Chapitre 25

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-Je pense que je devrais vous laissez Corinne. Dis-je en me retournant dans sa direction.

J'appréciais follement sa compagnie. Pas pour sa façon de prononcer mon nom. Mais pour ce talent qu'elle avait. Corinne rendait les instants au près d'elle inestimables. Et aussi, elle  changeait les mots en un truc plus fort que les sentiments. Parce qu'elle insufflait en eux, ce même souffle de vie qui faisait des sentiments quelques choses de spécial. Quelques chose de beau, ça c'était selon moi de l'art. L'art de raviver les mots.

-J'apprécie votre compagnie Sandro. M'a t-elle répondu

Elle ne lisais pas dans mes pensées. C'était autre chose, nos coeurs se touchaient par leur racine. Et cela faisait naître entre nous la réciprocité.

Mon âme a rétorqué en se servant de mes lèvres.

-J'apprécie la vôtre encore plus.

Nous n'avions plus vu le soleil tel qu'il a toujours été. Il avait blanchie à cause de la brume de sable. Il s'éteignait petit à petit, s'en allait sans que l'on aperçu.

-Il se fait nuit Sandro.

-Oui, il temps pour moi de partir.

-Il es temps pour nous de nous quitter.

On ne parlait pas de quitter un rêve, on parlait de partir loin d'une chose qui nous faisait du bien. Il était question surtout, du meilleur antidote contre nos solitudes communes.

Je me suis levé de cette chaise, sur laquelle j'y laisserais ma chaleur. Debout devant ce mur qui m'observais. Je souris à Corine, en la regardant avec tendresse. Puis, je me suis approché et je l'ai embrassé sur le front.

C'était un signe de protection et aussi d'amour qui faisait tomber certaines barrières entre nous. Tout allait lentement, et doucement ses paroles en moi germaient.

Je suis rentré chez moi, sachant qu'on pouvait nous voir à n'importe quelle heure de la nuit, ou à n'importe quel jour de la vie. C'était triste de devoir partir mais il le fallait. Parce que l'amour rimait plus à l'éternité que l'amitié. Bien que le coeur des amitiés, a les même pièce que celui de l'amour. Et plus la complicité était partagée et plus les pièces étaient neuves. Plus le silence n'avait pas de sens et plus les pièces étaient usée. Et tout le mécanisme pouvait se brisé par un simple contact avec la solitude. Cette dernière, qui pouvaient tout ravagée dans l'espace d'une nuit ou d'un souvenir.

La nuit, je n'avais jamais dormi aussi bien depuis que tu étais partie. Justine ne pouvait rien faire contre cela parce qu'elle ne comprenait pas comme Corine «le pouvoir de la solitude ». Elle ignorait aussi la cruauté de la nostalgie. Tout ce qu'elle connaissait c'était ce que moi, pouvais la faire ressentir.

Un autre jour s'ajouta à ma vie, le soleil était guéri, il n'était plus sous l'étreinte des sables du Sahara. Ses long rayons c'étaient dispersé dans ma chambre. Et sa douce chaleur me réveilla de mon long sommeil.

À la fenêtre, tout était beau. C'était peut-être à cause de Corinne, à cause de son attraction à mon égard. Qui me faisait tout trouver beau parce qu'elle l'était. Les rues étaient maintenant remplies, les masque sont presque oublié. Même si la mortalité grimpaient petit à petit vers l'horreur, vers le pire.

-Sandro ! Sandro ! Quelqu'un criait mon prénom dans la rue. C'était une femme, peut-être l'une de ses folles qui ont connu mon lit.

Sur le balcon, je me mis à chercher en bas dans la rue. Et mes yeux tombèrent sur elle, c'était Sarah. Les cheveux en afro, un jean à trou, dans un corsage trop large elle criait.

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