une fois dans tes yeux.
Corine et moi, on avait des choses à nous dire. J'avais besoin conseil, j'avais besoin d'une oreille qui puisse m'entendre. J'avais cette ridicule soif de parler.
Il était pratiquement dix-sept heures. Le soleil allait partir en s'enfonçant dans les entrailles de la terre. Il projetait ses derniers rayons sur les silhouettes dansant de la vie. Le coeur vidé d'émotion vivante, je suis entré chez Corine. Le visage serein, elle m'observais. Je l'ai invité à s'asseoir plus près de moi. Mais elle préférais rester à quelques pas pour m'écouter lui dire entre les dents :
-Laura rentre cette semaine, ou la semaine prochaine pour les funérailles de son père...
Ma phrase est restée longtemps accroché entre le silence et les mots idéal pour s'exprimer. Corine c'est approché, elle m'a répondu :
-Maintenant, tu te sens heureux non. C'est ce que tu voulais toujours pas vrai. Retrouver ta raison de vivre, Laura.
Dans un soupir, j'ai repris
-Oui mais... Ça me fait peur. Il s'est passé tellement de chose, je me pose tellement de questions aussi. Et si je ne ressens plus les même choses pour Laura et si elle ne pouvait plus me pardonner. Tu comprends...
-Oui je comprends. Mais est ce que tu l'aimes ? Est ce que toi tu t'aimes.
J'avais peut-être oublié le sens de l'expression « aimer »et «être aimé». C'est peut-être pour ça que je ne trouvais pas les mots pour répondre à la question de Corine.
Elle as persisté en me fixant droit dans les yeux. Toute la douceur de son âme imprégnait ses prunelles. Et cela faisait naître en moi une étincelles qui luisait dans mes iris. Et puis l'attraction recommença, Corine glissait vers moi. Pour tout arrêté, elle a dit :
-Je pense qu'on devrait parler de ce qu'on ressent l'un pour l'autre. Sandro, qu'est ce que je suis pour toi?
-Une amie. Ai-je rétorqué. Elle repris.
-C'est quoi une amie ?
-C'est le genre de personnes que tu es. Le genre de personne qui me fait ressentir des choses toutes colorée. Des choses jolie comme tes yeux.
-Je pense qu'on devrait arrêter de nous voir. Parce que tes mots sont un piège qui me fait si peur...
-Je sais.
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Nostalgie
RomanceNos silences ressemblaient à des éternités. Surtout lorsqu'on cherchait les mots idéals pour les propulser dans le vide. Et pour se dire, tout ce que les mots ne pouvaient plus dire. Il y avait quelque chose de profond entre les lignes de ses séca...